Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-04-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 avril 1900 05 avril 1900
Description : 1900/04/05 (A4,N50,T6). 1900/04/05 (A4,N50,T6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378354x
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE COMMERCIALE 223
— Le Boletim de l'Institut agronomique de Campinas (État de Saô Paolo, Brésil), publie un long
mémoire sur le sulla ; il n'y a, en fait, qu'une chose à en retenir, c'est que le climat tropical de
S. Paolo ne convient pas à cette légumineuse méditerranéenne. La morale de ce fait est la même
que celle du précédent.
- M. WEBER a donné, dans le « Bulletin de la Soc. Nat. d'Acclimatation de France », une
étude sur les variétés du Figuier de Barbarie (Opuntia Ficus Indica), d'où il résulte une grande pro-
babilité pour que le cactus iuervxe ne soit qu'une simple race de l'espèce précitée, le produit d'une
très longue sélection des boutures, le bouturage étant l'unique mode de propagation usité.
M. Weber attire l'attention sur les nombreux et très utiles cactus du Mexique; il rappelle que
les graines rapportées par différents explorateurs ont généralement donné des plantes plus ou
mcins différentes des variétés de choix cultivées au Mexique ; celles-ci, dit-il, ne pourront être
introduites, avec leurs qualités natives, que par l'envoi de plantes vivantes ou de boutures. Avis
aux voyageurs et aux acclimateurs.
- EUGÈNE SEEGER, consul général des États-Unis à Rio-de-Janeiro, attire l'attention sur les
progrès de l'apiculture dans l'État de Parana, Brésil, dus à l'activité déployée par un instituteur de
Curityba, Émile Scbenk; M. Sclienk a introduit dans sa région l'outillage apicole nord-américain.
- La mangouste importée à la Guadeloupe pour détruire 'les rats, ennemis de la canne, a fini
par y détruire ou à peu près les lézards et les petits oiseaux, ennemis naturels des insectes
dévastateurs des cultures; aujourd'hui la Chambre d'agriculture de la Pointe-à-Pitre se préoccupe
d'introduire le hérisson qui est à l'abri de la dent de la mangouste. (Ex. « Soc. Nat. dAcclimatation
de France ».)
- E. CARRUTHERS a été définitivement nommé « mycologiste du gouvernement » et directeur
adjoint du Jardin botanique de Oeylan. Nous en sommes heureux pour cette colonie et pour la
science agronomique.
La Médecine Nouvelle.
Nous engageons tous nos lecteurs à demander la Médecine Nouvelle illustrée
(16° année), qui leur sera envoyée gratuitement et franco pendant deux mois;
ils trouveront dans cette excellente publication les renseignements les plus complets et
les plus précis sur la guérison de toutes les affections nerveuses, récentes ou chroniques,
les maladies de poitrine, du foie, de la peau, des reins, des voies urinaires, du diabète,
tumeurs, etc. Consultations gratuites. Ecrire Hôtel de la Médecine Nouvelle,
19, rue de Lisbonne, Paris.
REVUE COMMERCIALE
Revue des produits coloniaux de la place de Marseille, 28 Mars 1900.
Extrait du Sémaphore de Marseille. o -
Cafés. — Marché calme.
Ventes insignifiantes.
On cote au détail :
Nouméa. 125/130
Bourbon pointu. M
Martinique. M
Les 50 k. à l'enLr., esc. 2 0/0 comptant.
Stock des cafés à la consommation, le 28 mars
1900 soir, 15 tonnes.
Sucres. — Le mouvement en avant continue
favorisé par laréduction des Stocks à Hambourg
et par les achats de l'Amérique. Les sucres de
cannes sont particulièrement recherchés, mais
leur rareté rend les affaires bien réduites.
Nous cotons :
Blanc, n°3disponib!e. 31 25 à.
Roux 88°., 30 25 à.
les 100 kilos, entrepôt, conditions d'usage.
Voici la situation des sucres dans les maga-
sins des Docks et Entrepôts.
Sucres coloniaux
Total des sucres bruts au 28 -mars
1900 38.320 qx.
Entrées en cours comprises.
Thés. — Prix du kilo à l'entrepôt : les droits
sont de 2 fr. 10 pour les thés de Chine et 1 fr. 05
pour ceux des colonies françaises.
Assam bon ordin. criblé 2 40, Assam
Lapseng fingros feuilles 2 55, surfin moy. feuil.
— Le Boletim de l'Institut agronomique de Campinas (État de Saô Paolo, Brésil), publie un long
mémoire sur le sulla ; il n'y a, en fait, qu'une chose à en retenir, c'est que le climat tropical de
S. Paolo ne convient pas à cette légumineuse méditerranéenne. La morale de ce fait est la même
que celle du précédent.
- M. WEBER a donné, dans le « Bulletin de la Soc. Nat. d'Acclimatation de France », une
étude sur les variétés du Figuier de Barbarie (Opuntia Ficus Indica), d'où il résulte une grande pro-
babilité pour que le cactus iuervxe ne soit qu'une simple race de l'espèce précitée, le produit d'une
très longue sélection des boutures, le bouturage étant l'unique mode de propagation usité.
M. Weber attire l'attention sur les nombreux et très utiles cactus du Mexique; il rappelle que
les graines rapportées par différents explorateurs ont généralement donné des plantes plus ou
mcins différentes des variétés de choix cultivées au Mexique ; celles-ci, dit-il, ne pourront être
introduites, avec leurs qualités natives, que par l'envoi de plantes vivantes ou de boutures. Avis
aux voyageurs et aux acclimateurs.
- EUGÈNE SEEGER, consul général des États-Unis à Rio-de-Janeiro, attire l'attention sur les
progrès de l'apiculture dans l'État de Parana, Brésil, dus à l'activité déployée par un instituteur de
Curityba, Émile Scbenk; M. Sclienk a introduit dans sa région l'outillage apicole nord-américain.
- La mangouste importée à la Guadeloupe pour détruire 'les rats, ennemis de la canne, a fini
par y détruire ou à peu près les lézards et les petits oiseaux, ennemis naturels des insectes
dévastateurs des cultures; aujourd'hui la Chambre d'agriculture de la Pointe-à-Pitre se préoccupe
d'introduire le hérisson qui est à l'abri de la dent de la mangouste. (Ex. « Soc. Nat. dAcclimatation
de France ».)
- E. CARRUTHERS a été définitivement nommé « mycologiste du gouvernement » et directeur
adjoint du Jardin botanique de Oeylan. Nous en sommes heureux pour cette colonie et pour la
science agronomique.
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(16° année), qui leur sera envoyée gratuitement et franco pendant deux mois;
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19, rue de Lisbonne, Paris.
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Extrait du Sémaphore de Marseille. o -
Cafés. — Marché calme.
Ventes insignifiantes.
On cote au détail :
Nouméa. 125/130
Bourbon pointu. M
Martinique. M
Les 50 k. à l'enLr., esc. 2 0/0 comptant.
Stock des cafés à la consommation, le 28 mars
1900 soir, 15 tonnes.
Sucres. — Le mouvement en avant continue
favorisé par laréduction des Stocks à Hambourg
et par les achats de l'Amérique. Les sucres de
cannes sont particulièrement recherchés, mais
leur rareté rend les affaires bien réduites.
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Roux 88°., 30 25 à.
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Sucres coloniaux
Total des sucres bruts au 28 -mars
1900 38.320 qx.
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Thés. — Prix du kilo à l'entrepôt : les droits
sont de 2 fr. 10 pour les thés de Chine et 1 fr. 05
pour ceux des colonies françaises.
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