Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 janvier 1906 31 janvier 1906
Description : 1906/01/31 (A6,N55). 1906/01/31 (A6,N55).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783753
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
18 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE NI 5-li. - JANV. 1906
colte est considérée comme rémunératrice
lorsqu'elle atteint 20 tonnes, tandis que
12 tonnes n'ont rien de bien encourageant,
tout au moins au point de vue de la fécu-
lerie.
Dans un article paru dans le « Bulletin
Économique de'Madagascar(1)), M. LAGRIF-
FOUL, Administrateur des Colonies, fait en-
trer en ligne de compte, très justement, le
nombre de pieds à l'hectare, condition sur
laquelle nous avons déjà insisté ; elle est
liée, dans une certaine mesure, à la fertilité
du sol.
Les Betsimisaraka plantent à lm50 ou
lm75 d'écartement, soit 3.000 à 3.500 pieds à
l'hectare; dans les provinces Tsimihety, on
écarte les plants de 2 m. ou même 2m50 les
uns des autres, ne dépassant pas ainsi
2.000 pieds à l'hectare, quelquefois moins.
— D'autre part, M. LAGRIFFOUL estime que
si la culture était conduite par dès Euro-
péens, on pourrait, en terres bien travail-
lées, limiter l'espacement à 1 III 25 ou lm10, et
mettre de 7 à 8.000 pieds sur un hectare.
Ceci posé, les tubercules obtenus pèsent,
suivant, les variétés, de 4 à 8 kilos chaque.
Cela donnerait donc :
Poids desl RENDEMENT A L'HECTARE A RAISON DE
Poids des ————————————————————————————————————
tubercules 2000 pieds 13000 piedsj4000 pieds 16000 pieds 18000 pieds
4 kilos Il 8 tonnes 12 tonnes 16 tonnes 24 tonnes 32 tonnes
6 — 12 — 18 — 24 — 36 — 48 —
8 — 16 - 24 — 32 — 48 — 64 —
Il y a lieu, bien entendu, de ne pas tenir
compte des chiffres supérieurs, car il n'e
faut pas oublier que ce tableau est le pro-
duit d'une induction. Dans une récolte,
tous les tubercules ne pèseront pas 8 kilos,
et les 8.000 pieds ne lèveront pas tous.
Les chiffres moyens vont de 15 à 30 tonnes
(1) 1902, 4° trimestre.
et se rapprochent plutôt du dernier chiffre.
Cela nous paraît élevé; il est vrai que l'au-
teur se place dans les conditions d'une cul-
ture faite à l'européenne, en sol fertile ou
amendé et bien travaillé. Quoiqu'il en soit,
et nous appuyant sur les données de divers
auteurs se rapportante différents pays, nous
préférerions, pour une entreprise de ce
genre, ne pas tabler sur un chiffre maxi-
mum supérieur à 24 tonnes, avec une
moyenne de 18.
Une étude intéressante consisterait à exa-
miner à partir de quel chiffre le rapproche-
ment des pieds commence à influer défavo-
rablement sur le poids des tubercules par
pied.
Dans la dernière partie de l'étude de
M. LAGRIFFOUL, nous trouvons comme chif-
fre de rendement en fécule, 28 à 360/0, ainsi
décomposés :
21 à 26 ° 0 de fécule lre qualité
4,5 à 6 °/0 » » 2e »
2,5 à 4 °/0- » » 3e »
soit 28,0 à 36 de fécule totale
Ces chiffres, qui sont obtenus au labora-
toire, sur de petites quantités, sont natu-
rellement plutôt élevés, mais ils correspon-
dent bien à la moyenne de 28 0/0 à laquelle
nous pensons qu'il y aurait lieu de s'arrêter
si on avait, par exemple, un devis à fournir.
Nos lecteurs de Madagascar seront heu-
reux d'apprendre que, d'après une étude
publiée, il n'y a pas bien longtemps, dans
le « Tropenpflanzer », les bons maniocs de
Madagascar sont très supérieurs aux races
de la côte voisine, en particulier à celles de
l'Est Africain Allemand où des cultures
expérimentales et comparées ont été faites;
cette supériorité porte autant sur le rende-
ment brut que sur la richesse en fécule.
F. MAIN.
Caoutchouc d'Euphorbia abyssinica.
M. BALDRATI, le très actif et très savant
directeur de la Station agronomique d'As-
mara (Erythrée), nous avisait, en juillet 1905,
de la constitution d'une Société pour l'exploi-
tation de VEuphorbia abyssinica dont on
aurait fini par obtenir une gomme élas-
tique utilisable.
