Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-11-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 novembre 1900 20 novembre 1900
Description : 1900/11/20 (A4,N65,T7). 1900/11/20 (A4,N65,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378369c
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 703
- M. JULES POISSON a déterminé la nature botanique de 1 Aratacio du Para rapporté du Bré-
sil par son fils, M. EUGÈNE POISSON. C'est de l'écorce de racine de Sagotia racemosa BAILL. ;
elle a des propriétés médicinales appréciées au Brésil. L'intéressant de l'affaire est qu'une maison
française se fait venir du Brésil depuis quelques années de grandes quantités de cette écorce ;
c'est M. E. POISSON qui l'a appris sur place. On n'a jamais su ce que ce produit devient en France
(<< Bull. du Muséum d'Histoire naturelle », ne 5.)
— D'après le dernier « Kolonial Verslag » hollandais, la culture du Sagoutier est faite en
grand à Billiton et dans la résidence « Côte Est » de Sumatra, dans les îles Bengkalis, Padang,
Tebing Tinggi, Merbau et Rampang, et les surfaces consacrées à cette culture y vont toujours en
augmentant. -
— Les planteurs de Ceylan font un usage de jour en jour plus grand, de sacs en nattes de cuir,
pour le transport des feuilles de Thé de la plantation à l'usine ; ils semblent revenir à meilleur
compte que les grands paniers traditionnels ; ils sont aussi plus commodes à manier vides. Ces
sacs sont fabriqués, entre autres, à l'usine dite Hulfsdorp Mills.
— W. F. P. KIEHL a publié dans le « Germama » (20 année, fascicule 6-1) un compte de culture
du Manihot Glaziovii basé sur l'expérience qu'il en aurait eue au Congo français ; ce compte se
conclut par 40 de bénéfice net dans la 5e année et 53 dans la 6° ; le rendement moyen adopté
comme base du calcul est de 1/2 kilogramme par an et par arbre. — A. H. B. (BERKHOUT ?) donne
la traduction de ce compte de culture dans le « De Indische Mercuur » (no 27) et le fait suivre de
ces quelques réflexions qui méritent d'être retenues : Voilà 16 ans que j'ai commencé la culture du
M. Glaziovii à Java. La culture a été très facile et se faisait à peu de frais ; nous dûmes abandon-
ner quand même l'espoir d'en tirer un bénéfice quelconque, tellement l'arbre rapportait peu. A Cey-
lan cela a été la même chose; ailleurs encore. Peut être, après tout, existe-t-il des climats où cette
culture soit rémunératrice. Il faudrait, de toute façon, que M. Kiehl donnât davantage de détails
sur son expérience à cet égard.
- Nous relevons ces quelques renseignements dans le compte rendu annuel des pépinières de Ka-
merunga, par M. HOWARD NEWPORT (contenu dans le Rapport annuel, pour 1898-99) du Départe-
ment d'agrieulture de Queensland) : Le Maaiiliot Glaziovii se propage dans les pépinières à
l'égal d'une mauvaise herbe ; il en a été fait, d'ailleurs, des plantations régulières, à 6 pieds d'es-
pacement en tous sens, et d'une étendue assez importante ; on ne pourra pas saigner avant quel-
ques années.
- D'après SCHUMANN ET REDDE (« Notizblatt desK. Rot. Gartens u. Museums zu Berlin », n° 22),
le mgoa, Mascarenliasia elastica H. SCH., très répandu dans les environs de Dar-es-Salam, y
est fortement dévasté par les indigènes, mais ce n'est point pour le caoutchouc comme on pourrait
croire, c'est pour bâtir ; les indigènes dédaignent ou à peu près, d'exploiter l'arbre pour le caout-
chouc : le latex est peu abondant ce qui n'a rien pour étonner dans un climat à périodes sèches
très prolongés ; la qualité même du produit est, d'ailleurs, médiocre, du moins tel qu'il est préparé
par les indigènes.
