Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 janvier 1906 31 janvier 1906
Description : 1906/01/31 (A6,N55). 1906/01/31 (A6,N55).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783753
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
30 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 55 — JANV. 1906
Jement saignées dès qu'elles atteignent un
diamètre suffisant (0ni20 à 011130).
A Pamanoekan-Tjiasem la récolte se fait
une fois par an, au mois de mai, de suite
après les grandes pluies, et bien qu'il n'y
ait jamais arrêt de végétation à Java, on
peut dire que c'est l'époque de l'année où
l'afflux de sève est le plus considérable dans
tous les organes de l'arbre.
La récolte dure environ un mois, en fai-
sant les incisions à cinq jours d'intervalle et
en ayant soin de ne jamais saigner dans les
cicatrices des jours précédents (1).
Le mode de saignée est primitif : à l'aide
d'une hachette, ou d'un couteau-sabre, l'in-
digène enlève une lanière d'écorce pour
laisser écouler le latex, celui-ci se coagule
sur l'arbre même en filaments qui sont en-
suite roulés en pelotes.
Apportées au campement des ouvriers, ces
pelotes, renfermant beaucoup de fragments
d'écorce, sont ouvertes par les femmes et
les enfants qui s'emploient de leur mieux,
lentement et patiemment à retirer ces corps
étrangers.
Après quoi ces fils de caoutchouc sont re-
faits en boules plus grosses et sont vendues
notamment à Amsterdam, sous le nom de
la propriété : Pamanoekan-Tjiasem.
Le rendement en caoutchouc brut ainsi
préparé varie de 200 grammes à 3 kilogram-
mes (rendements extrêmes) par arbre et par
année ; le rendement moyen est de 600 gr.
Le Caire, août 1905.
L. FAVRE.
Sur le dimorphisme des branches du
Castilloa elastica.
L'âge d'apparition des rameaux persistants.
Dans notre n° 50, en commentant la com-
munication de MM. CONDE FRÈRES, sur la
(1) C'est presque l'opposé de ce qui se fait pour YHevea
à Ceylan (Voir « J. d'A. T. Il n° 50 et précédents). Il n'est
pas prouvé d'ailleurs que ces Messieurs de Pamanoekan-
Tjiasem aient dit le dernier mot sur l'exploitation du Ficus.
— N. D. L. R.
culture du Castilloa elastica à Tacotalpa
(Mexique), nous rappellions que, d'après
WARBURG, cet arbre ne produit de rameaux
persistants qu'à partir de la quatrième ou
cinquième année ; ces rameaux étant seuls
propres à être bouturés. Les branches ca-
duques qui caractérisent les arbres plus
jeunes ne sont pas aptes, en effet, à fournir
des boutures. ,
,
M. AUGUSTE CHEVALIER nous fait obser-
ver à ce propos, qu'à l'île San-Thomé (Afri-
que occidentale portugaise) il a vu des ra-
meaux vrais, persistants, déjà sur des Cas-
tilloas de l'âge de deux ou trois ans. Ces
rameaux sont faciles à distinguer des autres
à première vue, par ce fait qu'ils sont
dressés. — A la fazenda de Port-Alègre, quand
-on a sectionné un rameau persistant, on
enduit la cicatrice produite sur le tronc d'un
badigeonnage de goudron qui empêche la
pénétratiou des parasites. Les boutures re-
prennent bien. C'est un noir qui est prépo-
sé à ce travail.
Nous recevrions volontiers, sur cette ques-
tion, les communications que voudront bien
nous adresser nos lecteurs possédant des
plantations de Castilloa.
A propos de la préparation des peaux
à Madagascar
Réponse à l'article de M. FIRINGA
Les détails signalés par M. FIRINGA dans
votre nô 54, sur la préparation des peaux à
Madagascar, sont très instructifs.
Le calcul du Malgache qui prépare des
cuirs salés secs est une indication suffi-
sante sur le profit qu'il en retire. La vente
en France montre un écart d'environ fr. 40
par 100 kg. en faveur des cuirs secs non
salés ; nous croyons néanmoins plus avan-
tageux pour l'importateur les salés secs
bien préparés.
L'échauffure qui se rencontre dans ces
cuirs ne se produirait guère si la durée du
transport en France pouvait être abrégée.
