Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-10-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 octobre 1900 05 octobre 1900
Description : 1900/10/05 (A4,N62,T7). 1900/10/05 (A4,N62,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783664
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
578 REVUE DES CULTURES COLONIALES
M. Ringelman, directeur de la station d'essais des machines à l'Institut natio-
nal agronomique;
M. Rivière (Charles), directeur du Jardin d'essais du Hamma, rapporteur
général du Congrès de la Ramie ;
M. Rivière (Gustave), directeur du laboratoire agronomique de Versailles;
M. Urbain, ancien assistant au Muséum.
Membres étrangers :
M. le Dr Warburg, professeur, juré allemand ;
M. Ishiward, juré japonais ;
M. Jose Segurd, juré mexicain ;
M. Greshof, sous-directeur du Musée colonial de Haarlemjuré néerlandais;
M. Dodge, directeur du département de l'agriculture des Etats-Unis, juré
américain ;
Sir Thiselton Dyer, directenr des Jardins royaux de Kew, juré anglais;
M. Blanchereau (Jules), ingénieur agronome, membre de la société des agri-
culteurs de France, juré chinois.
Paris, le 26 septembre 1900.
A. PICARD.
'1 - ,
LA QUESTION DU CAFÉ DU NICARAGUA
Ses diverses qualités. — Le Café du Nicaragua (Coffea arabica L.) pourrait se
diviser en deux qualités :
1° Celle d'assez gros grain, mais, malgré cela, beaucoup moins épais que celui
de Libéria, se cultivant à la côte, dans les terres relativement basses et très
chaudes du pays ;
2° Celle de plus petit grain, originaire des plateaux élevés et plus tempérés de
l'intérieur.
Cette classification n'a rien d'absolu, puisque dans certaines parties des pla-
teaux élevés de Matagalpa, on rencontre un Café à très gros grain.
Dans ces deux qualités on distingue encore le Café de grain de forme naturelle
de celui appelé « cara cobillo », « caracol » ou « peaberry » (en anglais).
Ses zones de culture. — Le Café du Nicaragua ne commence guère à donner
qu'au bout de trois ans dans les plantations de l'intérieur, et de 4 à 5 ans dans
les régions plus basses. La plantation dure une moyenne de quarante à cin-
quante ans. Le Caféier pousse dans presque tous les terrains, mais de préférence
dans les terrains élevés. A une altitude variant entre 50 et 500 mètres les arbres
produisent de 250 à 500 grammes par arbre, annuellement, suivant l'altitude et
la qualité du terrain. Dans les caféières élevées de 500 à 1.000 mètres, la pro-
duction oscille entre 500 grammes, 1 kilog., 2 k. 500, 3 kilog. et même, mais
rarement, 4 kilog. par arbre. A partir de 1.000 mètres, le produit diminue en pro-
portion jusqu'à la stérilité absolue ou l'extinction de la plante par les gelées.
Les principales zones de culture du Café au Nicaragua sont, par ordre d'im-
portance :
1° Sur le versant de l'Océan Pacifique :
Les départements de Managua (sierra de Managua), de Carazo, San Marcos,
Diriamba, Jinotepe (où fut planté en 1848 le premier cafétal ou caféière digne de
M. Ringelman, directeur de la station d'essais des machines à l'Institut natio-
nal agronomique;
M. Rivière (Charles), directeur du Jardin d'essais du Hamma, rapporteur
général du Congrès de la Ramie ;
M. Rivière (Gustave), directeur du laboratoire agronomique de Versailles;
M. Urbain, ancien assistant au Muséum.
Membres étrangers :
M. le Dr Warburg, professeur, juré allemand ;
M. Ishiward, juré japonais ;
M. Jose Segurd, juré mexicain ;
M. Greshof, sous-directeur du Musée colonial de Haarlemjuré néerlandais;
M. Dodge, directeur du département de l'agriculture des Etats-Unis, juré
américain ;
Sir Thiselton Dyer, directenr des Jardins royaux de Kew, juré anglais;
M. Blanchereau (Jules), ingénieur agronome, membre de la société des agri-
culteurs de France, juré chinois.
Paris, le 26 septembre 1900.
A. PICARD.
'1 - ,
LA QUESTION DU CAFÉ DU NICARAGUA
Ses diverses qualités. — Le Café du Nicaragua (Coffea arabica L.) pourrait se
diviser en deux qualités :
1° Celle d'assez gros grain, mais, malgré cela, beaucoup moins épais que celui
de Libéria, se cultivant à la côte, dans les terres relativement basses et très
chaudes du pays ;
2° Celle de plus petit grain, originaire des plateaux élevés et plus tempérés de
l'intérieur.
Cette classification n'a rien d'absolu, puisque dans certaines parties des pla-
teaux élevés de Matagalpa, on rencontre un Café à très gros grain.
Dans ces deux qualités on distingue encore le Café de grain de forme naturelle
de celui appelé « cara cobillo », « caracol » ou « peaberry » (en anglais).
Ses zones de culture. — Le Café du Nicaragua ne commence guère à donner
qu'au bout de trois ans dans les plantations de l'intérieur, et de 4 à 5 ans dans
les régions plus basses. La plantation dure une moyenne de quarante à cin-
quante ans. Le Caféier pousse dans presque tous les terrains, mais de préférence
dans les terrains élevés. A une altitude variant entre 50 et 500 mètres les arbres
produisent de 250 à 500 grammes par arbre, annuellement, suivant l'altitude et
la qualité du terrain. Dans les caféières élevées de 500 à 1.000 mètres, la pro-
duction oscille entre 500 grammes, 1 kilog., 2 k. 500, 3 kilog. et même, mais
rarement, 4 kilog. par arbre. A partir de 1.000 mètres, le produit diminue en pro-
portion jusqu'à la stérilité absolue ou l'extinction de la plante par les gelées.
Les principales zones de culture du Café au Nicaragua sont, par ordre d'im-
portance :
1° Sur le versant de l'Océan Pacifique :
Les départements de Managua (sierra de Managua), de Carazo, San Marcos,
Diriamba, Jinotepe (où fut planté en 1848 le premier cafétal ou caféière digne de
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