Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-07-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 05 juillet 1900 05 juillet 1900
Description : 1900/07/05 (A4,N56,T7). 1900/07/05 (A4,N56,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378360n
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
412 REVUE DES CULTURES COLONIALES
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
- Dr S.-A.KNAPP' — L'état aptnel de la culture du riz aux États-Uis. (en anglais;
publié comme Bulletin n° 22 de la Division Botanique du « Department of Agriculture » des États-
Unis. WAshington 1899). In-8°. 56 pages et 3 planches (moisson, battage, installation hydraulique).
On comprendra l'intérêt de cet opuscule lorsque nous aurons dit que les Américains ont l'ambition
d'arriver un jour à déloger- du marché international les pays qui approvisionnent actuellement en
riz l'humanité (vcir la p. 28 de l'édition populaire et abrégée de la monographie de KNAPP, parue
comme n° 110 du Farmers' Bulletin, encore une publication du U. S. Department of Agriculture ».
In-8°. 28 pages. Washington 1900): en 1898, les États-Unis ont produit 116.401.760 livres anglaises
de riz et en ont importé,- de plus, 190.283.315; et ceci malgré le prix élevé de la main-d'œuvre aux
Etats-Unis. C'est que les Américains, et, en particulier, ceux du sud-ouest de la Louisiane et
du sud-est du Texas ont révolutionné, depuis 15 ans, les procédés de culture traditionnels du riz
en substituant la moissonneuse mécanique à la faucille; bien entendu, ceci suppose une modification
profonde de tout l'aménagement de l'irrigation, etc. Enfin, en 1898 et 1899, M. KNAPP a fait au
J apÕn un séj our de 8 mois et en a rapporté 10 tonnes de eemences. de riz de la variété dite de
Kiushu qui va, probablement, supplanter la variété dite de Honduras qui était jusqu'ici la plus
cultivée en Louisiane; pour la saison 1900 les planteurs de cet État avaient commandé au Japon
déjà 100 tonnes de riz de Kiushu. Son rendement est supérieur de 25 à celui du riz Honduras,
et ce qui est surtout important, sa proportion de bris au décorticage est inférieure de 20 et même
de 40 Dans l'intérêt de nos producteurs de ['Inda-Chiné, nous comptons faire traduire et publier
prochainement l'opuscule du Dr Knapp.
- ROBERT T. HILL- Notes sar les forêts de l'île de Porto-Rico (en anglais). In-8°;
48 p. avec d'abondantes illustrations (vues : 15 aspects de bois, très remarquables, obtenus, par un
procédé nouveau). Édité comme Bulletin no 25 de la Division of Forestry du Département d'Agri-
culture des États-Unis. Washington, 1899. Cet opuscule renferme quantité de renseignements utiles
au point de vue de la botanique économique, même dépassant le cadre de. la sylviculture. Nous
attirons aussi l'attention sur un excellent petit chapitre relatif aux sols ; M. R. T. HILL est, d'ailleurs,
géologue, il a été assisté par M. GEORGE B. SUDWORTH, dendrologiste du Département, pour la
rédaction de la partie botanique de sa relation.
- ERVRIN F. SMITH. Wilt disease of cotton, watermclon and cowpca. In-8°. Une
soixantaine de pages et 10 planches dont une coloriée. Publié comme Bulletin nO 11 de la « Division
de Physiologie et Pathologie végétales » du Département d'Agriculture des États-Unis. (Cette divi-
sion comprend 13 savants répartis dans 5 laboratoires). Le « wilt disease » qui détruit le coton, la
pastèque (Citrullus vulgaris) et le cowpea (Vigna sinensis) est un Np.ocosm^pora, champignon pour
lequel il a fallu créer un genre nouveau ; il est probable que c'est encore lui qui s'attaque au Hibiscus.
esculentus (« okra »). Le travail de M. Smith est une monographie botanique destinée à servir de
base aux recherches ultérieures qui auront pour but la lutte contre ce nouveaa fléau.
— EDWIN F. ATKINS, de Boston (N. S.), propriétaire de la plantation Soledad, près Cienfuegos, -
Cuba, a fait don à la célèbre Harvard University d'une somme de 2.500 dollars (12.953 francs)
destinée à l'encouragement des études relatives à l'amélioration de la canne et de toutes plantes
tropicales; sur cette somme, 500 dollars (2.590 francs) seront employés à dresser tin catalogue des
ouvrages traitant de la canne à sucre.
— Une école d'agriculture a été inaugurée à Dominique ; d'autres vont être créées à Saint-Vin-
cent, à Sainte-Lucie, à Saint-Kitts Nevis. Ces créations font partie d'un plan d'ensemble élaboré
par l' « Agricultural Département for the West-Indies » dirigé par le Dr Morris.
*— Une école pratique d'horticulture vient d'être créée au jardin botanique de Buitenzorg. Elle est
destinée à recevoir dix jeunes gens d'origine européenne. La durée de l'apprentissage est fixée à
trois ans. Les élèves n'auront rien à payer. Le budget de la nouvelle école est calculé à 3.350 flo-
rins l'an, dont 2.400 représentent le traitement d'un jardinier qui sera spécialement chargé des
élèves.
— M. PAIRAULT, pharmacien principal de la marine, vient d'obtenir du conseil général de la
Martinique 1.200 francs de subvention pour l'entretien d'un laboratoire de fermentations industrielles,
Il paraît qu'il y aura aussi des subventions de la Guadeloupe et de la Guyane. « M. Pairault», a
dit le rapporteur de la commission qui a eu à délibérer à cette occasion, « est arrivé à obtenir, par
ses études sur la fermentation du vesou et des mélasses de cannes à sucre, un rendement de rhum
supérieur de 20 à 27 à celui qui est donné par les levures employées actuellement ».
