Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1900-04-20

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 avril 1900 20 avril 1900

Description : 1900/04/20 (A4,N51,T6). 1900/04/20 (A4,N51,T6).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378355b

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

VARIÉTÉS - 249

3° Recettes.

Francs
Piastres à$1 = 2f50
770 piculs (50.400 kil.) de coprah à 5 S 80 le picul. r OQO
Vente des coques (à 1 S le mille pour chauffage. { 4.330 1 11.00 0.

La première année ne paierait donc pas les frais de premier établissement et
les dépenses annuelles. II faudrait, par conséquent, compter un capital liquide
d'au moins 20.000francs pour acheter une plantation de 10 hectares.

Dès la seconde année, on aurait récupéré son capital de premier établissement
(11.080 francs + 11.080 francs = 22.160 francs) ; et, comme la première année
nous supposons que l'on aurait dépensé, tout compris, que 17.000 francs; qu'on
se serait trouvé, par conséquent, au commencement de la deuxième année, à la
tête d'une avance de 3.000 francs, et qu'enfin nous n'estimons les dépenses
annuelles qu'à 5.000 francs, la deuxième année se solderait par un bénéfice net
de 160 francs.

Voici, en effet, comment peuvent s'inscrire ces chiffres :

FRAIS DÉPENSES TOTAL
DE PREMIER RECETTES
ÉTABLISSEMENT ANNUELLES DES DÉPENSES

Capital engagé : -
Fr. Fr. Fr. Fr.

20 000 francs. 12.000 lreannée 5.000 lre année -17.000 lie année 11.080
2e année 5.000 2e année 5.000 2e année 11.800

22.000 22.160

A partir de la troisième année, le capital étant amorti, on se trouverait en pré-
sence d'un bénéfice net annuel de 6.000 francs.

Et encore nous supposons que l'on ne tire aucun parti de la bourre de coco, ou
cuir,. dont nous parlerons à propos du traitement industriel de la plante.

(A suivre.)

ENGRAIS RATIONNEL CONVENANT AU GÉRANIUM
(Suite)
Nous ne croyons donc pas, comme M. Boutilly, que la chaux n'ait produit qu'un
effet médiocre ; en effet, ajoute-t-il, le carreau où elle est employée seule se main-
tient toujours dans la moyenne des classements. Il ne s'est placé qu'à un point
de vue, le besoin constitutif de la chaux dans la nourriture immédiate du géra-
nium. Notre sol est acide et tous les engrais, à l'exception des carbonates et des
phosphates tribasiques, tétracalciques et bibasiques, portent encore des acides
qu'il faut neutraliser et qui doivent former des nitrates et sulfates de chaux (ou
chlorures de calcium, qui sont éliminés par l'eau) avec la chaux du sol pour
produire d'excellents effets.

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