Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 janvier 1906 31 janvier 1906
Description : 1906/01/31 (A6,N55). 1906/01/31 (A6,N55).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783753
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
12 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 55 — JANV. 1906
couve un petit feu de charbon de bois.
Lorsque les galettes ne paraissent plus hu-
mides, on les suspend dans une chambre
bien aérée, pour achever la dessiccation.
Le lendemain de la saignée on récolte le
caoutchouc resté figé sur le tronc; on peut
l'en retirer facilement en longs filaments que
l'on enroule en boules ; c'est ce qui consti-
tue les « scraps ».
Pour l'expédition on met les galettes de
caoutchouc l'une sur l'autre dans une caisse,
après les avoir d'abord débarrassées des moi-
sissures en les frottant avec un peu d'alcool.
Les gâteaux prennent avec le temps une
couleur d'ambre jaune qui devient de plus
en plus foncée.
W. R. TROMP DE HAAS.
Buitenzorg, Java, 18 oct. 1905.
La Décortication du Riz sur la Plantation
L'opinion des spécialistes italiens. - La question du glaçage. — Les « Plantation
Rice Hullers » des fabricants américains. — Les usines « finisseuses».
Par M. F. MAIN.
En publiant, dans le n° 48, une étude de
M. V. GOBBETTI sur l'outillage des rizières
en Italie, le « Journal d'Agriculture Tropi-
cale » a cru devoir exposer à ses lecteurs
que, tout en ayant l'air de s'attaquer à une
question industrielle, il restait expressément
dans le cadre agricole qu'il s'était imposé,
et que la décortication du riz pouvait légiti-
mement intéresser le producteur, cette opé-
ration devant, dans bien des cas, rentrer
plus ou moins dans ses attributions.
Nous trouvons dans l' « Alba Agricola » du
15 janvier 1904, dans l'article de M. L. FOR-
NACIARI, intitulé : Production de riz blanc
par l'agriculteur, plusieurs points qui vien-
nent à l'appui de notre thèse.
Nous y voyons la production du riz en Ita-
lie envisagée à deux points devue': au point
de vue de la consommation intérieure et de
l'exportation.
En ce qui concerne la consommation in-
térieure, M. FORNACIARI voit très bien l'agri-
culteur produire lui-même le riz décorti-
qué, et les avantages'qu'il y trouve sont de
deux ordres :
La décortication, dit-il, utilisera une
force hydraulique que l'on trouve à peu
près dans toutes les fermes, et qui, autre-
ment, resterait sans emploi pendant une
bonne partie de l'année. La décortication en
elle-même coûtera donc assez peu de chose.
_■ L'agriculteur en retirera en outre l'avantage
de garder sur la propriété les balles, les bri-
sures, les petits riz, qui peuvent, soit être
avantageusement donnés au bétail (on sait
que la balle de riz a sensiblement la valeur
nutritive de la paille d'avoine), soit être res-
titués au sol sous forme de composts, de
cendres, etc.
Au point de vue commercial, l'avantage;
est plus sensible encore. Le producteur, qui
ne pourrait pas vendre le paddy par petites
quantités de quelques quintaux sans se faire
imposer des prix désastreux, trouvera au
contraire facilement l'écoulement, par fai-
bles quantités, du riz décortiqué. Pouvant
fractionner ses ventes, il pourra, d'autre
part, souvent eh obtenir un meilleur prix.
Certains riziculteurs, qui envoient chaque
semaine au marché quelques sacs de riz dé-
cortiqué, se trouvent, en fin d'année, avoir
fait une meilleure opération que s'ils
avaient vendu leur paddy brut par fortes
quantités, par exemple par wagons complets.
Ce riz, décortiqué, mais non glacé, trou-
vera-t-il auprès des consommateurs la fa-
veur dont jouit le riz glacé qu'ils sont habi-
tués à se procurer? Poser cette question,
c'est soulever à nouveau le problèmedelasu-
périorité du riz non glacé, encore en posses-
sion de ses graisses et de ses essences, plus
savoureux et plus nutritif. Il y a déjà pas
couve un petit feu de charbon de bois.