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
- Dr S.-A.KNAPP' — L'état aptnel de la culture du riz aux États-Uis. (en anglais;
publié comme Bulletin n° 22 de la Division Botanique du « Department of Agriculture » des États-
Unis. WAshington 1899). In-8°. 56 pages et 3 planches (moisson, battage, installation hydraulique).
On comprendra l'intérêt de cet opuscule lorsque nous aurons dit que les Américains ont l'ambition
d'arriver un jour à déloger- du marché international les pays qui approvisionnent actuellement en
riz l'humanité (vcir la p. 28 de l'édition populaire et abrégée de la monographie de KNAPP, parue
comme n° 110 du Farmers' Bulletin, encore une publication du U. S. Department of Agriculture ».
In-8°. 28 pages. Washington 1900): en 1898, les États-Unis ont produit 116.401.760 livres anglaises
de riz et en ont importé,- de plus, 190.283.315; et ceci malgré le prix élevé de la main-d'œuvre aux
Etats-Unis. C'est que les Américains, et, en particulier, ceux du sud-ouest de la Louisiane et
du sud-est du Texas ont révolutionné, depuis 15 ans, les procédés de culture traditionnels du riz
en substituant la moissonneuse mécanique à la faucille; bien entendu, ceci suppose une modification
profonde de tout l'aménagement de l'irrigation, etc. Enfin, en 1898 et 1899, M. KNAPP a fait au
J apÕn un séj our de 8 mois et en a rapporté 10 tonnes de eemences. de riz de la variété dite de
Kiushu qui va, probablement, supplanter la variété dite de Honduras qui était jusqu'ici la plus
cultivée en Louisiane; pour la saison 1900 les planteurs de cet État avaient commandé au Japon
déjà 100 tonnes de riz de Kiushu. Son rendement est supérieur de 25 à celui du riz Honduras,
et ce qui est surtout important, sa proportion de bris au décorticage est inférieure de 20 et même
de 40 Dans l'intérêt de nos producteurs de ['Inda-Chiné, nous comptons faire traduire et publier
prochainement l'opuscule du Dr Knapp.
- ROBERT T. HILL- Notes sar les forêts de l'île de Porto-Rico (en anglais). In-8°;
48 p. avec d'abondantes illustrations (vues : 15 aspects de bois, très remarquables, obtenus, par un
procédé nouveau). Édité comme Bulletin no 25 de la Division of Forestry du Département d'Agri-
culture des États-Unis. Washington, 1899. Cet opuscule renferme quantité de renseignements utiles
au point de vue de la botanique économique, même dépassant le cadre de. la sylviculture. Nous
attirons aussi l'attention sur un excellent petit chapitre relatif aux sols ; M. R. T. HILL est, d'ailleurs,
géologue, il a été assisté par M. GEORGE B. SUDWORTH, dendrologiste du Département, pour la
rédaction de la partie botanique de sa relation.
- ERVRIN F. SMITH. Wilt disease of cotton, watermclon and cowpca. In-8°. Une
soixantaine de pages et 10 planches dont une coloriée. Publié comme Bulletin nO 11 de la « Division
de Physiologie et Pathologie végétales » du Département d'Agriculture des États-Unis. (Cette divi-
sion comprend 13 savants répartis dans 5 laboratoires). Le « wilt disease » qui détruit le coton, la
pastèque (Citrullus vulgaris) et le cowpea (Vigna sinensis) est un Np.ocosm^pora, champignon pour
lequel il a fallu créer un genre nouveau ; il est probable que c'est encore lui qui s'attaque au Hibiscus.
esculentus (« okra »). Le travail de M. Smith est une monographie botanique destinée à servir de
base aux recherches ultérieures qui auront pour but la lutte contre ce nouveaa fléau.
— EDWIN F. ATKINS, de Boston (N. S.), propriétaire de la plantation Soledad, près Cienfuegos, -
Cuba, a fait don à la célèbre Harvard University d'une somme de 2.500 dollars (12.953 francs)
destinée à l'encouragement des études relatives à l'amélioration de la canne et de toutes plantes
tropicales; sur cette somme, 500 dollars (2.590 francs) seront employés à dresser tin catalogue des
ouvrages traitant de la canne à sucre.
— Une école d'agriculture a été inaugurée à Dominique ; d'autres vont être créées à Saint-Vin-
cent, à Sainte-Lucie, à Saint-Kitts Nevis. Ces créations font partie d'un plan d'ensemble élaboré
par l' « Agricultural Département for the West-Indies » dirigé par le Dr Morris.
*— Une école pratique d'horticulture vient d'être créée au jardin botanique de Buitenzorg. Elle est
destinée à recevoir dix jeunes gens d'origine européenne. La durée de l'apprentissage est fixée à
trois ans. Les élèves n'auront rien à payer. Le budget de la nouvelle école est calculé à 3.350 flo-
rins l'an, dont 2.400 représentent le traitement d'un jardinier qui sera spécialement chargé des
élèves.
— M. PAIRAULT, pharmacien principal de la marine, vient d'obtenir du conseil général de la
Martinique 1.200 francs de subvention pour l'entretien d'un laboratoire de fermentations industrielles,
Il paraît qu'il y aura aussi des subventions de la Guadeloupe et de la Guyane. « M. Pairault», a
dit le rapporteur de la commission qui a eu à délibérer à cette occasion, « est arrivé à obtenir, par
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supérieur de 20 à 27 à celui qui est donné par les levures employées actuellement ».
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