Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 janvier 1906 31 janvier 1906
Description : 1906/01/31 (A6,N55). 1906/01/31 (A6,N55).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783753
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
NO 55 — JANV. 1906 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 31
Insuccès des Machines à thé à Formose
Malgré l'évidente supériorité des moyens
mécaniques dans l'industrie, à cause de
leur rapidité, de leur régularité, et souvent
de l'économie qu'ils procurent, il est des cas
où d'autres facteurs entrent en ligne de com-
pte pour leur faire préférer les anciens procé-
dés de fabrication à la main.
C'est ainsi que, d'après M. ANDERSON,
Consul des Etats-Unis à Amoy, l'usine spé-
ciale établie depuis trois ans à An-Pei-
Ching, près de Tamsui, par le Gouverne-
ment, ne paraît pas devoir répandre dans
l'île, comme l'espéraient ses créateurs,
l'exemple de la préparation mécanique du
thé.
Cela tiendrait à ce que toute la production
locale est absorbée par les commerçants
américains, qui ont classé ces thés en un
certain nombre de qualités sur l'observation
lesquelles" repose leur trafic. Les thés pré-
parés mécaniquement ne correspondent
forcément pas aux, qualités déjà connues; il
serait donc nécessaire d'établir une nou-
velle série de qualités, et ce changement ne
serait pas sans affecter le marché, pendant
quelque temps au moins.
Les acheteurs sont donc opposés à cette
transformation, Il paraît d'ailleurs que le
thé peut être travaillé à Formose à aussi
bon compte à la main qu'à la machine.
j Les personnes qui s'intéressent à la ques-
tion trouveront une critique fort détaillée
de la machinerie d'An-Pei-Ching, dans les
r « Daily Consular Reports », du 12 août 1905,
t pp. 1 et 2. — On sait que Formose exporte
r -,
surtout des thés très particuliers connus
f sous, le nom d'oolongs et dont les grands
r consommateurs, parmi la race blanche, sont
[ les Américains du Nord. Les Anglais de
f l'Inde et de Ceylan, et les Hollandais de
Java font des efforts pour s'emparer de ce
marché, mais ils en sont encore à chercher
les tours de mains qui constituent le secret
r de la fabrication des oolongs. (Comparer
« J. d'A. T. » n° 52, §§ 990 et 991). - F. M.
Supériorité des ficelles de moissonneuses
en fibres exotiques
Leur inattaquabilité par les rongeurs.
Dans une note sommaire parue dans le no
21, nous avons examiné comparativement le
chanvre d'Europe et les fibres exotiques
et résumé la situation en indiquant le peu
de faveur dont jouit, à tort ou a raison, la
ficelle de chanvre.
Nous venons de recueillir un renseigne-
ment fort intéressant, probablement peu
connu, et qui achèvera de rendre confiance
aux producteurs de fibres tropicales :
Dans plusieurs régions de la France, la <
ficelle de chanvre ne peut être utilisée en
raison des nombreux campagnols, souris,
mulots, etc., qui viennent, la nuit,couper les
liens en chanvre, tandis qu'ils ne s'attaquent
pas au manille. Cela tient-il à la nature
même de la fibre ? Nous l'ignorons, mais
nous serions plutôt porté à croire que cette
immunité est due à l'odeur de l'huile de
poisson qui entre dans la préparation de la
ficelle de manille et de sisal. Quoiqu'il en
soit, laxîhose e'st intéressante à constater et
valait la peine d'être signalée. — F. MAIN.
La Station de Bahia pour l'étude
du Cacao.
Nomination de M. ZEHNTNER à Bahia et de
M. ZIMMERMANN à Salatiga.
Dans l'état actuel de l'agronomie trop
cale, une mutation dans le haut personnel
de certains centres d'étude est de nature à
intéresser à la fois et sans distinction de
angue, le public de toutes les nations en-
gagées dans l'exploitation des pays chauds.
On nous saura donc gré de signaler deux
nominations sensationnelles :
M. L. ZEHNTNER dont le « J. D'A. T. » a eu
bien souvent à rappeler le nom en sa qua
lité de directeur de la station d'étude du
cacao à Salatiga, Java, quitte cet établisse-
ment pour se consacrer à l'organisation
d'une station agronomique pour le compte
de l'Etat de Bahia, .centre bien connu de la
production de cacaos au Brésil.