- D'après une information du « India Rubber World » (juillet), il semble que la liane à caout-
chouc, Willughbeia firma, se rencontre dans l'île de Luçon (Philippines).
— D'après une lettre du 1er juillet de CARL MEISSNER (de Hambourg) à la « Gummi-Zeitung »
(nO 40, p. 653), il existe dans les Indes Néerlandaises, depuis déjà 10 ans, deux très vastes planta-
tions de caoutchouc, « Boeloe Priok » (la plus ancienne) « Deli Molda », appartenant à
A. RUNGS ET C°, de Deli ; il y aurait là actuellement 8000 bouws de Ficus elastica et d'Hvea brati-
liensit comprenant 50.000 arbres; le produit serait sur le marché depuis 2 ans ; le Dr HENRIOHBS (de
Berlin) l'a, parait-il, assimilé au meilleur Para, il y a 18 mois ; la Rédaction confirme que l'échan-
tillon joint par M. Meissner à sa lettre, peut à peine être distingué extérieurement d'un bon Para.
— HENRI BROWN a établi à Mlanji (Nyassaland) 12 acres de thé; cette tentative sera intéressante
à suivre (« Trop. Agriculturist », juillet, p. 41).
— D'après le Dr Mocrisan, Hp à Milciura des tubercules de 15 livres angl., au taux de 12 tonnes à l'acte (« Trop. Agriculturist »,
juillet, p. 34).
— Un ancien jardinier de Kew cultive le caoutchouc, à Haïti, pour le compte d'une grande
compagnie belge (« Tropical Agriculturist », juillet, p. 24).
— Extrait d'un récent rapport consulaire anglais ('C< Imperial Institute Journal », nO 68, p. 220) :
«. Plusieurs arbres à caoutchouc existent, parait-il, dans les forêts de Porto-Rico ; toutefois, le
climat de cette Ile ne semble pas convenir à l'Hevea, pas plus que le sol à la plupart des autres
caoutchouquiers. » Il faut reconnaître que le renseignement est un peu vague.
- M. JULES POISSON a déterminé la nature botanique de 1 Aratacio du Para rapporté du Bré-
sil par son fils, M. EUGÈNE POISSON. C'est de l'écorce de racine de Sagotia racemosa BAILL. ;
elle a des propriétés médicinales appréciées au Brésil. L'intéressant de l'affaire est qu'une maison
française se fait venir du Brésil depuis quelques années de grandes quantités de cette écorce ;
c'est M. E. POISSON qui l'a appris sur place. On n'a jamais su ce que ce produit devient en France
(<< Bull. du Muséum d'Histoire naturelle », ne 5.)
— D'après le dernier « Kolonial Verslag » hollandais, la culture du Sagoutier est faite en
grand à Billiton et dans la résidence « Côte Est » de Sumatra, dans les îles Bengkalis, Padang,
Tebing Tinggi, Merbau et Rampang, et les surfaces consacrées à cette culture y vont toujours en
augmentant. -
— Les planteurs de Ceylan font un usage de jour en jour plus grand, de sacs en nattes de cuir,
pour le transport des feuilles de Thé de la plantation à l'usine ; ils semblent revenir à meilleur
compte que les grands paniers traditionnels ; ils sont aussi plus commodes à manier vides. Ces
sacs sont fabriqués, entre autres, à l'usine dite Hulfsdorp Mills.
