Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-12-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 décembre 1900 05 décembre 1900
Description : 1900/12/05 (A4,N66,T7). 1900/12/05 (A4,N66,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783701
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 731
Il est possible de faire prendre à la fève du Libéria la couleur bleu-gris du
café Java. Le moyen consiste à cuire le café dans de l'eau, à l'étuver ou à le
chauffer à 100° dans une atmosphère chargée de vapeurs d'eau; on peut sou-
mettre à ce traitement les cerises ou le café dépulpé, indifféremment. Pour-ma
part, je ne suis pas encore arrivé à obtenir par ce procédé une belle couleur
uniforme, je n'ai jamais obtenu que des fèves plus ou moins mouchetées ; mais
je me suis laissé dire qu'il existe des manières de faire qui fournissent une
coloration bonne ; je n'ai pas vu moi-même de ces cafés. »
D'autre part, la Belgique Coloniale, a publié récemment l'information suivante :
Un planteur écrivait dernièrement au Soerah. Hblad. « qu'après avoir préparé le
Un planteur écrivait dernièrement au
café de la manière qu'on croyait être la meilleure, il fallait le laisser moisir
quelque peu, puis le soumettre à nouveau au lavage et au séchage ». Quoi qu'il
en soit de cette dernière assertion, elle est à rapprocher de ce que disait à ce
sujet le Dr Kramers dans le dernier volume de ses Communications du Jardin
Botanique de l'État (Mededeelingen uit's Lands Plantentuin) : « Dans une plantation
du Java central il y avait une partie de café dont on n'avait pas à enlever la
parche,. ni par l'épluchage ni par le pilon. L'administrateur se décida, enfin, à
soumettre le café de nouveau, durant cinq minutes, à un lavage, puis au séchage
dans le séchoir. La parche s'enleva, mais le café était tellement taché qu'il était
invendable. On le mit en magasin, mais, s'étant mis à moisir et ne pouvant le
.garder éternellement, on l'expédia en Europe. Au grand étonnement de l'admi-
nistrateur de la plantation, ce café fut vendu à un prix très élevé et on reçut de
la part de plusieurs planteurs des demandes de renseignements sur la manière
de préparation de ce café. Le même cas s'est présenté également pour du café
soi-disant avarié provenant d'une plantation du Java occidental. »
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
- Le consul anglais à Bahia écrit (« The Board of Trade Journal », n° 191, p. 208) : « Je
connais un planteur qui a planté 100.000 Manihot Glaziovii (« maniçoba ») et qui a l'intention
d'aller jusqu'au million. »
— Le Jardin botanique de Calcutta a fait parvenir à Trinidad une collection des variétés de
mangues cultivées dans l'Inde septentrionale et dans le Bengale.
— M. GAGE, conservateur de l'herbier du Jardin botanique de Calcutta, fait une enquête survies
maladies de la canne à sucre dans le Bengale.
— Le Jardin colonial de Paris a expédié au Jardin d'essais de Sor (Sénégal), entre autres
plants et graines, 1.500 bulbilles de chanvre de sisal (Agave rigida) et 4.000 bulbilles de Fourcroya
gigantea; ces bulbilles ont parfaitement repris et seront réparties dans les cercles au début de
l'hivernage. « En mars, le jardin a fait 3.000 boutures de Manulea, plante qui forme des haies
vives impénétrables. » Ces informations sont empruntées au rapport de M. PERRUCHOT tel qu'il a
été reproduit par la « Quinzaine coloniale » (no R:j, p. 416-418).
8. j, p. 416-4J8).
- Extrait du « India Rubber "World » de juillet (p. 275) : « Dernièrement, un chargement
entier de caoutchouc de Ceara a été refusé à Londres avec cet avis que c'était un caoutchouc trop
inférieur. » La Rédaction trouve celte nouvelle décourageante pour les cultivateurs du caout-
choutier de Ceara (Manihot Glaziovii); mais ne peut-on pas admettre que les producteurs
aient commis quelque grave erreur de préparation n'ayant rien à voir avec l'espèce botanique? De
toute façon, il faudrait de plus amples détails pour pouvoir juger le cas en toute sécurité.
