Revue des cultures coloniales

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Presse et revues

32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1900-08-05

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 05 août 1900 05 août 1900

Description : 1900/08/05 (A4,N58,T7). 1900/08/05 (A4,N58,T7).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378362g

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

4e ANNÉE. — TOME VII. N° 58. 5 AOUT 1900.

- REVUE

DES

CULTURES COLONIALES

SOMMAIRE. — Le Congrès international de la Ramie. — Culture de l'Indigotier dans le
Haut-Sénégal et Moyen-Niger: VUILLET.

Variétés : Les variétés cultivées du Théier. — Les engrais phosphatés dans la culture du riz
en Cochinchine. — Traitement de l'Hemileia du caféier. — La vigne dans la partie subtro-
picale de la colonie du Cap.

Nouvelles et Correspondances. — Revue commerciale.

CONGRÈS INTERNATIONAL DE LA RAMIE
Compte rendu in extenso.

Troisième séance.

VENDREDI 2J JUIN — APRÈS-MIDI

M. le Président annonce que le Congrès va avoir à traiter, une première ques-
tion extrêmement importante : Y a-t-il place pour un intermédiaire entre le
cultivateur et l'industriel? Pense-t-on que le cultivateur doive procéder lui-
même aux opérations qui suivent là récolte de la Ramie, ou croit-on au contraire
qu'il lui faut, comme cela se passe pour la betterave, une usine centrale qui se
charge de mettre en œuvre les produits de sa culture?

M. Favier. — Pour le traitement de la Ramie à l'état sec, l'usine s'impose. Pour
la Ramie à l'état vert, l'agriculteur doit pouvoir décortiquer lui-même.

M. Gavelle-Brière souhaiterait, quanta lui, qu'il existât une industrie d'en-
trepreneurs de décortication ; cependant on sait qu'au point de vue industi-el,
plus il y a d'intermédiaires, plus le produit est cher, mais M. Gavelle-Brière
rappelle que quiconque s'est occupé de Ramie sous le double rapport de la
culture et de l'industrie pense qu'un intermédiaire est nécessaire,.
Suivant M. Marcou, il en sera, sans doute, de la Ramie comme de la betterave,
ainsi que le faisait fort bien remarquer tout à l'heure M. le Président. Au
début, il sera nécessaire qu'il y ait un décortiqueur distinct du cultivateur, puis,
peu à peu, la situation changera; l'agriculteur, le planteur, mis au courant des
procédés chimiques ou de machinerie aptes à lui procurer une décortication
satisfaisante, supprimera de lui-même l'intermédiaire onéreux et inutile.

- M. le Président. — L'un des avantages principaux d'une usine centrale, c'est de
permettre à la petite culture de faire de la Ramie. On objecte les frais de trans-
port du lieu de production à l'usine. La création d'une usine centrale au milieu

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