Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 janvier 1906 31 janvier 1906
Description : 1906/01/31 (A6,N55). 1906/01/31 (A6,N55).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783753
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
14 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 55 — JANV. 1906
il .comporte simplement en plus un aspi-
rateur qui entraîne les balles afin que
seul le riz soit envoyé au polisseur. —
Disons tout, de suite que ce genre de ma-
chines ne comportant pas de séparateur pour
le paddy à repasser, brise beaucoup ; car on
augmente le serrage pour supprimer le
paddy dans le produit obtenu. Le polisseur est
basé sur le principe'des grands polisseurs
d'usines; il se compose d'un cylindre dans
lequel tourne rapidement un tambour garni
de peaux de mouton, libres sur trois de leurs
côtés.
Dans le modèle que nous avons examiné, le
même aspirateur recueillait les balles et les
produits du polissage, qu'il y aurait lieu,
croyons-nous, de séparer. Enfin l'appareil
était construit, comme presque tous les au-
tres d'ailleurs, avec bâti et coffrage en bois;
ce qui offre des désavantages pour les pays
tropicaux. Mais nous ne doutons pas que les
Américains ne soient disposés à modifier
leurs modèles, s'ils sentent qu'un nouveau
débouché est lié à ces modifications.
Le produit obtenu avec ces appareils est-il
identique à ceux que donnent les rizeries
industrielles? Pas complètement, bien qu'il
ait bonne apparence et puisse dans bien des
cas lutter sur le marché avec les produits si-
milaires. Aussi croyons-nous que les produc-
teurs pourraient arriver à livrer ce riz à des
sortes d'usines-finisseuses, installées dans
les ports d'embarquement, et qui donne-
raient au riz une dernière repasse ; ces usi-
nes pourraient avantageusement se charger
de l'emballage, de l'expédition et des opéra-
tions de vente soit pour leur propre compte,
soit pour celui des colons ; peut-être même
dans ce dernier-cas, y aurait-il intérêt pour
les colons à constituer des usines coopéra-
tives. F. MAIN,
Ingénieur-Agronome.
Sur quelques Greffes pratiquées à la Jamaïque
Ecussonnage du manguier, du cacaoyer, de l'avocatier,
du sapotiller et du muscadier aux Hope-Gardens, station d'essais du service botanique de l'île.
Par M. O. LABROY. D'après le Rapport 1903-1904.
Le « Rapport annuel 1903-1904, sur les
Jardins publics et les Plantations gouverne-
mentales de la Jamaïque » qui a déjà été
analysé, pour le reste, dans le n° 52 du « J.
d'A. T. », contient aussi le résultat des
expériences poursuivies à Hope Gardens,
sur le greffage de quelques arbres économi-
ques. Ce sujet offrant un caractère de grande
importance pour certains lecteurs du « J.
d'A., T. », nous donnons ci-après un aperçu
de ce qui a été fait et obtenu à la Jamaïque.
Manguier. — La mangue pourrait être
l'objet d'une exportation considérable si les
nombreux milliers d'arbres, de médiocre
valeur qui existent dans les plaines du sud
de la Jamaïque étaient améliorés par le
greffage. L'ancien mode de greffage par ap-
proche a été pratiqué aussi longtemps que
l'on a pu se procurer aisément de jeunes
arbres, mais il doit aujourd'hui faire place
à la greffe en écusson.
Des démonstrations pratiques ont' été fai-
tes aux jardiniers et des indications don-
nées dans une plaquette spéciale destinée
au grand public. Malgré ces efforts, peu de
progrès ont été faits, par les propriétaires
de terrains contenant des manguiers com- ,
muns, pour les écussonner avec de bonnes
variétés.
Parmi les arbres greffés à Hope en juillet
1903, l'un d'eux était un chicot, âgé de 50
ans ; ce chicot reçut 25 écussons qui tous
se sont remarquablement développés et
mesuraient, fin mars 1904, 4 à 5 pieds de
long.
