Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1900-12-05

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 05 décembre 1900 05 décembre 1900

Description : 1900/12/05 (A4,N66,T7). 1900/12/05 (A4,N66,T7).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783701

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

716 REVUE DES CULTURES COLONIALES

de jute. Les indigènes mangent ses feuilles comme celles du zélou. Ses graines
seraient purgatives.

NOMS SONGHAÏS
Albarcante. Balsamodendron ofricanum. — Déjà cité.

Bahni. Acacia Adansonii. — Déjà cité.

Blankaïdié. Bassia Parlai. — Déjà cité.

Déligua. Acacia Verelc. — Déjà cité.

Dindji. - Landolphia à caoutchouc abondant sur les bords du Niger, de Fara-
bongo à Arabébé (L. Desplagnes). Ce Landolphia pourrait être essayé en Algérie
et en Tunisie, dans la région du dattier.

Farka soubou. Mot à mot : l'herbe aux ânes. Orge. — Signalée dans la région
de Tombouctou par MM. Baillaud et Chevalier.

Karkatabiné. Mot à mot : frappe le cœur "malade. Cassia obovata. - Fournit
une grande partie du séné du commerce.

Malkama. Blé. — Déjà cité.

VUILLET,
Ingénieur agronome,

Directeur p. i. des stations agronomiques du Niger.

KaLti, 8 octobre 1900.

VARIÉTÉS

LA GUTTA-PERCHA

(Suite) (1)

CULTURE DE LA GUTTA-PERCHA

En 1847, le jardin botanique de Kew reçut environ deux douzaines de jeunes
arbres à gutta-percha. Il en existait encore un en 1860 dans les serres, mais il
semble n'avoir été considéré que comme une curiosité.

Dès 1848, de sérieux essais de plantation furent entrepris dans l'île de Singa-
pore où sept plantations furent établies par Oxley, Montgomerie, d'Almeida et
d'autres, mais elles tombèrent successivement aux mains des Chinois qui les
remplacèrent par des cultures plus rémunératrices. La plantation du Dr Oxley
était pourvue de plantes provenant de la forêt de Bukit Timat, c'est-à-dire de la
meilleure sorte. Mais il parait que les autres plantations avaient surtout été cou-
vertes, par erreur, d'une sorte de Ficus.

De la plantation de 4.000 arbres, établie par sir José d'Almeida, à Serangong,
il existait encore quelques spécimens adultes en 1888, mais ils étaient alors à la
veille de disparaître. Actuellement il n'y a plus que quelques arbres dans le nord
de l'île. Leur latex est utilisé par les Chinois pour falsifier l'opium.

Le jardin botanique de Buitenzorg reçut un certain nombre de jeunes Iso-
nandra de Singapore en 1847. La moitié en vivait encore deux ans plus tard. En
1883, deux d'entre ces derniers donnèrent des fruits etdes graines en abondance
et, en février de l'année suivante, on planta, dans le GiiUuurtuiii de Tjikeumeuh,
150 plantes provenant de ces graines.

(1) Voir Bulletin de la Société d'Etudes coloiales.

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