Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-11-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 novembre 1900 20 novembre 1900
Description : 1900/11/20 (A4,N65,T7). 1900/11/20 (A4,N65,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378369c
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
702 REVUE DES CULTURES COLONIALES
— Nous relevons dans le dernier « Kolonial Verslag » hollandais, cette note : « Une maison de
commerce européenne de Samarang a fait monter, dans la résidence de Bagelen, à titre d'essai,
une machine à défibrer la ramie, avec moteur à pétrole ; l'essai a complètement échoué et l'ex-
périence a été abandonnée. »
Information puisée dans le même « Verslag » : Le « Straits-Settlements et Sumatra Rameh
Syndicaat » a établi ses plantations de ramie à Siak, sur la côte orientale de Sumatra.
— Une nouvelle compagnie vient de se constituer sous le titre «Ramie Fibre Spiuning Syndicate,
L-ed » (71-2, King William Street, London E. C.), avec, pour but, la culture, le manufacturage et
le commerce de la ramie (« Trop. Agriculturist, juillet, p..32).
— La plantation de sisal du gouvernement, à Kurasini, Afrique orientale allemande, a été
vendue à la « Rheinische Handeï-Plantagen-Gesellschaft » qui a l'intention de donner à cette
entreprise une extension considérable.
A la fin de 1899 il y avait, à la plantation Kurasini, en plus du sisal, 60.000 pieds de Fonrcroytt
gigantea mûrs pour l'exploitation (« Tropenpflanzer », 1899, no 12).
— La « Westdeutsche Handelsund Plantagengesellschaft » (Dusseldorf et Tanga), possède à
Kiomini une jeune plantation de 100.000 pieds de Fonrcroya gigantea (« Deutsche Kolonial
blatt », n" 12); 150.000 de plus devaient être plantés cette année.
La même « Westdeutsche Handelsund Plantagengesellschaft » possède à Putini un dépôt d'Anes
et y en fait l'élevage systématique.
— M. PINANZO LARA s'est obligé, par contrat avec le gouvernement du Venezuela, à y introduire
la culture industrielle du chanvre de sisal et la corderie destinée à utiliser la fibre qui sera
obtenue. Le gouvernement lui fait des conditions de faveur pour ce qui est des terres, des impôts
et des droits de douane, et se réserve, à titre de compensation, une part dans les bénéfices lorsqu'il
y en aura (« Deutsche Seilerzeitung », 1900, ne 1 ; reproduit dans le « Tropenpflanzer Il nO 7).
— D'après STADELMANN (« Export », no e) le piassava servirait, entre autres, dans la fabri-
cation de la poudre sans fumée.
— Le pr DUNSTAN pense que l'extension extrêmement rapide de l'éclairage électrique en Angle-
terre pourrait avoir son contre-coup du côté de l'industrie de l'indigo synthétique en rendant
plus rare et plus cher le goudron de houille pour lequel les usines chimiques allemandes s'appro-
visionnnent, à l'heure qui est, principalement en Angleterre; or, c'est probablement le naphtalène
qui sert à faire la synthèse de l'indigo, et ce corps est tiré du goudron de houille. (« Imper. Inst.
Journal », n° 69, p. 236).
— Des expériences seraient en train à Chicago et en Californie, en vue de tirer des feuilles de
palmiers un succédané qu'on puisse substituer à la paille de sorgho pour la fabrication des brosses
et balais; il y apénurie de sorgho à balais. (« Ind. Gardening Planting», vol. VII, no 7, p. 98).
— Le Jardin colonial de Nogent a envoyé en Nouvelle-Calédonie 10.000 graines de campêche,
Hsematoxylon camp e chi anii ui. Des distributions en ont été faites aussi dans d'autres
colonies.
— Une exposition des plus intéressantes a eu lieu au Jardin botanique de Berlin du 20 août au
20 septembre, celle des collections rapportées par Preuss de l'Amérique Centrale et de l'Amérique
du Sud (produits, photographies, graines, plantes vivantes). La collection de cacaos (cabosses et
marchandise) serait la plus complète qui ait jamais été produite en Europe. On signale encore :
une précieuse collection relative à l'extraction du baume de" Pérou, très mal connue jusqu'ici;
des caoutchoucs dont l'un des plus importants, le « caucho blanco », se trouve pour la première
fois ramené à sa véritable source botanique; des vanilles; enfin, une collection de textiles d'une
extraordinaire richesse.
Parmi les cacaos et les vanilles exposées il y en a de qualité inconnue en Europe : des cacaos J
payés sur place 2 francs et plus la livre; des vanilles à 55 francs la livre et au delà; etc.
(« Deutsche Kolonialzeitung », n° 34).
— M. J. H. HART (station agronomique de Trinidad) aborde l'étude comparative des Patates,
des West-Indies; « il en cultive déjà soixante-dix variétés » (« The Louisiane Planter », nO 26).
— Les Américains s'imaginent très sérieusement qu'ils arriveront un jour à déloger du marché
international du Riz les producteurs traditionnels tels que l'Inde, la Chine, le Siam, le Japon. Le
département d'agriculture de Washington estime, en effet, que le travail d'un ouvrier américain
dans les rizières du Sud-Ouest de la Louisiane, ou dans le Texas est seize fois plus productif que
celui d'un ouvrier dans les rizières d'Espagne, vingt fois plus que celui d'Égypte, vingt-cinq
fois plus que celui de PInde anglaise, trente fois plus que celui de Chine.; le département conclut
que, pour un rendement donné de riz, la dépense en main-d'œuvre sera moindre en Amérique que
dans n'importe quel autre pays. Ceci tient à une large application des machines.
