Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1900-12-05

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 05 décembre 1900 05 décembre 1900

Description : 1900/12/05 (A4,N66,T7). 1900/12/05 (A4,N66,T7).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783701

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

QUELQUES PLANTES INTÉRESSANTES DE LA VALLÉE DU NIGER 745

racine est employée comme laxatif par les indigènes. L'amande est oléagineuse.

Séné. Ximenia sp. — Fruit comestible, mais très astringent. L'infusion des
feuilles est laxative.

Serret. Ficus tomentosa, parasite du karité. — Donne un produit intermédiaire
entre le caoutchouc et la gutta, qui est malléable à la température ordinaire.

Sira. Nicotiana rustica. — Cultivé par les indigènes qui préparent avec ses
feuilles du tabac à fumer et du tabac à priser.

Sira. Adansonia digitata. - Tronc énorme. Les feuilles pilées forment la sauce
de certains mets indigènes (sira mougou, pour manger la bouillie de mil). Pulpe
intérieure du fruit mangée par les indigènes. Écorce et feuilles fébrifuges
(Adanson et Dr Duchassaing). Les indigènes font des cordes avec les fibres de
l'écorce en contact avec le bois.

Siri. Acaciafasciculata. — Bois dur, bon pour la charpente, donne un excellent
charbon.

f
Sosso. Dolichos unguiculatus. — Légume cultivé par les indigènes. Les graines
mûres sont très amères, mais les gousses 'sont bonnes, mangées comme haricots
verts.,
Soubarabana. — Ricin à grains très petits. Spontané autour des villages.

Souma diala. Abelmoschus moschatus. — Graine à odeur musquée, utilisée en
parfumerie.

Sounsou. Diospyros mabolo Afz. — Beau bois, dur, bon pour la charpente.

Pulpe du fruit sucrée, agréable, On pourrait essayer de greffer dessus les kakis.

Tamaro. Phœnix dactylifera. — On rencontre des dattiers jusque dans les vil-
lages du Bélédougou (Banamba, Touba, Nyamina, Bamako).

Tali. Erythrophlœum guineense. — L'écorce est employée par certaines peu-
plades de la côte occidentale comme poison d'épreuve : d'après la croyance
populaire, les sorciers seuls peuvent craindre l'effet vénéneux du tali. Cette
écorce renferme un alcaloïde qui est un poison du cœur. Elle donnerait une
matière colorante rouge (P. Sébire).

Tétou. Parinarium senegalense. - Son fruit, qui ressemble extérieurement à une
pomme, est comestible. Les indigènes mâchent les feuilles pour combattre les
maux de dents.

Tiga. Arachide. — Cultivée en grand par les indigènes qui font entrer ses fruits
dans leur alimentation et s'en servent pour fabriquer de l'huile (tiga toulou) et
du savon.

Tiga ninkrou. Voandzeia subterranea (du Petit-Thouars). — Excellent légume
cultivé par les indigènes.

Tomboro. Zizyiphas orthacanta. - Fruit comestible. Sur lui vit le Bombyx
Faïdherbii, le ver à soie du Soudan.

Touro. Ficus sycomorus. — Bois tendre et léger. Fruit mangé par les indigènes.

Latex sans valeur.

Tumbin. Tamarinclus indica. — Ses gousses renferment une pulpe rafraîchis-
sante, mais très acide et laxative'. Les indigènes conservent cette pulpe sous
forme de boules séchées au soleil. On en importe de grandes quantités en
Europe. Elle sert à préparer une boisson agréable. On l'emploie aussi comme
purgatif léger.

Zélou. Cassia tora L. — Spontané. Les indigènes préparent avec ses feuilles
gane sauce pour manger le bassi.

Zofé. Corchorus decernangulatus (Roxb). — Spontané. Son écorce donne les fibres

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