Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-04-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 avril 1900 20 avril 1900
Description : 1900/04/20 (A4,N51,T6). 1900/04/20 (A4,N51,T6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378355b
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
226 REVUE DES CULTURES COLONIALES
bien pourtant remettre les choses au vrai point. Au surplus, je répondrai aussi
brièvement que possible.
Et d'abord M. Heckel se donne le rôle de victime et dit qu'il se voit obligé de
répondre à ma note. Mais se serait-il jamais trouvé dans cette nécessité, s'il ne
m'avait, tout gratuitement, en termes peu bienveillants, attaqué le premier ?
Sans provocation aucune, sans que son nom ou ses travaux aient été ni com-
mentés ni cités, sans qu'il soit, ni de près ni de loin, question de lui, il veut
critiquer une note parue ici même, laquelle n'avait cependant d'autre prétention
et d'autre but que d'être utile à chacun en relatant d'intéressantes expériences.
Il prétend mettre les choses à leur point scientifique. Nous avons dû faire voir
que cette prétention était grande et que le compliment pouvait lui être retourné.
M. Dybowski a su modifier ce passage. -
Alors M. Heckel, à bout d'arguments, sort de la question. Il en vient à nous
demander si nous confondons genre et espèce! Nous n'aurons pas, nous, la
naïveté de lui poser la même question, mais nous le prierons de relire sa propre
prose où il dit : « On peut donc rapprocher ce médicament de ceux que four-
nissent les Quassia, Picrœna et Simarouba ». C'est donc bien genr,e qu'il faut lire,
ainsi que nous l'avons écrit.
M. Heckel dit que nous l'accusons de plagiat (1). Un semblable mot n'est pas
prononcé une seule fois dans notre réponse à ses attaques. Nous nous sommes con-
tenté de demander à M. Heckel comment la détermination du Ko-sam avait été
faite par lui et nous sommes, aujourd'hui plus encore qu'avant, surpris qu'il ait
négligé de le dire, surtout après sa déclaration que voici : « J'ai, en effet, la très
mauvaise habitude de citer les travaux des auteurs sur les sujets que je traite,
parce que mes maîtres m'ont appris que c'est là une forme de la probité scien-
tifique. »
Ils ont dû sans doute lui apprendre aussi qu'il fallait les citer exactement? Or,
nous'avons déjà montré, dans notre précédente réponse, que ce n'est pas tout à
fait ainsi que ses citations sont faites. Nous rappellerons comme preuve à l'appui
un passage de l'article de M, Heckel, du 20 février : « DE LANESSAN DIT A PROPOS
(1) Voici le passage en question de l'article de M. Heckel :
« Après avoir écrit lui-même sur les indications du Muséum de Paris, que le KO-SAM est le
Brucea Sumatrana, Roxb., M. Dybowski s'étonne de me voir arriver, de mon côté, au même
résultat et il m'accuse de plagiat." Il n'hésite pas à écrire : « Mais M. Heckel néglige absolument
« de dire comment il est arrivé à déterminer la nature du KO-SAM et à rattacher botaniquement ce
« fruit au Brucea Sumalrana qui le produit. Il faut donc conclure que l'Indication qui sert
« à M. Heckel de clef lui permettant de trouver toutes les indications bibliographiques qui
« encombrent son article, il l'a prise dans notre note. » Non, j'avais de mon côté les moyens
d'arriver à une certitude absolue, et, puisqu'il l'exige, je vais livrer à M. Dybowski le secret de
la méthode que j'ai employée, en m'excusant d'avance, auprès des botanistes professionnels, d'entrer
dans de pareils détails qui constituent les éléments du métier. — Je n'avais à ma disposition que
le fruit du KO-ASM bien authentique (il provenait de M. le 1), Mougeot, de Saigon, par l'intermé-
diaire de M. le Dr Kermorgant, inspecteur général du service de santé des colonies à Paris), et
c'était suffisant. Engler, le chef incontesté de l'école botanique allemande, a écrit sous le titre de
Pflanzenfamilien, un véritable compendium de botanique, admirablement illustré, et. a traité lui-
même, avec la famille des Simaroubées, le genre Brucea (Theil III, Ablheil 4, p. 226, Leipzig, 1896).
Dans cet article, il donne précisément les figures de la fleur, du fruit et de la graine (entière et
en coupe) des deux Brucea les plus intéressants, à savoir : B. antidysenlerica et B. Sumatrana.
