Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-04-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 avril 1900 05 avril 1900
Description : 1900/04/05 (A4,N50,T6). 1900/04/05 (A4,N50,T6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378354x
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
222 REVUE DES CULTURES COLONIALES
lui sont adjoints, par son importance numérique enfin, ce monumental catalogue est une source pré-
cieuse de renseignements bibliographiques pour tous ceux qui touchent aux affaires coloniales et
en.particulier pour nous, agriculteurs coloniaux. On fait des découvertes en feuilletant ce recueil.
Nous nous proposons d'en tirer grand profit, et nous témoignons au Ministère des Colonies des
Pays-Bas notre vive reconnaissance de nous avoir fait don du volume.
— OSKAR CANSTATT, ancien chef de colonie au Brésil : Le Brésil républicain, son passé et
son avenir. (En allemand : « Das republikanische Brasilien, etc. »). In-8°, 606 p., 66 figures, 2 cartes
coloriées, 1 panorama. Prix : 12 marks (14 fr. 50); relié, 14 m. 50 (17 fr. 30). Chez Ferdinand Hirt
und Sohn, Leipzig, 1899. Ce livre est classé comme source de tout premier ordre pour ce qui con-
cerne l'état économique, les ressources et l'administration du Brésil. Le chapitre relatif à l'agricul-
ture et celui relatif à l'élevage (ensemble, une cinquantaine de pages) semblent sérieusement travaillés
et contiennent quelques illustrations curieuses. Le chapitre relatif aux animaux agricoles est certai-
nement susceptible de rendre des services pratiques au colon.
— GUILLAUME GRANDIDIER, Voyage dans le sud-ouest de Madagascar (Conférence faite
à la Soc. de géographie le 5 janvier 1900). Imprimerie Lahure, 9. rue de FleÜrus, Paris, In-8°,
27 pages ; plusieurs planches, cartes coloriées.
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
- Fruits du Cap. On commence à voir, aux Halles centrales de Paris, des prunes venant du Cap ;
vendues par caisses de 12, elles ont été adjugées : le deuxième choix, de 15 à 20 francs; le premier
choix, de 20 à 30 francs la caisse; brugnons, de 10 à 40 francs la douzaine; poires, de 8 à 12 francs
la douzaine ; un jour, 8 poires extra ont même obtenu 28 francs. Voilà qui donne une belle idée
des conditions de perfection dans lesquelles se fait aujourd'hui le transport des fruits.
- Ce qui suit est extrait par le « Tropical Agriculturist » du journal australien « Adelaïde
Observer » : Les cultivateurs de bananes du district de Cairns, Queensland, presque tous Chinois,
se sont aperçus que certains de leurs confrères n'apportaient pas toute la conscience ou l'honnêteté
voulue au choix des fruits destinés à l'exportation, et que la réputation de la banane de Cairns
sur le marché en était fortement compromise; pour y remédier, ils ont amené le gouver-
nement de la colonie à créer deux postes d'inspecteurs spéciaux et d'instituer un contrôle
obligatoire avant l'embarquement. Ils se sont, - en plus, engagés à payer 1 shilling d'amende
par régime malade ; au cas où un jardin se serait fait prendre en faute un certain nombre de fois,
l'inspection est autorisée à refuser sans examen tout envoi provenant de ce j-ardin. — On voit que
les Célestes n'y vont- pas par quatre clïemins. Ils nous semblent avoir parfaitement raison.
- La banane n'était pas jusqu'ici notéecomme telle dans les « entrées » des ports anglais; elle
était confondue avec les abricots, pêches, raisins, groseilles et fraises, dans la rubrique « fruits
non spécifiés ». Elle sera portée dans une rubrique spéciale à l'avenir. (« Gardner's Chronicle ».)
- Leroucou dont on ne s'occupait presque plus, redevient d'actualité à la Guadeloupe. Les cours
ayant été bons ces dernières années, on s'est remis à soigner les vieux arbres qui avaient été
quasi abandonnés; en conséquence, il y a eu en 1898 un supplément de récolte de 25.551 kilo-
grammes sur l'année précédente. (« Quinzaine coloniale ».)
- r. le vétérinaire GRANDMOUGIN constate (« Revue de Madagascar M, 1900, n° 3) - que sur les
47 ânes ou ânesses d'Egypte, introduits en 1898 à Amboasary, Madagascar, il en restait au 5 sep-
tembre 1899 tout juste 11, d'ailleurs condamnés à périr à brève échéance. La cause en est au
climat. M. Grandmougin rappetle que le climat de l'Egypte est très chaud et sec, qu'à Amboasary,
au contraire, il tombe continuellement une pluie fine en même temps qu'il souffle un vent violent, -
parfois glacial (les patates ont gelé en 1899). « L'importation à Amboasary d'ânes égyptiens »,
dit M. Grandmougin, « _était folie; c'était s'exposer de gaieté de cœur à un désastre. »
- Le jeune éléphant d'Afrique domestiqué par les Pères de la mission de Sainte-Anne, au Fernan-
Vaz, continue à faire des progrès; on est parvenu à l'atteler à une voiture et à le diriger-avec des
rênes fixées à la trompe, chose qui semble n'avoir jamais été faite jusqu'à présent. (Ex. « Soc.