Des manguiers de toutes dimensions furent
il .comporte simplement en plus un aspi-
rateur qui entraîne les balles afin que
seul le riz soit envoyé au polisseur. —
Disons tout, de suite que ce genre de ma-
chines ne comportant pas de séparateur pour
le paddy à repasser, brise beaucoup ; car on
augmente le serrage pour supprimer le
paddy dans le produit obtenu. Le polisseur est
basé sur le principe'des grands polisseurs
d'usines; il se compose d'un cylindre dans
lequel tourne rapidement un tambour garni
de peaux de mouton, libres sur trois de leurs
côtés.
Dans le modèle que nous avons examiné, le
même aspirateur recueillait les balles et les
produits du polissage, qu'il y aurait lieu,
croyons-nous, de séparer. Enfin l'appareil
était construit, comme presque tous les au-
tres d'ailleurs, avec bâti et coffrage en bois;
ce qui offre des désavantages pour les pays
tropicaux. Mais nous ne doutons pas que les
Américains ne soient disposés à modifier
leurs modèles, s'ils sentent qu'un nouveau
débouché est lié à ces modifications.
Le produit obtenu avec ces appareils est-il
identique à ceux que donnent les rizeries
industrielles? Pas complètement, bien qu'il
ait bonne apparence et puisse dans bien des
cas lutter sur le marché avec les produits si-
milaires. Aussi croyons-nous que les produc-
teurs pourraient arriver à livrer ce riz à des
sortes d'usines-finisseuses, installées dans
les ports d'embarquement, et qui donne-
raient au riz une dernière repasse ; ces usi-
nes pourraient avantageusement se charger
de l'emballage, de l'expédition et des opéra-
tions de vente soit pour leur propre compte,
soit pour celui des colons ; peut-être même
dans ce dernier-cas, y aurait-il intérêt pour
les colons à constituer des usines coopéra-
tives. F. MAIN,
Ingénieur-Agronome.
Sur quelques Greffes pratiquées à la Jamaïque
Ecussonnage du manguier, du cacaoyer, de l'avocatier,
du sapotiller et du muscadier aux Hope-Gardens, station d'essais du service botanique de l'île.
Par M. O. LABROY. D'après le Rapport 1903-1904.
Le « Rapport annuel 1903-1904, sur les
Jardins publics et les Plantations gouverne-
mentales de la Jamaïque » qui a déjà été
analysé, pour le reste, dans le n° 52 du « J.
d'A. T. », contient aussi le résultat des
expériences poursuivies à Hope Gardens,
sur le greffage de quelques arbres économi-
ques. Ce sujet offrant un caractère de grande
importance pour certains lecteurs du « J.
d'A., T. », nous donnons ci-après un aperçu
de ce qui a été fait et obtenu à la Jamaïque.
Manguier. — La mangue pourrait être
l'objet d'une exportation considérable si les
nombreux milliers d'arbres, de médiocre
valeur qui existent dans les plaines du sud
de la Jamaïque étaient améliorés par le
greffage. L'ancien mode de greffage par ap-
proche a été pratiqué aussi longtemps que
l'on a pu se procurer aisément de jeunes
arbres, mais il doit aujourd'hui faire place
à la greffe en écusson.
Des démonstrations pratiques ont' été fai-
tes aux jardiniers et des indications don-
nées dans une plaquette spéciale destinée
au grand public. Malgré ces efforts, peu de
progrès ont été faits, par les propriétaires
de terrains contenant des manguiers com- ,
muns, pour les écussonner avec de bonnes
variétés.
Parmi les arbres greffés à Hope en juillet
1903, l'un d'eux était un chicot, âgé de 50
ans ; ce chicot reçut 25 écussons qui tous
se sont remarquablement développés et
mesuraient, fin mars 1904, 4 à 5 pieds de
long.
Des manguiers de toutes dimensions furent
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