- Nous relevons dans le (t Indian Gardening et Planting » du 28 juin cette appréciation
Il est possible de faire prendre à la fève du Libéria la couleur bleu-gris du
café Java. Le moyen consiste à cuire le café dans de l'eau, à l'étuver ou à le
chauffer à 100° dans une atmosphère chargée de vapeurs d'eau; on peut sou-
mettre à ce traitement les cerises ou le café dépulpé, indifféremment. Pour-ma
part, je ne suis pas encore arrivé à obtenir par ce procédé une belle couleur
uniforme, je n'ai jamais obtenu que des fèves plus ou moins mouchetées ; mais
je me suis laissé dire qu'il existe des manières de faire qui fournissent une
coloration bonne ; je n'ai pas vu moi-même de ces cafés. »
D'autre part, la Belgique Coloniale, a publié récemment l'information suivante :
Un planteur écrivait dernièrement au Soerah. Hblad. « qu'après avoir préparé le
Un planteur écrivait dernièrement au
café de la manière qu'on croyait être la meilleure, il fallait le laisser moisir
quelque peu, puis le soumettre à nouveau au lavage et au séchage ». Quoi qu'il
en soit de cette dernière assertion, elle est à rapprocher de ce que disait à ce
sujet le Dr Kramers dans le dernier volume de ses Communications du Jardin
Botanique de l'État (Mededeelingen uit's Lands Plantentuin) : « Dans une plantation
du Java central il y avait une partie de café dont on n'avait pas à enlever la
parche,. ni par l'épluchage ni par le pilon. L'administrateur se décida, enfin, à
soumettre le café de nouveau, durant cinq minutes, à un lavage, puis au séchage
dans le séchoir. La parche s'enleva, mais le café était tellement taché qu'il était
invendable. On le mit en magasin, mais, s'étant mis à moisir et ne pouvant le
.garder éternellement, on l'expédia en Europe. Au grand étonnement de l'admi-
nistrateur de la plantation, ce café fut vendu à un prix très élevé et on reçut de
la part de plusieurs planteurs des demandes de renseignements sur la manière
de préparation de ce café. Le même cas s'est présenté également pour du café
soi-disant avarié provenant d'une plantation du Java occidental. »
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
- Le consul anglais à Bahia écrit (« The Board of Trade Journal », n° 191, p. 208) : « Je
connais un planteur qui a planté 100.000 Manihot Glaziovii (« maniçoba ») et qui a l'intention
d'aller jusqu'au million. »
— Le Jardin botanique de Calcutta a fait parvenir à Trinidad une collection des variétés de
mangues cultivées dans l'Inde septentrionale et dans le Bengale.
— M. GAGE, conservateur de l'herbier du Jardin botanique de Calcutta, fait une enquête survies
maladies de la canne à sucre dans le Bengale.
— Le Jardin colonial de Paris a expédié au Jardin d'essais de Sor (Sénégal), entre autres
plants et graines, 1.500 bulbilles de chanvre de sisal (Agave rigida) et 4.000 bulbilles de Fourcroya
gigantea; ces bulbilles ont parfaitement repris et seront réparties dans les cercles au début de
l'hivernage. « En mars, le jardin a fait 3.000 boutures de Manulea, plante qui forme des haies
vives impénétrables. » Ces informations sont empruntées au rapport de M. PERRUCHOT tel qu'il a
été reproduit par la « Quinzaine coloniale » (no R:j, p. 416-418).
8. j, p. 416-4J8).
- Extrait du « India Rubber "World » de juillet (p. 275) : « Dernièrement, un chargement
entier de caoutchouc de Ceara a été refusé à Londres avec cet avis que c'était un caoutchouc trop
inférieur. » La Rédaction trouve celte nouvelle décourageante pour les cultivateurs du caout-
choutier de Ceara (Manihot Glaziovii); mais ne peut-on pas admettre que les producteurs
aient commis quelque grave erreur de préparation n'ayant rien à voir avec l'espèce botanique? De
toute façon, il faudrait de plus amples détails pour pouvoir juger le cas en toute sécurité.
- Nous relevons dans le (t Indian Gardening et Planting » du 28 juin cette appréciation
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