Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 janvier 1906 31 janvier 1906
Description : 1906/01/31 (A6,N55). 1906/01/31 (A6,N55).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783753
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
16 - JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 55 — JANV. 1906
pût cependant pas être appliquée en grand'
en raison de la difficulté de se-procu'rer des
greffons convenables et de mener l'opération
à'bonne fin.
C'est alors qu-e l'attention se porta sur
l'écussonnage ; le procédé employé pour le
càcaoyer fut essayé avec un succès immé-
diat. Aujourd'hui la greffe en écusson per-
met d'opérer avec la plus grande certitude
et de propager les meilleurs inuscadiers.
Avocatier. — Les auteurs du rapport esti-
ment qu'un commerce considérable pourrait
être développé avec les Etats-Unis, si les
cultivateurs de la Jamaïque voulaient se
donner la peine de greffer leurs avocatiers,
de façon à multiplier les variétés propres à
l'exportation ; il n'y on a qu'une ou deux.
L'opération est des plus simples et le procédé
absolument semblable à celui usité pour
écussonner les Citrus ; les gens du pays sem-
blent cependant n'en avoir aucune idée: -
Nous avons déjà eu l'occasion de nous occu-
per de l'amélioration de l'avocatier en ana-
lysant dans les noS- 45 et 53, la monogra-
phie de M. Pu. ROLFS, de Miami (Floride.)
O. L.
La Culture du Riz en Cochinchine
Services que pourraient y rendre des pompes d'irrigation, des faucheuses et des batteuses.
Par M. PARIS
Président de la Chambre d'Agriculture de Saïgon
L'excellent exposé que l'on va lire a été
présenté comme rapport dans la XIIe section
(Agronomie) du Congrès colonial, le 7 juin
1905. Nous nous attendions à le voir publié
dans les travaux du Congrès, mais le Secréta-
riat général des Congrès coloniaux français
n'a pu encore faire paraître autre chose qu'un
volume de généralités et de résumés. Dans ce
volume, sur 330 pp. environ, in 8°, la XIIe
section qui a été, cependant, l'une des plus
actives, n'a reçu en partage que 9 pp. Les
manuscrits très complets fo'urnis par les rap-
porteurs y ont dû être comprimés d'une'
façon si énergique qu'il en reste à peine le
plan général et les conclusions,
Nous ne pouvons malheureusement pas
nous substituer au Congrès et publier tous les
-rapports de la Section dans le «- J. d'A. T. »;
nous n'arrivons plus à y faire passer même
certains articles écrits exprès pour le Journal.
Nous sommes d'autant plus heureux de pou-
voir faire une exception pour le mémoire de
M.. PARIS, notre collaborateur de vieille date.
Tous ceux qui ont des intérêts du côté du riz,
le liront avec le plus grand profit. — N. D. L. R.
* *
La culture du riz en Cochinchine se fait
généralement à l'aide de charrues et de her-
ses rudimentaires, tout en bois, trainées par
des buffles.
Les champs carrés ou rectangulaires sont
entourés de talus servant le plus souvent à
la fois de digues pour retenir .l'eau néces-
saire au développement du riz et de limites à
la propriété.
Dès que les pluies sont tombées en quan-
tité suffisante pour amollir le sol durci par
5 à 6 mois de sécheresse, — en mai ordinai-
rement, — le cultivateur prépare avec soin
les terrains nécessaires aux semis. Rien
n'est négligé pour cette première partie de
la culture; fumure abondante, façons cul-
turales nombreuses, aplanissement du sol,
et apport d'eau en cas d'insuffisance des
pluies. Il serait à désirer que ces- soins
soient également donnés aux champs où les
jeunes plants de riz doivent être repiqués
six semaines après les semis; malheureu-
sement ce n'est pas le cas.
Un ou deux labours d'une profondeur le
plus souvent insuffisante et des hersages
pour enfouir ou enlever les herbes et ré-
duire en boue liquide, l'eau des pluies ou
pût cependant pas être appliquée en grand'
en raison de la difficulté de se-procu'rer des
greffons convenables et de mener l'opération
à'bonne fin.
C'est alors qu-e l'attention se porta sur
l'écussonnage ; le procédé employé pour le
càcaoyer fut essayé avec un succès immé-
diat. Aujourd'hui la greffe en écusson per-
met d'opérer avec la plus grande certitude
et de propager les meilleurs inuscadiers.
Avocatier. — Les auteurs du rapport esti-
ment qu'un commerce considérable pourrait
être développé avec les Etats-Unis, si les
cultivateurs de la Jamaïque voulaient se
donner la peine de greffer leurs avocatiers,
de façon à multiplier les variétés propres à
l'exportation ; il n'y on a qu'une ou deux.
L'opération est des plus simples et le procédé
absolument semblable à celui usité pour
écussonner les Citrus ; les gens du pays sem-
blent cependant n'en avoir aucune idée: -
Nous avons déjà eu l'occasion de nous occu-
per de l'amélioration de l'avocatier en ana-
lysant dans les noS- 45 et 53, la monogra-
phie de M. Pu. ROLFS, de Miami (Floride.)
O. L.
La Culture du Riz en Cochinchine
Services que pourraient y rendre des pompes d'irrigation, des faucheuses et des batteuses.
Par M. PARIS
Président de la Chambre d'Agriculture de Saïgon
L'excellent exposé que l'on va lire a été
présenté comme rapport dans la XIIe section
(Agronomie) du Congrès colonial, le 7 juin
1905. Nous nous attendions à le voir publié
dans les travaux du Congrès, mais le Secréta-
riat général des Congrès coloniaux français
n'a pu encore faire paraître autre chose qu'un
volume de généralités et de résumés. Dans ce
volume, sur 330 pp. environ, in 8°, la XIIe
section qui a été, cependant, l'une des plus
actives, n'a reçu en partage que 9 pp. Les
manuscrits très complets fo'urnis par les rap-
porteurs y ont dû être comprimés d'une'
façon si énergique qu'il en reste à peine le
plan général et les conclusions,
Nous ne pouvons malheureusement pas
nous substituer au Congrès et publier tous les
-rapports de la Section dans le «- J. d'A. T. »;
nous n'arrivons plus à y faire passer même
certains articles écrits exprès pour le Journal.
Nous sommes d'autant plus heureux de pou-
voir faire une exception pour le mémoire de
M.. PARIS, notre collaborateur de vieille date.
Tous ceux qui ont des intérêts du côté du riz,
le liront avec le plus grand profit. — N. D. L. R.
* *
La culture du riz en Cochinchine se fait
généralement à l'aide de charrues et de her-
ses rudimentaires, tout en bois, trainées par
des buffles.
Les champs carrés ou rectangulaires sont
entourés de talus servant le plus souvent à
la fois de digues pour retenir .l'eau néces-
saire au développement du riz et de limites à
la propriété.
Dès que les pluies sont tombées en quan-
tité suffisante pour amollir le sol durci par
5 à 6 mois de sécheresse, — en mai ordinai-
rement, — le cultivateur prépare avec soin
les terrains nécessaires aux semis. Rien
n'est négligé pour cette première partie de
la culture; fumure abondante, façons cul-
turales nombreuses, aplanissement du sol,
et apport d'eau en cas d'insuffisance des
pluies. Il serait à désirer que ces- soins
soient également donnés aux champs où les
jeunes plants de riz doivent être repiqués
six semaines après les semis; malheureu-
sement ce n'est pas le cas.
Un ou deux labours d'une profondeur le
plus souvent insuffisante et des hersages
pour enfouir ou enlever les herbes et ré-
duire en boue liquide, l'eau des pluies ou
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