— Nous relevons dans le dernier « Kolonial Verslag » hollandais, cette note : « Une maison de
commerce européenne de Samarang a fait monter, dans la résidence de Bagelen, à titre d'essai,
une machine à défibrer la ramie, avec moteur à pétrole ; l'essai a complètement échoué et l'ex-
périence a été abandonnée. »
Information puisée dans le même « Verslag » : Le « Straits-Settlements et Sumatra Rameh
Syndicaat » a établi ses plantations de ramie à Siak, sur la côte orientale de Sumatra.
— Une nouvelle compagnie vient de se constituer sous le titre «Ramie Fibre Spiuning Syndicate,
L-ed » (71-2, King William Street, London E. C.), avec, pour but, la culture, le manufacturage et
le commerce de la ramie (« Trop. Agriculturist, juillet, p..32).
— La plantation de sisal du gouvernement, à Kurasini, Afrique orientale allemande, a été
vendue à la « Rheinische Handeï-Plantagen-Gesellschaft » qui a l'intention de donner à cette
entreprise une extension considérable.
A la fin de 1899 il y avait, à la plantation Kurasini, en plus du sisal, 60.000 pieds de Fonrcroytt
gigantea mûrs pour l'exploitation (« Tropenpflanzer », 1899, no 12).
— La « Westdeutsche Handelsund Plantagengesellschaft » (Dusseldorf et Tanga), possède à
Kiomini une jeune plantation de 100.000 pieds de Fonrcroya gigantea (« Deutsche Kolonial
blatt », n" 12); 150.000 de plus devaient être plantés cette année.
La même « Westdeutsche Handelsund Plantagengesellschaft » possède à Putini un dépôt d'Anes
et y en fait l'élevage systématique.
— M. PINANZO LARA s'est obligé, par contrat avec le gouvernement du Venezuela, à y introduire
la culture industrielle du chanvre de sisal et la corderie destinée à utiliser la fibre qui sera
obtenue. Le gouvernement lui fait des conditions de faveur pour ce qui est des terres, des impôts
et des droits de douane, et se réserve, à titre de compensation, une part dans les bénéfices lorsqu'il
y en aura (« Deutsche Seilerzeitung », 1900, ne 1 ; reproduit dans le « Tropenpflanzer Il nO 7).
— D'après STADELMANN (« Export », no e) le piassava servirait, entre autres, dans la fabri-
cation de la poudre sans fumée.
— Le pr DUNSTAN pense que l'extension extrêmement rapide de l'éclairage électrique en Angle-
terre pourrait avoir son contre-coup du côté de l'industrie de l'indigo synthétique en rendant
plus rare et plus cher le goudron de houille pour lequel les usines chimiques allemandes s'appro-
visionnnent, à l'heure qui est, principalement en Angleterre; or, c'est probablement le naphtalène
qui sert à faire la synthèse de l'indigo, et ce corps est tiré du goudron de houille. (« Imper. Inst.
Journal », n° 69, p. 236).
— Des expériences seraient en train à Chicago et en Californie, en vue de tirer des feuilles de
palmiers un succédané qu'on puisse substituer à la paille de sorgho pour la fabrication des brosses
et balais; il y apénurie de sorgho à balais. (« Ind. Gardening Planting», vol. VII, no 7, p. 98).
— Le Jardin colonial de Nogent a envoyé en Nouvelle-Calédonie 10.000 graines de campêche,
Hsematoxylon camp e chi anii ui. Des distributions en ont été faites aussi dans d'autres
colonies.
— Une exposition des plus intéressantes a eu lieu au Jardin botanique de Berlin du 20 août au
20 septembre, celle des collections rapportées par Preuss de l'Amérique Centrale et de l'Amérique
du Sud (produits, photographies, graines, plantes vivantes). La collection de cacaos (cabosses et
marchandise) serait la plus complète qui ait jamais été produite en Europe. On signale encore :
une précieuse collection relative à l'extraction du baume de" Pérou, très mal connue jusqu'ici;
des caoutchoucs dont l'un des plus importants, le « caucho blanco », se trouve pour la première
fois ramené à sa véritable source botanique; des vanilles; enfin, une collection de textiles d'une
extraordinaire richesse.
Parmi les cacaos et les vanilles exposées il y en a de qualité inconnue en Europe : des cacaos J
payés sur place 2 francs et plus la livre; des vanilles à 55 francs la livre et au delà; etc.
(« Deutsche Kolonialzeitung », n° 34).
— M. J. H. HART (station agronomique de Trinidad) aborde l'étude comparative des Patates,
des West-Indies; « il en cultive déjà soixante-dix variétés » (« The Louisiane Planter », nO 26).
— Les Américains s'imaginent très sérieusement qu'ils arriveront un jour à déloger du marché
international du Riz les producteurs traditionnels tels que l'Inde, la Chine, le Siam, le Japon. Le
département d'agriculture de Washington estime, en effet, que le travail d'un ouvrier américain
dans les rizières du Sud-Ouest de la Louisiane, ou dans le Texas est seize fois plus productif que
celui d'un ouvrier dans les rizières d'Espagne, vingt fois plus que celui d'Égypte, vingt-cinq
fois plus que celui de PInde anglaise, trente fois plus que celui de Chine.; le département conclut
que, pour un rendement donné de riz, la dépense en main-d'œuvre sera moindre en Amérique que
dans n'importe quel autre pays. Ceci tient à une large application des machines.
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