Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-09-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 septembre 1900 05 septembre 1900
Description : 1900/09/05 (A4,N60,T7). 1900/09/05 (A4,N60,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783649
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 527'
plus grosses et contiennent un plus grand nombre de fèves ; cependant, comme
chaque arbre produit un nombre de cabosses moins important, il est probable
qu'en fin de compte le cacaoyer du Venezuela est le plus prolifique des deux. En
qualité, le cacao de Colombie n'est guère, ou à peine, inférieur à celui du Vene-
zuela, mais il est peu connu dans le commerce, car il n'en est exporté que des
quantités insignifiantes; la production suffit, en effet, à peine aux demandes de la
consommation intérieure ».
Après avoir cité ce témoignage, M. S ART reprend : « Nous n'avons pas le
moyen de contrôler proprement ce que c'est que cette variété, mais cependant la
comparaison avec la variété de Caracas que fait DICKSON tendrait à faire admettre
qu'elle est très proche de notre Forastero, sinon identique avec lui; une variété
de Colombie serait, d'ailleurs, parfaitement Forastero pour les gens de Caracas
dans le sens propre du mot, c'est-à-dire étrangère.
« Feu le Dr TRIMEN (Rapport annuel des Jardins bot. de Ceylan, 1890) a inter-
prété le mot Criollo dans le sens de sauvage; c'est une erreur.
« Le mot veut dire uniquement indigène.
« D'après le Dl CIIITTENDEN (Agricultuml Record, vol. 11, p. 107), dans les pays
de langue espagnole du Continent, on appelle Trinitariole cacao connu à Trinidad
même sous le nom de Forastero.
« Un cacaoyer de Trinidad serait étranger ou Forastero au Venezuela; donc, le
Trinitario des gens du Venezuela, cacaoyer étranger, supposé originaire de Tri-
nidad, devrait être en bonne justice Criollo à Trinidad même, en employant le
mot dans son acception correcte : indigène.
« Cependant, il est possible que le Criollo ait sa patrie dans les deux pays à la
fois, c'est-à-dire et à Trinidad et dans l'Amérique australe, quoique la balance
des probabilités penche plutôt du côté de l'Amérique australe, comme l'a indiqué
le Dr TRIMEN.
« Les plantations du Nicaragua m'ont paru consister principalement en Criollo ;
l'intérieur de la fève est généralement blanc, mais dans les localités où il y a,
ou bien où il y a eu, à proximité, des cacaoyers Forastero importés, on observe une
très sensible accentuation de la couleur de l'albumen; j'en ai fait la constatation
moi-même.
« Le Dr Trimen a contesté la légitimité du nom de Criollo sous lequel des
plants lui avaient été envoyés de Trinidad, ces plants étant différenls « du vieux
cacao rouge de Ceylan appelé aussi cacao de Caracas » (Rapport, 1890); il les a
débaptisés en Forastero, tout en reconnaissant que ce soi-disant Forastero avait
changé de caractère et était « devenu plutôt pareil au vieux cacao rouge de.
Ceylan ».
« Le Dr TRIMEN avait probablement parfaitement raison de rejeter le nom de
Criollo, car en admettant que la variété sauvage « à fèves blanches » soit le
Criollo initial, bon nombre de nos formes actuelles ne sont plus qu'intermé-
diaires entre lui et le Forastero type.
« Le Dr de Verteuil raconte dans son ouvrage sur Trinidad (1884, p. 242)
que « dès les premiers temps Trinidad a exporté du cacao d'une haute réputation
et d'un arôme délicieux ». D'après GUMILLA, il était supérieur à celui de Caracas et
des autres pays, au point que les récoltes furent achetées et payées sur pied.
Mais en 1727 une terrible épidémie envahit les plantations de cacao : les arbres
demeuraient sains et vigoureux d'aspect, mais aucun des fruits n'arrivait à ma-
turité, les jeunes cabosses séchaient toutes avant le temps.
plus grosses et contiennent un plus grand nombre de fèves ; cependant, comme
chaque arbre produit un nombre de cabosses moins important, il est probable
qu'en fin de compte le cacaoyer du Venezuela est le plus prolifique des deux. En
qualité, le cacao de Colombie n'est guère, ou à peine, inférieur à celui du Vene-
zuela, mais il est peu connu dans le commerce, car il n'en est exporté que des
quantités insignifiantes; la production suffit, en effet, à peine aux demandes de la
consommation intérieure ».
Après avoir cité ce témoignage, M. S ART reprend : « Nous n'avons pas le
moyen de contrôler proprement ce que c'est que cette variété, mais cependant la
comparaison avec la variété de Caracas que fait DICKSON tendrait à faire admettre
qu'elle est très proche de notre Forastero, sinon identique avec lui; une variété
de Colombie serait, d'ailleurs, parfaitement Forastero pour les gens de Caracas
dans le sens propre du mot, c'est-à-dire étrangère.
« Feu le Dr TRIMEN (Rapport annuel des Jardins bot. de Ceylan, 1890) a inter-
prété le mot Criollo dans le sens de sauvage; c'est une erreur.
« Le mot veut dire uniquement indigène.
« D'après le Dl CIIITTENDEN (Agricultuml Record, vol. 11, p. 107), dans les pays
de langue espagnole du Continent, on appelle Trinitariole cacao connu à Trinidad
même sous le nom de Forastero.
« Un cacaoyer de Trinidad serait étranger ou Forastero au Venezuela; donc, le
Trinitario des gens du Venezuela, cacaoyer étranger, supposé originaire de Tri-
nidad, devrait être en bonne justice Criollo à Trinidad même, en employant le
mot dans son acception correcte : indigène.
« Cependant, il est possible que le Criollo ait sa patrie dans les deux pays à la
fois, c'est-à-dire et à Trinidad et dans l'Amérique australe, quoique la balance
des probabilités penche plutôt du côté de l'Amérique australe, comme l'a indiqué
le Dr TRIMEN.
« Les plantations du Nicaragua m'ont paru consister principalement en Criollo ;
l'intérieur de la fève est généralement blanc, mais dans les localités où il y a,
ou bien où il y a eu, à proximité, des cacaoyers Forastero importés, on observe une
très sensible accentuation de la couleur de l'albumen; j'en ai fait la constatation
moi-même.
« Le Dr Trimen a contesté la légitimité du nom de Criollo sous lequel des
plants lui avaient été envoyés de Trinidad, ces plants étant différenls « du vieux
cacao rouge de Ceylan appelé aussi cacao de Caracas » (Rapport, 1890); il les a
débaptisés en Forastero, tout en reconnaissant que ce soi-disant Forastero avait
changé de caractère et était « devenu plutôt pareil au vieux cacao rouge de.
Ceylan ».
« Le Dr TRIMEN avait probablement parfaitement raison de rejeter le nom de
Criollo, car en admettant que la variété sauvage « à fèves blanches » soit le
Criollo initial, bon nombre de nos formes actuelles ne sont plus qu'intermé-
diaires entre lui et le Forastero type.
« Le Dr de Verteuil raconte dans son ouvrage sur Trinidad (1884, p. 242)
que « dès les premiers temps Trinidad a exporté du cacao d'une haute réputation
et d'un arôme délicieux ». D'après GUMILLA, il était supérieur à celui de Caracas et
des autres pays, au point que les récoltes furent achetées et payées sur pied.
Mais en 1727 une terrible épidémie envahit les plantations de cacao : les arbres
demeuraient sains et vigoureux d'aspect, mais aucun des fruits n'arrivait à ma-
turité, les jeunes cabosses séchaient toutes avant le temps.
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