Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-05-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 mai 1900 20 mai 1900
Description : 1900/05/20 (A4,N53,T6). 1900/05/20 (A4,N53,T6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783575
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 305
de nouveau au broyage, qui détermine la formation d'une pâte épaisse et friable,
laquelle est ensuite tamisée au sein de l'eau chaude.
Un nouveau broyage du magma resté sur le tamis fait apparaître, dans la
masse, des filaments vermiculaires blanchâtres de caoutchouc. Ceux-ci, par un
battage suffisamment prolongé, s'agglomèrent de plus en plus et finissent par
former des masses spongieuses renfermant la totalité du caoutchouc. Pour
séparer le reste de l'écorce adhérente, on projette le tout dans l'eau bouillante ;
le caoutchouc, plus léger, venant surnager à la surface, est facilement recueilli.
Par un battage final, on le transforme en une plaque ou réseau, formé de caout-
chouc presque pur.
La purification complète s'effectue par passage aux cylindres-laminoirs à
vitesses différentielles, ainsi que cela s'opère ordinairement pour la purification
des caoutchoucs bruts.
Avec les Landolphia, les rendements sont très bons : l'écorce aérienne fournit
8 à 9 de caoutchouc; l'écorce de racine, 14à 15 et davantage; le tout venant,
mélangé de brindilles de diverses espèces, donne encore 6 à 8 L'écorce
d'Hanmrnia américaine, traitée par le même procédé, nous a donné plus de 5
d'excellent caoutchouc. Les dissolvants ne donnent pas de rendement plus fort,
et encore faut-il tenir compte, dans ce cas, des résines et matières grasses
dissoutes.
Ce procédé mécanique d'extraction, d'une grande simplicité, est applicable
partout et, de plus, par son mode d'obtention même, le caoutchouc ainsi préparé
a subi une véritable purification et se trouve exempt des corps gras et résineux
qui le souillent ordinairement, même quand il a été recueilli par coagulation
directe du latex.
En résumé, le broyage, en milieu humide, procédant par écrasement, ou per-
cussion combinée avec l'emploi judicieux de l'eau chaude servant à la levigation
de la masse semi-pâteuse obtenue, conduit directement à l'extraction totale du
caoutchouc contenu dans les écorces, et cela sans avoir recours à aucun réactif
chimique. Nous croyons que l'industrie, par l'intermédiaire des plantations colo-
niales, pourra tirer un parti très avantageux de ce nouveau mode d'extraction.
A. ARNAUD et A. VERNEUIL.
L'ÉDUCATION DES VERS A SOIE AU TONKIN (1)
Après le riz, la question de la soie, au Tonkin, tient le deuxième rang ; c'est
dire qu'il y a peu de produits qui soient plus dignes de notre intérêt et de nos
réflexions.
On n'est pas d'accord sur sa valeur, car les renseignements communiqués qui
la concernent n'ont pas encore été consignés dans des volumes analogues à ceux
que nous possédons en France ; mais on pourrait avancer qu'elle représente une
valeur de vingt à vingt-cinq millions de francs de produits bruts à la consom-
mation.
Son accroissement n'a pas de limites ; le sol ne manque pas et le mûrier vient
bien dans toutes les terres hautes ou basses du Tonkin. Pour cela, il ne faut que
des encouragements et une administration éclairée des besoins du commerce.
(1) Extrait de la « Revue Indo-Chinoise ».
de nouveau au broyage, qui détermine la formation d'une pâte épaisse et friable,
laquelle est ensuite tamisée au sein de l'eau chaude.
Un nouveau broyage du magma resté sur le tamis fait apparaître, dans la
masse, des filaments vermiculaires blanchâtres de caoutchouc. Ceux-ci, par un
battage suffisamment prolongé, s'agglomèrent de plus en plus et finissent par
former des masses spongieuses renfermant la totalité du caoutchouc. Pour
séparer le reste de l'écorce adhérente, on projette le tout dans l'eau bouillante ;
le caoutchouc, plus léger, venant surnager à la surface, est facilement recueilli.
Par un battage final, on le transforme en une plaque ou réseau, formé de caout-
chouc presque pur.
La purification complète s'effectue par passage aux cylindres-laminoirs à
vitesses différentielles, ainsi que cela s'opère ordinairement pour la purification
des caoutchoucs bruts.
Avec les Landolphia, les rendements sont très bons : l'écorce aérienne fournit
8 à 9 de caoutchouc; l'écorce de racine, 14à 15 et davantage; le tout venant,
mélangé de brindilles de diverses espèces, donne encore 6 à 8 L'écorce
d'Hanmrnia américaine, traitée par le même procédé, nous a donné plus de 5
d'excellent caoutchouc. Les dissolvants ne donnent pas de rendement plus fort,
et encore faut-il tenir compte, dans ce cas, des résines et matières grasses
dissoutes.
Ce procédé mécanique d'extraction, d'une grande simplicité, est applicable
partout et, de plus, par son mode d'obtention même, le caoutchouc ainsi préparé
a subi une véritable purification et se trouve exempt des corps gras et résineux
qui le souillent ordinairement, même quand il a été recueilli par coagulation
directe du latex.
En résumé, le broyage, en milieu humide, procédant par écrasement, ou per-
cussion combinée avec l'emploi judicieux de l'eau chaude servant à la levigation
de la masse semi-pâteuse obtenue, conduit directement à l'extraction totale du
caoutchouc contenu dans les écorces, et cela sans avoir recours à aucun réactif
chimique. Nous croyons que l'industrie, par l'intermédiaire des plantations colo-
niales, pourra tirer un parti très avantageux de ce nouveau mode d'extraction.
A. ARNAUD et A. VERNEUIL.
L'ÉDUCATION DES VERS A SOIE AU TONKIN (1)
Après le riz, la question de la soie, au Tonkin, tient le deuxième rang ; c'est
dire qu'il y a peu de produits qui soient plus dignes de notre intérêt et de nos
réflexions.
On n'est pas d'accord sur sa valeur, car les renseignements communiqués qui
la concernent n'ont pas encore été consignés dans des volumes analogues à ceux
que nous possédons en France ; mais on pourrait avancer qu'elle représente une
valeur de vingt à vingt-cinq millions de francs de produits bruts à la consom-
mation.
Son accroissement n'a pas de limites ; le sol ne manque pas et le mûrier vient
bien dans toutes les terres hautes ou basses du Tonkin. Pour cela, il ne faut que
des encouragements et une administration éclairée des besoins du commerce.
(1) Extrait de la « Revue Indo-Chinoise ».
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