Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-05-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mai 1900 05 mai 1900
Description : 1900/05/05 (A4,N52,T6). 1900/05/05 (A4,N52,T6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378356r
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
278 REVUE DES CULTURES COLONIALES
n'ayant point de réseau laticifère, mais des sacs clos et des tubes sans communi-
cation entre eux, n'admettent, pour le moment, point d'autre mode d'exploita-
tion que celui qui consiste à débiter l'arbre tout entier, à le tuer; il ne peut pas
être sérieusement question de les saigner comme les arbres à caoutchouc; étant,
d'autre part, de croissance lente, l'espèce est rapidement décimée; et en fait, le
meilleur des guttas, le Dkhopsis gutta, a pratiquement disparu de partout, mis
à part les jardins botaniques et lieux semblables.
a Ces raisons majeures n'interviennent pas en ce qui concerne les arbres à
caoutchouc : quelques-uns sont de croissance rapide, fournissent le latex en
abondance par le moyen des saignées, existent tel YHevea en nombre
considérable, dans leurs habitats naturels. »
En manière de conclusion, M. Parkin déclare encore une fois qu'à son avis,
et en tant qu'il s'agit de Ceylan, il ne parait pas que le caoutchouc puisse être
avantageusement extrait des feuilles, pousses, etc., et, partant, la seule besogne
sérieuse à faire est de rechercher les meilleures conditions d'exploitation du
tronc adulte.
CULTURE DE L'INDIGO AU CAMBODGE (i)
[Suite et fin)
Rendement en iiidigo. - Une cuve de 1,000 litres contenant90à 100 kilogrammes
de tiges vertes produit 15 kilos de matière vendable au Cambodge, c'est-à-dire
d'un indigo dans lequel la proportion d'indigotine n'est quelquefois, comme on
le verra plus loin, que de 2,30 , le reste se composant de chaux, de matières
organiques et d'eau.
Le rendement moyen de cet indigo liquide à l'hectare est de 35 piculs
(2.114 kilogrammes) pour la seconde coupe, qui est celle fournissant le plus. On
peut admettre que, si la première coupe donne un rendement en indigo de 1,
la deuxième coupe donne un rendement de 1 et demi et la troisième un rende-
ment de 1 ou de moins de 1 (2).
La jarre pèse 1 picul (60 kilos 4) et se vendait, il y a quelques années, à Pnom-
Penh, 3 piastres; elle s'est vendue de 5 à 8 piastres au moment de la récolte
dernière et atteindra probablement de 10 à 12 piastres en janvier-février 1900.
Les Cambodgiens prétendent que la culture de l'indigotier leur rapporte, en
argent, trois fois plus que la culture du cotonnier.
Les tiges fraîches contiennent en poids 1 pour 1.000 d'indigo marchand
d'Europe.
Rendement en indigotine pure. Un échantillon d'indigo indigène, provenant
d'une troisième coupe (3), adressé par M. Baquehais, mon regretté prédécesseur,
à M. Lefeuvre, directeur du laboratoire d'analyses de la Cochinchine, en
octobre 1898, a donné 2,30 d'indigotine pure à l'analyse.
M. Gueugnier, qui a pu faire les dosages d'indigos provenant de différentes
coupes et de différents terrains, a trouvé des quantités d'indigotine variant de
2 à 6 Ainsi que les rendements en herbe et en indigo, les rendements en indi-
(1) Voyez Revue, n° 50.
(2) Ces chiffres paraissent considérables, mais il faut se rappeler qu il saint de l'indigo liquide
dans lequel les propositions de matière colorante est très faible.
(3) La plus mauvaise comme rendement. (N. D. L. R.)
n'ayant point de réseau laticifère, mais des sacs clos et des tubes sans communi-
cation entre eux, n'admettent, pour le moment, point d'autre mode d'exploita-
tion que celui qui consiste à débiter l'arbre tout entier, à le tuer; il ne peut pas
être sérieusement question de les saigner comme les arbres à caoutchouc; étant,
d'autre part, de croissance lente, l'espèce est rapidement décimée; et en fait, le
meilleur des guttas, le Dkhopsis gutta, a pratiquement disparu de partout, mis
à part les jardins botaniques et lieux semblables.
a Ces raisons majeures n'interviennent pas en ce qui concerne les arbres à
caoutchouc : quelques-uns sont de croissance rapide, fournissent le latex en
abondance par le moyen des saignées, existent tel YHevea en nombre
considérable, dans leurs habitats naturels. »
En manière de conclusion, M. Parkin déclare encore une fois qu'à son avis,
et en tant qu'il s'agit de Ceylan, il ne parait pas que le caoutchouc puisse être
avantageusement extrait des feuilles, pousses, etc., et, partant, la seule besogne
sérieuse à faire est de rechercher les meilleures conditions d'exploitation du
tronc adulte.
CULTURE DE L'INDIGO AU CAMBODGE (i)
[Suite et fin)
Rendement en iiidigo. - Une cuve de 1,000 litres contenant90à 100 kilogrammes
de tiges vertes produit 15 kilos de matière vendable au Cambodge, c'est-à-dire
d'un indigo dans lequel la proportion d'indigotine n'est quelquefois, comme on
le verra plus loin, que de 2,30 , le reste se composant de chaux, de matières
organiques et d'eau.
Le rendement moyen de cet indigo liquide à l'hectare est de 35 piculs
(2.114 kilogrammes) pour la seconde coupe, qui est celle fournissant le plus. On
peut admettre que, si la première coupe donne un rendement en indigo de 1,
la deuxième coupe donne un rendement de 1 et demi et la troisième un rende-
ment de 1 ou de moins de 1 (2).
La jarre pèse 1 picul (60 kilos 4) et se vendait, il y a quelques années, à Pnom-
Penh, 3 piastres; elle s'est vendue de 5 à 8 piastres au moment de la récolte
dernière et atteindra probablement de 10 à 12 piastres en janvier-février 1900.
Les Cambodgiens prétendent que la culture de l'indigotier leur rapporte, en
argent, trois fois plus que la culture du cotonnier.
Les tiges fraîches contiennent en poids 1 pour 1.000 d'indigo marchand
d'Europe.
Rendement en indigotine pure. Un échantillon d'indigo indigène, provenant
d'une troisième coupe (3), adressé par M. Baquehais, mon regretté prédécesseur,
à M. Lefeuvre, directeur du laboratoire d'analyses de la Cochinchine, en
octobre 1898, a donné 2,30 d'indigotine pure à l'analyse.
M. Gueugnier, qui a pu faire les dosages d'indigos provenant de différentes
coupes et de différents terrains, a trouvé des quantités d'indigotine variant de
2 à 6 Ainsi que les rendements en herbe et en indigo, les rendements en indi-
(1) Voyez Revue, n° 50.
(2) Ces chiffres paraissent considérables, mais il faut se rappeler qu il saint de l'indigo liquide
dans lequel les propositions de matière colorante est très faible.
(3) La plus mauvaise comme rendement. (N. D. L. R.)
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