Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 janvier 1906 31 janvier 1906
Description : 1906/01/31 (A6,N55). 1906/01/31 (A6,N55).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783753
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
10 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 55 — JANV. 1906
nisée ces temps-ci par les expérimentateurs
les plus qualifiés de l'Extrême-Orient anglais.
N. i). L. R.
*
* *
Comme vous savez, on calcule ordinaire-
ment le rendement des arbres à caoutchouc
à tant par arbre; à mon avis, ce n'est pas
ce qu'il faut en cas d'expériences compara-
tives, car j'ai remarqué qu'il y a de grandes
différences individuelles entre les Heveas
quant à la production de caoutchouc (1). Il
en résulte, lorsqu'on suit le procédé que je
critique, des erreurs d'appréciation des plus
fâcheuses.
Il m'est arrivé, par exemple, que tel grand
arbre du Jardin d'Essais donna, en chiffres
absolus, plus de caoutchouc qu'un petit de
la même plantation (1) ; mais si l'on réduit
la production à l'unité de surface saignée
on voit que le petit arbre est plus riche en
caoutchouc que le grand (2). C'est très im-
portant à savoir pour la sélection des arbres
en vue de la création d'une race à grands
rendements.
Car il convient de choisir de préférence,
pour la propagation, les semences des arbres
qui donnent le plus de caoutchouc par unité
de surface productrice. Dans le cas cité
le petit arbre qui accuse un si bon rende-
ment par unité de surface productrice, est
resté en arrière sous le rapport de la crois-
sance, par comparaison avec le grand ar-
bre qui est de même âge. Mais si l'on cul-
tive bien les Heveas et si on ne commet pas
de fautes dans la méthode de culture, on
aura en son pouvoir le moyen d'obtenir, avec
la semence donnée, rien que de grands
arbres (3).
Pour comparer le rendement individuel
(1) Voir mes articles dans « Teysmannia » Tome XII,
802; XIII, 267, 600; XV, 255; XVI, 179.
(2) On ignore encore la cause de ces différences, nous
fait remarquer l'auteur. Mais ne tiendrait-elle pas, en
partie du moins, au phénomène de la résorption inégale
des cloisons, comme l'expose M. PARKIN dans notre n°54?
N. n. J.. R
(3) Pour obtenir la plus grande production possible par
surface cultivée, il est cependantléyidemment préférable
d'y avoir beaucoup do petits arbres plutôt qu'un petit
nombre de grands.
de différents arbres, il faudra en premier
lieu arrêter une méthode de saignée. Il est
évident que l'on ne saurait comparer, en vue
de sélection, les arbres saignés par des mé-
thodes différentes.
Si on ne saigne'que la moitié du pour-
tour on pourra considérer comme surface
productrice-la surface d'un cône tronqué,
soit entier soit la moitié seulement; mais
ayant choisi l'un ou l'autre, on devra tou-
jours suivre le même calcul dans toutes ses
comparaisons.
Par les calculs à l'unité de surface pro-
ductrice, on pourra apporter de la clarté
dans différentes questions; par exemple,
touchant la richesse du latex des Heveas,
les meilleures méthodes de saignée, le mo-
ment le plus propice pour cette opération, etc.
Il faut que je vous donne à présent quel-
ques détails sur la méthode de saigner les
Heveas que j'ai adoptée pour ma part :
La saignée n'en vaut la peine que pour la
partie inférieure du tronc, jusqu'à la hauteur
FIG. 1
de lm50. On com-
mence par mesurer
la circonférence des
troncs à cette hau-
teur de lni50. Ceci
fait, on calcule com-
bien d'incisions ver-
ticales on pourra
faire sur chaque
tronc ; en effet, le
milieu d'une inci-
sion doit être toujours à 25 cm. du milieu de la
prochaine. Prenons un arbre dont le contour
soit, à lm50 du sol,
égal à 0m99 ; nous
pourrons alors pra-
tiquer 4 séries d'in-
cisions (æz, voir
fig. 1 et 2).
Lafig.l représen-
te le profil de la par-
tie du tronc qu'il
s'agit de saigner.
