Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-06-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juin 1900 05 juin 1900
Description : 1900/06/05 (A4,N54,T6). 1900/06/05 (A4,N54,T6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378358k
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 343
saisons et que c'est surtout pendant le repos relatif des plantes que le caoutchouc
est le plus abondant dans leurs tissus.
J'ai eu en mains des tiges de Landolphia Klainei très riches et d'autres tiges
absolument dépourvues de gomme, leur richesse variant suivant l'époque de
récolte.
Je suis donc absolument convaincu que les plantes adultes, c'est-à-dire en
âge de produire leurs fruits, sont seules assez riches pour que leurs rameaux
aériens puissent être exploités;
Que les plantes de tout âge emmagasinent le caoutchouc surtout dans leurs
parties souterraines.
En ce qui concerne le Ceara, Manihot Glaziovii et le Para, Hevea brasiliensis,
les plantes ne peuvent donner leur latex en abondance qu'autant que les saignées
ont été répétées : c'est ce que M. Poisson, qui vient de faire des essais sur des
plantes réputées ne donner qu'une quantité très minime de caoutchouc,a prouvé.
En ce qui concerne le Ceara, qui est un producteur très rapide de ses semences,
il y a,je crois,uIi danger,à utiliser pour des plantations des semences provenant de
plants trop jeunes. Il est plus sage de prélever des boutures sur les pieds les plus
âgés que de semer des graines des arbres très jeunes qui n'ont pu transmettre à
leurs descendants que les qualités qu'ils ont acquises.
Je profiterai de l'occasion qui m'ouvre vos colonnes pour demander à vos colla-
borateurs scientifiques où passe le caoutchouc contenu dans les écorces des
Castilloa, Hevea et Manihot. J'ai eu en mains des troncs entiers de ces espèces
qui laissaient exsuder du latex très riche; une fois séché, je n'ai pu en trouver
que des traces, et pourtant les écorces de Landolphia, des Hancornia et celle
d'une plante des mêmes régions que je crois bien voisine des. Hevea en sont
abondamment pourvues.
Je vous prie d'agréer, cher Monsieur, l'assurance de mes sentiments les plus
dévoués.
GODEFROy-LEBEUF.
COMPTE DE CULTURE D'UNE PLANTATION D'ABACA
AUX PHILIPPINES
(Suite)
3° Recettes.
La coutume, dans l'île de Luzon, sur les plantations (appelées laté dans la
province d'Albay), est que la moitié de la récolte appartient au propriétaire;
l'autre moitié revient à l'exploitant indigène, qui, d'ordinaire, la revend au pro-
priétaire, au prix local; celui-ci est généralement inférieur de 1 $ 50 par picul
au cours du marché régulateur de Manille.
On suppose que, dans une plantation bien surveillée, la proportion des qua-
lités d'abaca récolté doit être la suivante : 1
ira qualité (corrienle) 80$
2e qualité (segunda) 10$
3e qualité (colorada) 10
saisons et que c'est surtout pendant le repos relatif des plantes que le caoutchouc
est le plus abondant dans leurs tissus.
J'ai eu en mains des tiges de Landolphia Klainei très riches et d'autres tiges
absolument dépourvues de gomme, leur richesse variant suivant l'époque de
récolte.
Je suis donc absolument convaincu que les plantes adultes, c'est-à-dire en
âge de produire leurs fruits, sont seules assez riches pour que leurs rameaux
aériens puissent être exploités;
Que les plantes de tout âge emmagasinent le caoutchouc surtout dans leurs
parties souterraines.
En ce qui concerne le Ceara, Manihot Glaziovii et le Para, Hevea brasiliensis,
les plantes ne peuvent donner leur latex en abondance qu'autant que les saignées
ont été répétées : c'est ce que M. Poisson, qui vient de faire des essais sur des
plantes réputées ne donner qu'une quantité très minime de caoutchouc,a prouvé.
En ce qui concerne le Ceara, qui est un producteur très rapide de ses semences,
il y a,je crois,uIi danger,à utiliser pour des plantations des semences provenant de
plants trop jeunes. Il est plus sage de prélever des boutures sur les pieds les plus
âgés que de semer des graines des arbres très jeunes qui n'ont pu transmettre à
leurs descendants que les qualités qu'ils ont acquises.
Je profiterai de l'occasion qui m'ouvre vos colonnes pour demander à vos colla-
borateurs scientifiques où passe le caoutchouc contenu dans les écorces des
Castilloa, Hevea et Manihot. J'ai eu en mains des troncs entiers de ces espèces
qui laissaient exsuder du latex très riche; une fois séché, je n'ai pu en trouver
que des traces, et pourtant les écorces de Landolphia, des Hancornia et celle
d'une plante des mêmes régions que je crois bien voisine des. Hevea en sont
abondamment pourvues.
Je vous prie d'agréer, cher Monsieur, l'assurance de mes sentiments les plus
dévoués.
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La coutume, dans l'île de Luzon, sur les plantations (appelées laté dans la
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l'autre moitié revient à l'exploitant indigène, qui, d'ordinaire, la revend au pro-
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