Lorsque les galettes ne paraissent plus hu-
mides, on les suspend dans une chambre
bien aérée, pour achever la dessiccation.
Le lendemain de la saignée on récolte le
caoutchouc resté figé sur le tronc; on peut
l'en retirer facilement en longs filaments que
l'on enroule en boules ; c'est ce qui consti-
tue les « scraps ».
Pour l'expédition on met les galettes de
caoutchouc l'une sur l'autre dans une caisse,
après les avoir d'abord débarrassées des moi-
sissures en les frottant avec un peu d'alcool.
Les gâteaux prennent avec le temps une
couleur d'ambre jaune qui devient de plus
en plus foncée.
W. R. TROMP DE HAAS.
Buitenzorg, Java, 18 oct. 1905.
La Décortication du Riz sur la Plantation
L'opinion des spécialistes italiens. - La question du glaçage. — Les « Plantation
Rice Hullers » des fabricants américains. — Les usines « finisseuses».
Par M. F. MAIN.
En publiant, dans le n° 48, une étude de
M. V. GOBBETTI sur l'outillage des rizières
en Italie, le « Journal d'Agriculture Tropi-
cale » a cru devoir exposer à ses lecteurs
que, tout en ayant l'air de s'attaquer à une
question industrielle, il restait expressément
dans le cadre agricole qu'il s'était imposé,
et que la décortication du riz pouvait légiti-
mement intéresser le producteur, cette opé-
ration devant, dans bien des cas, rentrer
plus ou moins dans ses attributions.
Nous trouvons dans l' « Alba Agricola » du
15 janvier 1904, dans l'article de M. L. FOR-
NACIARI, intitulé : Production de riz blanc
par l'agriculteur, plusieurs points qui vien-
nent à l'appui de notre thèse.
Nous y voyons la production du riz en Ita-
lie envisagée à deux points devue': au point
de vue de la consommation intérieure et de
l'exportation.
En ce qui concerne la consommation in-
térieure, M. FORNACIARI voit très bien l'agri-
culteur produire lui-même le riz décorti-
qué, et les avantages'qu'il y trouve sont de
deux ordres :
La décortication, dit-il, utilisera une
force hydraulique que l'on trouve à peu
près dans toutes les fermes, et qui, autre-
ment, resterait sans emploi pendant une
bonne partie de l'année. La décortication en
elle-même coûtera donc assez peu de chose.
_■ L'agriculteur en retirera en outre l'avantage
de garder sur la propriété les balles, les bri-
sures, les petits riz, qui peuvent, soit être
avantageusement donnés au bétail (on sait
que la balle de riz a sensiblement la valeur
nutritive de la paille d'avoine), soit être res-
titués au sol sous forme de composts, de
cendres, etc.
Au point de vue commercial, l'avantage;
est plus sensible encore. Le producteur, qui
ne pourrait pas vendre le paddy par petites
quantités de quelques quintaux sans se faire
imposer des prix désastreux, trouvera au
contraire facilement l'écoulement, par fai-
bles quantités, du riz décortiqué. Pouvant
fractionner ses ventes, il pourra, d'autre
part, souvent eh obtenir un meilleur prix.
Certains riziculteurs, qui envoient chaque
semaine au marché quelques sacs de riz dé-
cortiqué, se trouvent, en fin d'année, avoir
fait une meilleure opération que s'ils
avaient vendu leur paddy brut par fortes
quantités, par exemple par wagons complets.
Ce riz, décortiqué, mais non glacé, trou-
vera-t-il auprès des consommateurs la fa-
veur dont jouit le riz glacé qu'ils sont habi-
tués à se procurer? Poser cette question,
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périorité du riz non glacé, encore en posses-
sion de ses graisses et de ses essences, plus
savoureux et plus nutritif. Il y a déjà pas
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