Nous n'avons pas eu d'autres nouvelles
depuis; nous serions très heureux d'en rece-
voir un échantillon du caoutchouc en ques-
tion.
colte est considérée comme rémunératrice
lorsqu'elle atteint 20 tonnes, tandis que
12 tonnes n'ont rien de bien encourageant,
tout au moins au point de vue de la fécu-
lerie.
Dans un article paru dans le « Bulletin
Économique de'Madagascar(1)), M. LAGRIF-
FOUL, Administrateur des Colonies, fait en-
trer en ligne de compte, très justement, le
nombre de pieds à l'hectare, condition sur
laquelle nous avons déjà insisté ; elle est
liée, dans une certaine mesure, à la fertilité
du sol.
Les Betsimisaraka plantent à lm50 ou
lm75 d'écartement, soit 3.000 à 3.500 pieds à
l'hectare; dans les provinces Tsimihety, on
écarte les plants de 2 m. ou même 2m50 les
uns des autres, ne dépassant pas ainsi
2.000 pieds à l'hectare, quelquefois moins.
— D'autre part, M. LAGRIFFOUL estime que
si la culture était conduite par dès Euro-
péens, on pourrait, en terres bien travail-
lées, limiter l'espacement à 1 III 25 ou lm10, et
mettre de 7 à 8.000 pieds sur un hectare.
Ceci posé, les tubercules obtenus pèsent,
suivant, les variétés, de 4 à 8 kilos chaque.
Cela donnerait donc :
Poids desl RENDEMENT A L'HECTARE A RAISON DE
Poids des ————————————————————————————————————
tubercules 2000 pieds 13000 piedsj4000 pieds 16000 pieds 18000 pieds
4 kilos Il 8 tonnes 12 tonnes 16 tonnes 24 tonnes 32 tonnes
6 — 12 — 18 — 24 — 36 — 48 —
8 — 16 - 24 — 32 — 48 — 64 —
Il y a lieu, bien entendu, de ne pas tenir
compte des chiffres supérieurs, car il n'e
faut pas oublier que ce tableau est le pro-
duit d'une induction. Dans une récolte,
tous les tubercules ne pèseront pas 8 kilos,
et les 8.000 pieds ne lèveront pas tous.
Les chiffres moyens vont de 15 à 30 tonnes
(1) 1902, 4° trimestre.
et se rapprochent plutôt du dernier chiffre.
Cela nous paraît élevé; il est vrai que l'au-
teur se place dans les conditions d'une cul-
ture faite à l'européenne, en sol fertile ou
amendé et bien travaillé. Quoiqu'il en soit,
et nous appuyant sur les données de divers
auteurs se rapportante différents pays, nous
préférerions, pour une entreprise de ce
genre, ne pas tabler sur un chiffre maxi-
mum supérieur à 24 tonnes, avec une
moyenne de 18.
Une étude intéressante consisterait à exa-
miner à partir de quel chiffre le rapproche-
ment des pieds commence à influer défavo-
rablement sur le poids des tubercules par
pied.
Dans la dernière partie de l'étude de
M. LAGRIFFOUL, nous trouvons comme chif-
fre de rendement en fécule, 28 à 360/0, ainsi
décomposés :
21 à 26 ° 0 de fécule lre qualité
4,5 à 6 °/0 » » 2e »
2,5 à 4 °/0- » » 3e »
soit 28,0 à 36 de fécule totale
Ces chiffres, qui sont obtenus au labora-
toire, sur de petites quantités, sont natu-
rellement plutôt élevés, mais ils correspon-
dent bien à la moyenne de 28 0/0 à laquelle
nous pensons qu'il y aurait lieu de s'arrêter
si on avait, par exemple, un devis à fournir.
Nos lecteurs de Madagascar seront heu-
reux d'apprendre que, d'après une étude
publiée, il n'y a pas bien longtemps, dans
le « Tropenpflanzer », les bons maniocs de
Madagascar sont très supérieurs aux races
de la côte voisine, en particulier à celles de
l'Est Africain Allemand où des cultures
expérimentales et comparées ont été faites;
cette supériorité porte autant sur le rende-
ment brut que sur la richesse en fécule.
F. MAIN.
Caoutchouc d'Euphorbia abyssinica.
M. BALDRATI, le très actif et très savant
directeur de la Station agronomique d'As-
mara (Erythrée), nous avisait, en juillet 1905,
de la constitution d'une Société pour l'exploi-
tation de VEuphorbia abyssinica dont on
aurait fini par obtenir une gomme élas-
tique utilisable.
Nous n'avons pas eu d'autres nouvelles
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