Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-08-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 août 1900 05 août 1900
Description : 1900/08/05 (A4,N58,T7). 1900/08/05 (A4,N58,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378362g
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LE CONGRÈS INTERNATIONAL DE LA RAMIE 453
M. Favier. — Absolument exact. On obtiendra l'imputrescibilité après.
M. Gavelle-Brière. - Dans tous les cas, il est très bon de prévenir les cordiers,
par exemple, que la Ramie non dégommée n'est pas imputrescible.
M. Favier. — Pour le dégommage des fils, il existe des industriels qui le font;
le filateur n'aura donc pas à se préoccuper de ce point de vue.
On passe au vote de-la proposition de M. Favier :
Avec la Ramie à l'état sec, on peut aller jusqu'aux numéros moyens;
An delà, on peut avoir des produits capables de rivaliser avec la soie en décortiquant
à l'état vert. -
M. Rivière préfère le mot travailler au mot décortiquer qui semble imposer
une méthode unique de traitement.
M. Gavelle-Brière et M. le Président s'efforcent de conclure et de définir nette-
ment les questions soumises au Congrès : Définissons d'abord les anciennes mé-
thodes, les méthodes les plus connues; nous étudierons après les méthodes mixtes.
M. Gavelle-Brière affirme qu'en tout cas aucun système de décortication n'est
possible, au point de vue de l'utilisation en filature, que par machine.
M. Piimping. — Pour certaines filatures, le vert est préférable.
M. Michotte. — Tout cela est une question de prix : M. Gavelle nous dit que le
décorticage en sec est meilleur, parce qu'il pense qu'on en peut offrir des prix
plus rémunérateurs. M. Piimping déclare préférer le vert. Quels sont donc ses
prix ?
M. Marcou. — Il y a en effet deux classes d'acheteurs : ceux du lin préfèrent le
sec: ceux de la Ramie, les ramistes, les spécialistes, préfèrent le vert.
M. le Président. — Pour résumer les débats, je vous soumets à nouveau la pro-
position de M. Favier formulée ainsi :
XV. — Le décorticage en sec est utilisable par la filature, mais ne donne que des nu-
- méros moyens.
ADOPTÉ PAR 6 voix CONTRE 1 : nombreuses abstentions.
XVI. — Cette filasse offre de grandes facilités pour l'acheteur.
ADOPTÉ PAR 10 voix : nombreuses abstentions.
XVII. — La Ramie traitée en vert permet de faire des fils au-dessus des numéros
moyens qu'on ne peut obtenir avec la décortication à sec.
ADOPTÉ.
M. Michotte revient sur les difficultés du séchage.
Une longue discussion s'engage à nouveau sur ce sujet.
M. Lacote expose que dans l'Anjou on met le chanvre à rouir, et qu'ensuite
on le transporte dans les fourneaux.
M. Michotte. — L'assimilation n'est pas possible.
On nous a dit aussi : nous séchons sur des fils de fer; mais comment faire sup-
porter à des fils de fer un poids aussi considérable que celui de la Ramie?
On a dit : on sèche au soleil; or, le lendemain les tiges sont pourries.
Dans des étuves? Quelle étuve sera assez grande et quelle dépense de charbon?
Sous des hangars? Le résultat est 2 kil. pour 100 kil.
Sur le terrain? Dans quel terrain, dans quel pays?
Les pays qui produisent la Ramie sont, vous l'avez dit vous-mêmes, les pays
chauds et pluvieux, humides en somme; est-ce sur ce terrain que vous ferez
sécher votre Ramie?
On a obtenu évidemment de la Ramie sèche en séchoir, mais à quel prix?
M. Favier. — Absolument exact. On obtiendra l'imputrescibilité après.
M. Gavelle-Brière. - Dans tous les cas, il est très bon de prévenir les cordiers,
par exemple, que la Ramie non dégommée n'est pas imputrescible.
M. Favier. — Pour le dégommage des fils, il existe des industriels qui le font;
le filateur n'aura donc pas à se préoccuper de ce point de vue.
On passe au vote de-la proposition de M. Favier :
Avec la Ramie à l'état sec, on peut aller jusqu'aux numéros moyens;
An delà, on peut avoir des produits capables de rivaliser avec la soie en décortiquant
à l'état vert. -
M. Rivière préfère le mot travailler au mot décortiquer qui semble imposer
une méthode unique de traitement.
M. Gavelle-Brière et M. le Président s'efforcent de conclure et de définir nette-
ment les questions soumises au Congrès : Définissons d'abord les anciennes mé-
thodes, les méthodes les plus connues; nous étudierons après les méthodes mixtes.
M. Gavelle-Brière affirme qu'en tout cas aucun système de décortication n'est
possible, au point de vue de l'utilisation en filature, que par machine.
M. Piimping. — Pour certaines filatures, le vert est préférable.
M. Michotte. — Tout cela est une question de prix : M. Gavelle nous dit que le
décorticage en sec est meilleur, parce qu'il pense qu'on en peut offrir des prix
plus rémunérateurs. M. Piimping déclare préférer le vert. Quels sont donc ses
prix ?
M. Marcou. — Il y a en effet deux classes d'acheteurs : ceux du lin préfèrent le
sec: ceux de la Ramie, les ramistes, les spécialistes, préfèrent le vert.
M. le Président. — Pour résumer les débats, je vous soumets à nouveau la pro-
position de M. Favier formulée ainsi :
XV. — Le décorticage en sec est utilisable par la filature, mais ne donne que des nu-
- méros moyens.
ADOPTÉ PAR 6 voix CONTRE 1 : nombreuses abstentions.
XVI. — Cette filasse offre de grandes facilités pour l'acheteur.
ADOPTÉ PAR 10 voix : nombreuses abstentions.
XVII. — La Ramie traitée en vert permet de faire des fils au-dessus des numéros
moyens qu'on ne peut obtenir avec la décortication à sec.
ADOPTÉ.
M. Michotte revient sur les difficultés du séchage.
Une longue discussion s'engage à nouveau sur ce sujet.
M. Lacote expose que dans l'Anjou on met le chanvre à rouir, et qu'ensuite
on le transporte dans les fourneaux.
M. Michotte. — L'assimilation n'est pas possible.
On nous a dit aussi : nous séchons sur des fils de fer; mais comment faire sup-
porter à des fils de fer un poids aussi considérable que celui de la Ramie?
On a dit : on sèche au soleil; or, le lendemain les tiges sont pourries.
Dans des étuves? Quelle étuve sera assez grande et quelle dépense de charbon?
Sous des hangars? Le résultat est 2 kil. pour 100 kil.
Sur le terrain? Dans quel terrain, dans quel pays?
Les pays qui produisent la Ramie sont, vous l'avez dit vous-mêmes, les pays
chauds et pluvieux, humides en somme; est-ce sur ce terrain que vous ferez
sécher votre Ramie?
On a obtenu évidemment de la Ramie sèche en séchoir, mais à quel prix?
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 5/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6378362g/f5.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6378362g/f5.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6378362g/f5.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6378362g
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6378362g
Facebook
Twitter