F. PUTHET & Cie.
Le Havre, 19 janvier 1906.
Jement saignées dès qu'elles atteignent un
diamètre suffisant (0ni20 à 011130).
A Pamanoekan-Tjiasem la récolte se fait
une fois par an, au mois de mai, de suite
après les grandes pluies, et bien qu'il n'y
ait jamais arrêt de végétation à Java, on
peut dire que c'est l'époque de l'année où
l'afflux de sève est le plus considérable dans
tous les organes de l'arbre.
La récolte dure environ un mois, en fai-
sant les incisions à cinq jours d'intervalle et
en ayant soin de ne jamais saigner dans les
cicatrices des jours précédents (1).
Le mode de saignée est primitif : à l'aide
d'une hachette, ou d'un couteau-sabre, l'in-
digène enlève une lanière d'écorce pour
laisser écouler le latex, celui-ci se coagule
sur l'arbre même en filaments qui sont en-
suite roulés en pelotes.
Apportées au campement des ouvriers, ces
pelotes, renfermant beaucoup de fragments
d'écorce, sont ouvertes par les femmes et
les enfants qui s'emploient de leur mieux,
lentement et patiemment à retirer ces corps
étrangers.
Après quoi ces fils de caoutchouc sont re-
faits en boules plus grosses et sont vendues
notamment à Amsterdam, sous le nom de
la propriété : Pamanoekan-Tjiasem.
Le rendement en caoutchouc brut ainsi
préparé varie de 200 grammes à 3 kilogram-
mes (rendements extrêmes) par arbre et par
année ; le rendement moyen est de 600 gr.
Le Caire, août 1905.
L. FAVRE.
Sur le dimorphisme des branches du
Castilloa elastica.
L'âge d'apparition des rameaux persistants.
Dans notre n° 50, en commentant la com-
munication de MM. CONDE FRÈRES, sur la
(1) C'est presque l'opposé de ce qui se fait pour YHevea
à Ceylan (Voir « J. d'A. T. Il n° 50 et précédents). Il n'est
pas prouvé d'ailleurs que ces Messieurs de Pamanoekan-
Tjiasem aient dit le dernier mot sur l'exploitation du Ficus.
— N. D. L. R.
culture du Castilloa elastica à Tacotalpa
(Mexique), nous rappellions que, d'après
WARBURG, cet arbre ne produit de rameaux
persistants qu'à partir de la quatrième ou
cinquième année ; ces rameaux étant seuls
propres à être bouturés. Les branches ca-
duques qui caractérisent les arbres plus
jeunes ne sont pas aptes, en effet, à fournir
des boutures. ,
,
M. AUGUSTE CHEVALIER nous fait obser-
ver à ce propos, qu'à l'île San-Thomé (Afri-
que occidentale portugaise) il a vu des ra-
meaux vrais, persistants, déjà sur des Cas-
tilloas de l'âge de deux ou trois ans. Ces
rameaux sont faciles à distinguer des autres
à première vue, par ce fait qu'ils sont
dressés. — A la fazenda de Port-Alègre, quand
-on a sectionné un rameau persistant, on
enduit la cicatrice produite sur le tronc d'un
badigeonnage de goudron qui empêche la
pénétratiou des parasites. Les boutures re-
prennent bien. C'est un noir qui est prépo-
sé à ce travail.
Nous recevrions volontiers, sur cette ques-
tion, les communications que voudront bien
nous adresser nos lecteurs possédant des
plantations de Castilloa.
A propos de la préparation des peaux
à Madagascar
Réponse à l'article de M. FIRINGA
Les détails signalés par M. FIRINGA dans
votre nô 54, sur la préparation des peaux à
Madagascar, sont très instructifs.
Le calcul du Malgache qui prépare des
cuirs salés secs est une indication suffi-
sante sur le profit qu'il en retire. La vente
en France montre un écart d'environ fr. 40
par 100 kg. en faveur des cuirs secs non
salés ; nous croyons néanmoins plus avan-
tageux pour l'importateur les salés secs
bien préparés.
L'échauffure qui se rencontre dans ces
cuirs ne se produirait guère si la durée du
transport en France pouvait être abrégée.
F. PUTHET & Cie.
Le Havre, 19 janvier 1906.
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