La fig. 2 en est le
FIG. 2.
développement.
Le pourtour du tronc BC étant divisé en
nisée ces temps-ci par les expérimentateurs
les plus qualifiés de l'Extrême-Orient anglais.
N. i). L. R.
*
* *
Comme vous savez, on calcule ordinaire-
ment le rendement des arbres à caoutchouc
à tant par arbre; à mon avis, ce n'est pas
ce qu'il faut en cas d'expériences compara-
tives, car j'ai remarqué qu'il y a de grandes
différences individuelles entre les Heveas
quant à la production de caoutchouc (1). Il
en résulte, lorsqu'on suit le procédé que je
critique, des erreurs d'appréciation des plus
fâcheuses.
Il m'est arrivé, par exemple, que tel grand
arbre du Jardin d'Essais donna, en chiffres
absolus, plus de caoutchouc qu'un petit de
la même plantation (1) ; mais si l'on réduit
la production à l'unité de surface saignée
on voit que le petit arbre est plus riche en
caoutchouc que le grand (2). C'est très im-
portant à savoir pour la sélection des arbres
en vue de la création d'une race à grands
rendements.
Car il convient de choisir de préférence,
pour la propagation, les semences des arbres
qui donnent le plus de caoutchouc par unité
de surface productrice. Dans le cas cité
le petit arbre qui accuse un si bon rende-
ment par unité de surface productrice, est
resté en arrière sous le rapport de la crois-
sance, par comparaison avec le grand ar-
bre qui est de même âge. Mais si l'on cul-
tive bien les Heveas et si on ne commet pas
de fautes dans la méthode de culture, on
aura en son pouvoir le moyen d'obtenir, avec
la semence donnée, rien que de grands
arbres (3).
Pour comparer le rendement individuel
(1) Voir mes articles dans « Teysmannia » Tome XII,
802; XIII, 267, 600; XV, 255; XVI, 179.
(2) On ignore encore la cause de ces différences, nous
fait remarquer l'auteur. Mais ne tiendrait-elle pas, en
partie du moins, au phénomène de la résorption inégale
des cloisons, comme l'expose M. PARKIN dans notre n°54?
N. n. J.. R
(3) Pour obtenir la plus grande production possible par
surface cultivée, il est cependantléyidemment préférable
d'y avoir beaucoup do petits arbres plutôt qu'un petit
nombre de grands.
de différents arbres, il faudra en premier
lieu arrêter une méthode de saignée. Il est
évident que l'on ne saurait comparer, en vue
de sélection, les arbres saignés par des mé-
thodes différentes.
Si on ne saigne'que la moitié du pour-
tour on pourra considérer comme surface
productrice-la surface d'un cône tronqué,
soit entier soit la moitié seulement; mais
ayant choisi l'un ou l'autre, on devra tou-
jours suivre le même calcul dans toutes ses
comparaisons.
Par les calculs à l'unité de surface pro-
ductrice, on pourra apporter de la clarté
dans différentes questions; par exemple,
touchant la richesse du latex des Heveas,
les meilleures méthodes de saignée, le mo-
ment le plus propice pour cette opération, etc.
Il faut que je vous donne à présent quel-
ques détails sur la méthode de saigner les
Heveas que j'ai adoptée pour ma part :
La saignée n'en vaut la peine que pour la
partie inférieure du tronc, jusqu'à la hauteur
FIG. 1
de lm50. On com-
mence par mesurer
la circonférence des
troncs à cette hau-
teur de lni50. Ceci
fait, on calcule com-
bien d'incisions ver-
ticales on pourra
faire sur chaque
tronc ; en effet, le
milieu d'une inci-
sion doit être toujours à 25 cm. du milieu de la
prochaine. Prenons un arbre dont le contour
soit, à lm50 du sol,
égal à 0m99 ; nous
pourrons alors pra-
tiquer 4 séries d'in-
cisions (æz, voir
fig. 1 et 2).
Lafig.l représen-
te le profil de la par-
tie du tronc qu'il
s'agit de saigner.
La fig. 2 en est le
FIG. 2.
développement.
Le pourtour du tronc BC étant divisé en
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