Nat, d'Acclimatation de France. »)
- M. HART, le chef du service botanique de la Trinidad, constate que la luzerne n'a jamais bien
voulu réussir; ceci n'est guère étonnant, étant donné le climat franchement tropical de cette île ;
mais cela est toujours utile à faire connaître en présence de l'obstinatation de certains acclima-
teurs tropicaux à vouloir à toute force introduire des cultures rémunératrices en Europe, mais qui
n'ont rien à faire sous les tropiques,
lui sont adjoints, par son importance numérique enfin, ce monumental catalogue est une source pré-
cieuse de renseignements bibliographiques pour tous ceux qui touchent aux affaires coloniales et
en.particulier pour nous, agriculteurs coloniaux. On fait des découvertes en feuilletant ce recueil.
Nous nous proposons d'en tirer grand profit, et nous témoignons au Ministère des Colonies des
Pays-Bas notre vive reconnaissance de nous avoir fait don du volume.
— OSKAR CANSTATT, ancien chef de colonie au Brésil : Le Brésil républicain, son passé et
son avenir. (En allemand : « Das republikanische Brasilien, etc. »). In-8°, 606 p., 66 figures, 2 cartes
coloriées, 1 panorama. Prix : 12 marks (14 fr. 50); relié, 14 m. 50 (17 fr. 30). Chez Ferdinand Hirt
und Sohn, Leipzig, 1899. Ce livre est classé comme source de tout premier ordre pour ce qui con-
cerne l'état économique, les ressources et l'administration du Brésil. Le chapitre relatif à l'agricul-
ture et celui relatif à l'élevage (ensemble, une cinquantaine de pages) semblent sérieusement travaillés
et contiennent quelques illustrations curieuses. Le chapitre relatif aux animaux agricoles est certai-
nement susceptible de rendre des services pratiques au colon.
— GUILLAUME GRANDIDIER, Voyage dans le sud-ouest de Madagascar (Conférence faite
à la Soc. de géographie le 5 janvier 1900). Imprimerie Lahure, 9. rue de FleÜrus, Paris, In-8°,
27 pages ; plusieurs planches, cartes coloriées.
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
- Fruits du Cap. On commence à voir, aux Halles centrales de Paris, des prunes venant du Cap ;
vendues par caisses de 12, elles ont été adjugées : le deuxième choix, de 15 à 20 francs; le premier
choix, de 20 à 30 francs la caisse; brugnons, de 10 à 40 francs la douzaine; poires, de 8 à 12 francs
la douzaine ; un jour, 8 poires extra ont même obtenu 28 francs. Voilà qui donne une belle idée
des conditions de perfection dans lesquelles se fait aujourd'hui le transport des fruits.
- Ce qui suit est extrait par le « Tropical Agriculturist » du journal australien « Adelaïde
Observer » : Les cultivateurs de bananes du district de Cairns, Queensland, presque tous Chinois,
se sont aperçus que certains de leurs confrères n'apportaient pas toute la conscience ou l'honnêteté
voulue au choix des fruits destinés à l'exportation, et que la réputation de la banane de Cairns
sur le marché en était fortement compromise; pour y remédier, ils ont amené le gouver-
nement de la colonie à créer deux postes d'inspecteurs spéciaux et d'instituer un contrôle
obligatoire avant l'embarquement. Ils se sont, - en plus, engagés à payer 1 shilling d'amende
par régime malade ; au cas où un jardin se serait fait prendre en faute un certain nombre de fois,
l'inspection est autorisée à refuser sans examen tout envoi provenant de ce j-ardin. — On voit que
les Célestes n'y vont- pas par quatre clïemins. Ils nous semblent avoir parfaitement raison.
- La banane n'était pas jusqu'ici notéecomme telle dans les « entrées » des ports anglais; elle
était confondue avec les abricots, pêches, raisins, groseilles et fraises, dans la rubrique « fruits
non spécifiés ». Elle sera portée dans une rubrique spéciale à l'avenir. (« Gardner's Chronicle ».)
- Leroucou dont on ne s'occupait presque plus, redevient d'actualité à la Guadeloupe. Les cours
ayant été bons ces dernières années, on s'est remis à soigner les vieux arbres qui avaient été
quasi abandonnés; en conséquence, il y a eu en 1898 un supplément de récolte de 25.551 kilo-
grammes sur l'année précédente. (« Quinzaine coloniale ».)
- r. le vétérinaire GRANDMOUGIN constate (« Revue de Madagascar M, 1900, n° 3) - que sur les
47 ânes ou ânesses d'Egypte, introduits en 1898 à Amboasary, Madagascar, il en restait au 5 sep-
tembre 1899 tout juste 11, d'ailleurs condamnés à périr à brève échéance. La cause en est au
climat. M. Grandmougin rappetle que le climat de l'Egypte est très chaud et sec, qu'à Amboasary,
au contraire, il tombe continuellement une pluie fine en même temps qu'il souffle un vent violent, -
parfois glacial (les patates ont gelé en 1899). « L'importation à Amboasary d'ânes égyptiens »,
dit M. Grandmougin, « _était folie; c'était s'exposer de gaieté de cœur à un désastre. »
- Le jeune éléphant d'Afrique domestiqué par les Pères de la mission de Sainte-Anne, au Fernan-
Vaz, continue à faire des progrès; on est parvenu à l'atteler à une voiture et à le diriger-avec des
rênes fixées à la trompe, chose qui semble n'avoir jamais été faite jusqu'à présent. (Ex. « Soc.
Nat, d'Acclimatation de France. »)
- M. HART, le chef du service botanique de la Trinidad, constate que la luzerne n'a jamais bien
voulu réussir; ceci n'est guère étonnant, étant donné le climat franchement tropical de cette île ;
mais cela est toujours utile à faire connaître en présence de l'obstinatation de certains acclima-
teurs tropicaux à vouloir à toute force introduire des cultures rémunératrices en Europe, mais qui
n'ont rien à faire sous les tropiques,
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