— W. F. P. KIEHL a publié dans le « Germama » (20 année, fascicule 6-1) un compte de culture
du Manihot Glaziovii basé sur l'expérience qu'il en aurait eue au Congo français ; ce compte se
conclut par 40 de bénéfice net dans la 5e année et 53 dans la 6° ; le rendement moyen adopté
comme base du calcul est de 1/2 kilogramme par an et par arbre. — A. H. B. (BERKHOUT ?) donne
la traduction de ce compte de culture dans le « De Indische Mercuur » (no 27) et le fait suivre de
ces quelques réflexions qui méritent d'être retenues : Voilà 16 ans que j'ai commencé la culture du
M. Glaziovii à Java. La culture a été très facile et se faisait à peu de frais ; nous dûmes abandon-
ner quand même l'espoir d'en tirer un bénéfice quelconque, tellement l'arbre rapportait peu. A Cey-
lan cela a été la même chose; ailleurs encore. Peut être, après tout, existe-t-il des climats où cette
culture soit rémunératrice. Il faudrait, de toute façon, que M. Kiehl donnât davantage de détails
sur son expérience à cet égard.
- Nous relevons ces quelques renseignements dans le compte rendu annuel des pépinières de Ka-
merunga, par M. HOWARD NEWPORT (contenu dans le Rapport annuel, pour 1898-99) du Départe-
ment d'agrieulture de Queensland) : Le Maaiiliot Glaziovii se propage dans les pépinières à
l'égal d'une mauvaise herbe ; il en a été fait, d'ailleurs, des plantations régulières, à 6 pieds d'es-
pacement en tous sens, et d'une étendue assez importante ; on ne pourra pas saigner avant quel-
ques années.
- D'après SCHUMANN ET REDDE (« Notizblatt desK. Rot. Gartens u. Museums zu Berlin », n° 22),
le mgoa, Mascarenliasia elastica H. SCH., très répandu dans les environs de Dar-es-Salam, y
est fortement dévasté par les indigènes, mais ce n'est point pour le caoutchouc comme on pourrait
croire, c'est pour bâtir ; les indigènes dédaignent ou à peu près, d'exploiter l'arbre pour le caout-
chouc : le latex est peu abondant ce qui n'a rien pour étonner dans un climat à périodes sèches
très prolongés ; la qualité même du produit est, d'ailleurs, médiocre, du moins tel qu'il est préparé
par les indigènes.
- D'après une information du « India Rubber World » (juillet), il semble que la liane à caout-
chouc, Willughbeia firma, se rencontre dans l'île de Luçon (Philippines).
— D'après une lettre du 1er juillet de CARL MEISSNER (de Hambourg) à la « Gummi-Zeitung »
(nO 40, p. 653), il existe dans les Indes Néerlandaises, depuis déjà 10 ans, deux très vastes planta-
tions de caoutchouc, « Boeloe Priok » (la plus ancienne) « Deli Molda », appartenant à
A. RUNGS ET C°, de Deli ; il y aurait là actuellement 8000 bouws de Ficus elastica et d'Hvea brati-
liensit comprenant 50.000 arbres; le produit serait sur le marché depuis 2 ans ; le Dr HENRIOHBS (de
Berlin) l'a, parait-il, assimilé au meilleur Para, il y a 18 mois ; la Rédaction confirme que l'échan-
tillon joint par M. Meissner à sa lettre, peut à peine être distingué extérieurement d'un bon Para.
— HENRI BROWN a établi à Mlanji (Nyassaland) 12 acres de thé; cette tentative sera intéressante
à suivre (« Trop. Agriculturist », juillet, p. 41).
— D'après le Dr Mocrisan, Hp
juillet, p. 34).
— Un ancien jardinier de Kew cultive le caoutchouc, à Haïti, pour le compte d'une grande
compagnie belge (« Tropical Agriculturist », juillet, p. 24).
— Extrait d'un récent rapport consulaire anglais ('C< Imperial Institute Journal », nO 68, p. 220) :
«. Plusieurs arbres à caoutchouc existent, parait-il, dans les forêts de Porto-Rico ; toutefois, le
climat de cette Ile ne semble pas convenir à l'Hevea, pas plus que le sol à la plupart des autres
caoutchouquiers. » Il faut reconnaître que le renseignement est un peu vague.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 31/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6378369c/f31.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6378369c/f31.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6378369c/f31.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6378369c
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6378369c
Facebook
Twitter