Il suffit, même pour un botaniste peu exercé, de parcourir ces figures pour voir que le fruit et la
graine de M. Mougeot (le KO-SAM) sont bien ceux du Brucea Sumatrana. Il ne peut exister le
moindre doute à cet égard. » — (N. D. L. D.)
bien pourtant remettre les choses au vrai point. Au surplus, je répondrai aussi
brièvement que possible.
Et d'abord M. Heckel se donne le rôle de victime et dit qu'il se voit obligé de
répondre à ma note. Mais se serait-il jamais trouvé dans cette nécessité, s'il ne
m'avait, tout gratuitement, en termes peu bienveillants, attaqué le premier ?
Sans provocation aucune, sans que son nom ou ses travaux aient été ni com-
mentés ni cités, sans qu'il soit, ni de près ni de loin, question de lui, il veut
critiquer une note parue ici même, laquelle n'avait cependant d'autre prétention
et d'autre but que d'être utile à chacun en relatant d'intéressantes expériences.
Il prétend mettre les choses à leur point scientifique. Nous avons dû faire voir
que cette prétention était grande et que le compliment pouvait lui être retourné.
M. Dybowski a su modifier ce passage. -
Alors M. Heckel, à bout d'arguments, sort de la question. Il en vient à nous
demander si nous confondons genre et espèce! Nous n'aurons pas, nous, la
naïveté de lui poser la même question, mais nous le prierons de relire sa propre
prose où il dit : « On peut donc rapprocher ce médicament de ceux que four-
nissent les Quassia, Picrœna et Simarouba ». C'est donc bien genr,e qu'il faut lire,
ainsi que nous l'avons écrit.
M. Heckel dit que nous l'accusons de plagiat (1). Un semblable mot n'est pas
prononcé une seule fois dans notre réponse à ses attaques. Nous nous sommes con-
tenté de demander à M. Heckel comment la détermination du Ko-sam avait été
faite par lui et nous sommes, aujourd'hui plus encore qu'avant, surpris qu'il ait
négligé de le dire, surtout après sa déclaration que voici : « J'ai, en effet, la très
mauvaise habitude de citer les travaux des auteurs sur les sujets que je traite,
parce que mes maîtres m'ont appris que c'est là une forme de la probité scien-
tifique. »
Ils ont dû sans doute lui apprendre aussi qu'il fallait les citer exactement? Or,
nous'avons déjà montré, dans notre précédente réponse, que ce n'est pas tout à
fait ainsi que ses citations sont faites. Nous rappellerons comme preuve à l'appui
un passage de l'article de M, Heckel, du 20 février : « DE LANESSAN DIT A PROPOS
(1) Voici le passage en question de l'article de M. Heckel :
« Après avoir écrit lui-même sur les indications du Muséum de Paris, que le KO-SAM est le
Brucea Sumatrana, Roxb., M. Dybowski s'étonne de me voir arriver, de mon côté, au même
résultat et il m'accuse de plagiat." Il n'hésite pas à écrire : « Mais M. Heckel néglige absolument
« de dire comment il est arrivé à déterminer la nature du KO-SAM et à rattacher botaniquement ce
« fruit au Brucea Sumalrana qui le produit. Il faut donc conclure que l'Indication qui sert
« à M. Heckel de clef lui permettant de trouver toutes les indications bibliographiques qui
« encombrent son article, il l'a prise dans notre note. » Non, j'avais de mon côté les moyens
d'arriver à une certitude absolue, et, puisqu'il l'exige, je vais livrer à M. Dybowski le secret de
la méthode que j'ai employée, en m'excusant d'avance, auprès des botanistes professionnels, d'entrer
dans de pareils détails qui constituent les éléments du métier. — Je n'avais à ma disposition que
le fruit du KO-ASM bien authentique (il provenait de M. le 1), Mougeot, de Saigon, par l'intermé-
diaire de M. le Dr Kermorgant, inspecteur général du service de santé des colonies à Paris), et
c'était suffisant. Engler, le chef incontesté de l'école botanique allemande, a écrit sous le titre de
Pflanzenfamilien, un véritable compendium de botanique, admirablement illustré, et. a traité lui-
même, avec la famille des Simaroubées, le genre Brucea (Theil III, Ablheil 4, p. 226, Leipzig, 1896).
Dans cet article, il donne précisément les figures de la fleur, du fruit et de la graine (entière et
en coupe) des deux Brucea les plus intéressants, à savoir : B. antidysenlerica et B. Sumatrana.
Il suffit, même pour un botaniste peu exercé, de parcourir ces figures pour voir que le fruit et la
graine de M. Mougeot (le KO-SAM) sont bien ceux du Brucea Sumatrana. Il ne peut exister le
moindre doute à cet égard. » — (N. D. L. D.)
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