Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-09-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 septembre 1900 05 septembre 1900
Description : 1900/09/05 (A4,N60,T7). 1900/09/05 (A4,N60,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783649
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 525
d'accord. N'empêche que certains caractères apparaissent plus particulièrement
prononcées; c'est là-dessus que se base la distinction en Criollo, Forastero et
Calabacillo. »
Le Dr MORRIS rangeait le Calabacillo dans le Forastero ; M. HART est pour l'équi-
valence hiérarchique des trois classes. Voici sa classification, telle qu'il l'a
donnée dans la Ire édition; il la maintient dans la présente (1) :
CLASSE 1 Criollo (PEAU FINE).
1. var. a. Amarillo.
2. » b. Colorado.
CLASSE II Forastero (PEAU ÉPAISSE).
3. var. a. Cundeamor verugosa amarillo.
4. » b. » » Colorado.
5. » c. Ordinaire amarillo.
6. » d. » Colorado.
7. » e. Amelonado amarillo.
8. » f. » Colorado.
CLASSE III Calabacillo (PEAU ÉPAISSE, LISSE, FÈVE PLATE, CABOSSE PETITE).
9. var. a. Amarillo.
» b. Colorado.
II n'y a aucune raison, dit M. HART, pour rapprocher le Calabacillo plutôt du
Forastero (comme l'a fait MORRIS) que du Criollo; il faut donc le laisser subsister
comme classe propre.
«. Dans nos plantations modernes, on peut voir toute la gamme des formes
intermédiaires entre le Criollo et le Calabacillo. »
« Une classification ferme des cacaoyers cultivés présuppose la connaissance
des formes initiales; or, il est évident qu'à l'heure actuelle il n'est guère aisé de
décider quels ont été les formes et types anciens du fruit du cacaoyer. Cepen-
dant, le sentiment commun des personnes qui s'en sont occupées semble incliner
vers la reconnaissance du Criollo (à peau rouge et mince, à cabosse « bottle-
necked », c'est-à-dire ayant la base en forme de goulot de bouteille) comme étant
la forme initiale ; la découverte du Criollo dans les forêts vierges d'une région
inculte de Trinidad semblerait confirmer cette manière de voir. »
M. HART fait encore observer que le nom même de » criollo » constitue un
argument de plus, la véritable acception de ce mot étant celle d' « indigène »
et point du tout, comme le pensent souvent, et à tort, les Européens, celle
d' « hybride » (2).
« Le Criollo peut avoir les cabosses rouges ou jaunes; l'intérieur s'en ressent
peu : des cabosses rouges et jaunes peuvent avoir des fèves de qualité identique;
les fèves offrent à la section un intérieur blanc ou à peu près incolore.
« Ce caractère se retrouve dans le cacao de Java et dans celui de Ceylan, et aussi
dans le Criollo du Cenlre-Amérique; de même dans la fève du Theobroma pen-
tagona. »
« Les meilleurs des Forastero n'ont aussi qu'une fève très peu coloree à
(1) AMARILLO veut dire rouge; COLORADO, jaune; CUNDEAMOR est le nom espagnol du Momordica
Clwrantia, remarquable par son aspect verruqueux; CALABACILLO, ayant la forme du fruit de l'une
des variétés du « calabash », Crescentia Cujele, L.; AMELONADO, en melon.
(2) Cette acception est d'autant plus vraisemblable qu'il est probable que le mot « Criollo » est
une corruption espagnole du mot « créole D qui, aux Antilles, s'applique aux produits animaux ou
végétaux, nés dans le pays même. (N. D. L. R.)
d'accord. N'empêche que certains caractères apparaissent plus particulièrement
prononcées; c'est là-dessus que se base la distinction en Criollo, Forastero et
Calabacillo. »
Le Dr MORRIS rangeait le Calabacillo dans le Forastero ; M. HART est pour l'équi-
valence hiérarchique des trois classes. Voici sa classification, telle qu'il l'a
donnée dans la Ire édition; il la maintient dans la présente (1) :
CLASSE 1 Criollo (PEAU FINE).
1. var. a. Amarillo.
2. » b. Colorado.
CLASSE II Forastero (PEAU ÉPAISSE).
3. var. a. Cundeamor verugosa amarillo.
4. » b. » » Colorado.
5. » c. Ordinaire amarillo.
6. » d. » Colorado.
7. » e. Amelonado amarillo.
8. » f. » Colorado.
CLASSE III Calabacillo (PEAU ÉPAISSE, LISSE, FÈVE PLATE, CABOSSE PETITE).
9. var. a. Amarillo.
» b. Colorado.
II n'y a aucune raison, dit M. HART, pour rapprocher le Calabacillo plutôt du
Forastero (comme l'a fait MORRIS) que du Criollo; il faut donc le laisser subsister
comme classe propre.
«. Dans nos plantations modernes, on peut voir toute la gamme des formes
intermédiaires entre le Criollo et le Calabacillo. »
« Une classification ferme des cacaoyers cultivés présuppose la connaissance
des formes initiales; or, il est évident qu'à l'heure actuelle il n'est guère aisé de
décider quels ont été les formes et types anciens du fruit du cacaoyer. Cepen-
dant, le sentiment commun des personnes qui s'en sont occupées semble incliner
vers la reconnaissance du Criollo (à peau rouge et mince, à cabosse « bottle-
necked », c'est-à-dire ayant la base en forme de goulot de bouteille) comme étant
la forme initiale ; la découverte du Criollo dans les forêts vierges d'une région
inculte de Trinidad semblerait confirmer cette manière de voir. »
M. HART fait encore observer que le nom même de » criollo » constitue un
argument de plus, la véritable acception de ce mot étant celle d' « indigène »
et point du tout, comme le pensent souvent, et à tort, les Européens, celle
d' « hybride » (2).
« Le Criollo peut avoir les cabosses rouges ou jaunes; l'intérieur s'en ressent
peu : des cabosses rouges et jaunes peuvent avoir des fèves de qualité identique;
les fèves offrent à la section un intérieur blanc ou à peu près incolore.
« Ce caractère se retrouve dans le cacao de Java et dans celui de Ceylan, et aussi
dans le Criollo du Cenlre-Amérique; de même dans la fève du Theobroma pen-
tagona. »
« Les meilleurs des Forastero n'ont aussi qu'une fève très peu coloree à
(1) AMARILLO veut dire rouge; COLORADO, jaune; CUNDEAMOR est le nom espagnol du Momordica
Clwrantia, remarquable par son aspect verruqueux; CALABACILLO, ayant la forme du fruit de l'une
des variétés du « calabash », Crescentia Cujele, L.; AMELONADO, en melon.
(2) Cette acception est d'autant plus vraisemblable qu'il est probable que le mot « Criollo » est
une corruption espagnole du mot « créole D qui, aux Antilles, s'applique aux produits animaux ou
végétaux, nés dans le pays même. (N. D. L. R.)
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