Insuccès des Machines à thé à Formose
Malgré l'évidente supériorité des moyens
mécaniques dans l'industrie, à cause de
leur rapidité, de leur régularité, et souvent
de l'économie qu'ils procurent, il est des cas
où d'autres facteurs entrent en ligne de com-
pte pour leur faire préférer les anciens procé-
dés de fabrication à la main.
C'est ainsi que, d'après M. ANDERSON,
Consul des Etats-Unis à Amoy, l'usine spé-
ciale établie depuis trois ans à An-Pei-
Ching, près de Tamsui, par le Gouverne-
ment, ne paraît pas devoir répandre dans
l'île, comme l'espéraient ses créateurs,
l'exemple de la préparation mécanique du
thé.
Cela tiendrait à ce que toute la production
locale est absorbée par les commerçants
américains, qui ont classé ces thés en un
certain nombre de qualités sur l'observation
lesquelles" repose leur trafic. Les thés pré-
parés mécaniquement ne correspondent
forcément pas aux, qualités déjà connues; il
serait donc nécessaire d'établir une nou-
velle série de qualités, et ce changement ne
serait pas sans affecter le marché, pendant
quelque temps au moins.
Les acheteurs sont donc opposés à cette
transformation, Il paraît d'ailleurs que le
thé peut être travaillé à Formose à aussi
bon compte à la main qu'à la machine.
j Les personnes qui s'intéressent à la ques-
tion trouveront une critique fort détaillée
de la machinerie d'An-Pei-Ching, dans les
r « Daily Consular Reports », du 12 août 1905,
t pp. 1 et 2. — On sait que Formose exporte
r -,
surtout des thés très particuliers connus
f sous, le nom d'oolongs et dont les grands
r consommateurs, parmi la race blanche, sont
[ les Américains du Nord. Les Anglais de
f l'Inde et de Ceylan, et les Hollandais de
Java font des efforts pour s'emparer de ce
marché, mais ils en sont encore à chercher
les tours de mains qui constituent le secret
r de la fabrication des oolongs. (Comparer
« J. d'A. T. » n° 52, §§ 990 et 991). - F. M.
Supériorité des ficelles de moissonneuses
en fibres exotiques
Leur inattaquabilité par les rongeurs.
Dans une note sommaire parue dans le no
21, nous avons examiné comparativement le
chanvre d'Europe et les fibres exotiques
et résumé la situation en indiquant le peu
de faveur dont jouit, à tort ou a raison, la
ficelle de chanvre.
Nous venons de recueillir un renseigne-
ment fort intéressant, probablement peu
connu, et qui achèvera de rendre confiance
aux producteurs de fibres tropicales :
Dans plusieurs régions de la France, la <
ficelle de chanvre ne peut être utilisée en
raison des nombreux campagnols, souris,
mulots, etc., qui viennent, la nuit,couper les
liens en chanvre, tandis qu'ils ne s'attaquent
pas au manille. Cela tient-il à la nature
même de la fibre ? Nous l'ignorons, mais
nous serions plutôt porté à croire que cette
immunité est due à l'odeur de l'huile de
poisson qui entre dans la préparation de la
ficelle de manille et de sisal. Quoiqu'il en
soit, laxîhose e'st intéressante à constater et
valait la peine d'être signalée. — F. MAIN.
La Station de Bahia pour l'étude
du Cacao.
Nomination de M. ZEHNTNER à Bahia et de
M. ZIMMERMANN à Salatiga.
Dans l'état actuel de l'agronomie trop
cale, une mutation dans le haut personnel
de certains centres d'étude est de nature à
intéresser à la fois et sans distinction de
angue, le public de toutes les nations en-
gagées dans l'exploitation des pays chauds.
On nous saura donc gré de signaler deux
nominations sensationnelles :
M. L. ZEHNTNER dont le « J. D'A. T. » a eu
bien souvent à rappeler le nom en sa qua
lité de directeur de la station d'étude du
cacao à Salatiga, Java, quitte cet établisse-
ment pour se consacrer à l'organisation
d'une station agronomique pour le compte
de l'Etat de Bahia, .centre bien connu de la
production de cacaos au Brésil.
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