Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-06-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juin 1900 05 juin 1900
Description : 1900/06/05 (A4,N54,T6). 1900/06/05 (A4,N54,T6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378358k
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
UNE MISSION A LA TRINIDAD 327
UNE MISSION A LA TRINIDAD
La Revue a déjà reproduit un certain nombre de rapports du de notes relatives aux cultures de
la Trinidad. Nous commençons la publication d'un travail considérable et des plus documentés,
dû à M. Elot, ancien attaché au Muséum d'histoire naturelle de Paris, chargé par la Chambre
d'agriculture de la Guadeloupe d'une mission d'études à la Trinidad. Le rapport suivant qu'il
a présenté à la Chambre, à la suite de cette mission, contient une véritable monographie de
la culture et de la préparation du cacao dans cette colonie.
TOPOGRAPHIE — CLIMAT — CONSTITUTION DU SOL DE LA TRINIDAD
L'île de la Trinidad, qui commence véritablement la chaîne dite des petites
Antilles, se trouve située à l'est du Venezuela avec lequel elle concourt à former
l'immense baie de Paria : deux bras de mer que les marins ont appelé Bouche
du Serpent et Bouche du Dragon mettent, à droite et à gauche, cette baie ea
communication avec l'Océan. Seule cette partie ouest de l'île, baignée par les
eaux tranquilles du golfe de Paria, offre un abri sûr aux navires: on y ren-
contre notamment les ports de Port-of-Spain (capitale de l'île), de San-Fernando,
etc. ; ailleurs la côte est inabordable ou dangereuse.
Du nord au sud, l'île est traversée par une chaîne centrale dont les flancs, se
ramifiant légèrement vers les côtes, donnent naissance à de nombreux cours
d'eau qui serpentent ensuite en tous sens dans un terrain généralement plan,
riche et profond.. -
Par sa proximité de l'Équateur dont il n'est séparé que par 10° environ de
latitude, la Trinidad jouit d'un climat chaud : la moyenne annuelle de la tempé-
rature durant la période décennale 1887-1897 a été de 78°4 Fahr. (2a08 centigr.)
avec des écarts minima et maxima de 77°4 Fahr. (25°2 centigr.) en 1887 et 79°i
Fahr.(26°1 centigr.) en 1897.
Les pluies assez bien réparties pendant toute l'année entretiennent la fertilité
du sol. La moyenne de précipitation d'eau pendant la période trentenaire 1862 à
1897 inclusivement a été de 1 m. 65 avec les écarts maxima et minima de 2 m. 73
en 1865 et de 1 m. 08 en 1885. L'année 1899 a constitué également une période
exceptionnellement sèche, on n'a pu enregistrer qu'une précipitation totale de
1 m. 16.
Le tableau suivant donne la répartition mensuelle moyenne des pluies pen-
dant la période trentenaire 1862-1891 :
l't1 l't1 l't1
« =: h ! sis *
SHM~ 1'<1 ¡.; c::¡ gm
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:> ::.:: - P -1 0 l't1 0 l't1 l't1 ¡.;
;.¡ ,., s < t; s ,
,., ,., s ° s â
mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. j).iti. mill. mill. mill. mil!.
71 41 47 51 92 201 231 258 188 167 171 -121 lm,648
Le sol, de composition fort variable au point de vue physique, est générale-
ment riche sous le rapport de ses constituants chimiques. Un tableau d'ana-
lyses des terres de quelques propriétés de l'île, faites au laboratoire du gouver-
nement, donnera un exemple de la composition de ces sols :
UNE MISSION A LA TRINIDAD
La Revue a déjà reproduit un certain nombre de rapports du de notes relatives aux cultures de
la Trinidad. Nous commençons la publication d'un travail considérable et des plus documentés,
dû à M. Elot, ancien attaché au Muséum d'histoire naturelle de Paris, chargé par la Chambre
d'agriculture de la Guadeloupe d'une mission d'études à la Trinidad. Le rapport suivant qu'il
a présenté à la Chambre, à la suite de cette mission, contient une véritable monographie de
la culture et de la préparation du cacao dans cette colonie.
TOPOGRAPHIE — CLIMAT — CONSTITUTION DU SOL DE LA TRINIDAD
L'île de la Trinidad, qui commence véritablement la chaîne dite des petites
Antilles, se trouve située à l'est du Venezuela avec lequel elle concourt à former
l'immense baie de Paria : deux bras de mer que les marins ont appelé Bouche
du Serpent et Bouche du Dragon mettent, à droite et à gauche, cette baie ea
communication avec l'Océan. Seule cette partie ouest de l'île, baignée par les
eaux tranquilles du golfe de Paria, offre un abri sûr aux navires: on y ren-
contre notamment les ports de Port-of-Spain (capitale de l'île), de San-Fernando,
etc. ; ailleurs la côte est inabordable ou dangereuse.
Du nord au sud, l'île est traversée par une chaîne centrale dont les flancs, se
ramifiant légèrement vers les côtes, donnent naissance à de nombreux cours
d'eau qui serpentent ensuite en tous sens dans un terrain généralement plan,
riche et profond.. -
Par sa proximité de l'Équateur dont il n'est séparé que par 10° environ de
latitude, la Trinidad jouit d'un climat chaud : la moyenne annuelle de la tempé-
rature durant la période décennale 1887-1897 a été de 78°4 Fahr. (2a08 centigr.)
avec des écarts minima et maxima de 77°4 Fahr. (25°2 centigr.) en 1887 et 79°i
Fahr.(26°1 centigr.) en 1897.
Les pluies assez bien réparties pendant toute l'année entretiennent la fertilité
du sol. La moyenne de précipitation d'eau pendant la période trentenaire 1862 à
1897 inclusivement a été de 1 m. 65 avec les écarts maxima et minima de 2 m. 73
en 1865 et de 1 m. 08 en 1885. L'année 1899 a constitué également une période
exceptionnellement sèche, on n'a pu enregistrer qu'une précipitation totale de
1 m. 16.
Le tableau suivant donne la répartition mensuelle moyenne des pluies pen-
dant la période trentenaire 1862-1891 :
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71 41 47 51 92 201 231 258 188 167 171 -121 lm,648
Le sol, de composition fort variable au point de vue physique, est générale-
ment riche sous le rapport de ses constituants chimiques. Un tableau d'ana-
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nement, donnera un exemple de la composition de ces sols :
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