Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-02-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 février 1900 20 février 1900
Description : 1900/02/20 (A4,N47,T6). 1900/02/20 (A4,N47,T6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378351p
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
L'EXTRACTION DU CAOUTCHOUC DES ÉCOIICES 107
d'antériorités au sujet du procédé Deiss, découvert un certain nombre de bre-
vets dérivant de cette idée. Ces brevets sont basés sur deux principes distincts,
l'un consistant à dissoudre le caoutchouc pour le retirer de son enveloppe
ligneuse, l'autre consistant à détruire mécaniquement cette dernière et à la
séparer du caoutchouc par un courant d'eau chaude.
Dans la première catégorie on peut citer les brevets suivants :
Blanchard et Vivier, n° 240.648, du 10 août 1894, qui dissolvent le caoutchouc
dans du tetra-chlorure de carbone.
Zurcher, n° 279.554, du 6 juillet 1898, qui emploie comme dissolvant l'essence
de térébenthine.
De Wever, n° 281.117, du 5 septembre 1898, qui se sert d'essence de pétrole.
Levilly, n° 287.619, du 7 avril 1899 qui revendique l'emploi de l'un quelconque
des dissolvants du caoutchouc : toluène, benzine, éther, essence de pétrole,
sulfure de carbone.
Friswell et autres, brevet anglais n° 19.727, du 26 août 1897, qui emploient
également le toluène.
M. G. Deiss, qui est fabricant de sulfure de carbone, avait du reste également
eu l'idée d'employer ce dissolvant, mais il y a renoncé dans la pratique.
Dans la seconde catégorie on peut citer les divers brevets Arnaud dont le pre-
mier (n° 224.802) date du 8 octobre 1892.
Toutes ces inventions semblent être plus théoriques que pratiques et je ne
sache pas qu'aucune d'elles ait été appliquée d'une manière industrielle. Quoi
qu'il en soit, le procédé Deiss, essayé en grand, en France, et actuellement mis
en pratique dans plusieurs concessions du Congo français, sera sans doute
adopté sous peu par un grand nombre de sociétés coloniales, séduites par la
simplicité pratique de cette invention et les bénéfices qu'elle leur promet.
Veuillez agréer, etc.
FABER.
La floraison simultanée et la diversité de ces nouveaux procédés d'extraction du caoutchouc
permet de négliger, comme le fait M. Dybowski, la question de savoir auquel de ces procédés
appartient la priorité. Il importerait davantage de déterminer d'une manière précise, par des expé-
riences comparatives, lequel est le plus avantageux : le moins dispendieux au point de vue de l'ou
tillage, de la consommation d'ingrédients, de la main-d'œuvre, celui qui permet de traiter le plus
de variétés d'écorces, dont on obtient la plus grande quantité de gomme et la meilleure qualité de
caoutchouc. Il y aurait, en un mot, nous semble-t-il, à entreprendre, à l'égard de ces procédés nou-
veaux d'extraction, une recherche analogue à celle que poursuit le Comité d'études de la Ramie, à
l'égard des appareils de décortication de ce textile, afin d'établir quel est le procédé qui procure le
prix de revient le plus bas et le prix de vente le plus élevé. Une telle recherche ne tenterait-elle pas
l'activité du zélé directeur du Jardin colonial de Nogent-sur-Marne ? Cela pourrait encore fournir un
intéressant aliment d'études au Conseil de perfectionnement des jardins d'essai coloniaux, institué
par décret du 28 janvier 1899, s'il lui était donné de se réunir.
A. M.-P.
LE CAFÉ
SA PRODUCTION ET SA CONSOMMATION
Le café, dont la consommation se vulgarise de plus en plus en Europe, est
l'objet, en ce moment, de très nombreuses études. La baisse des prix qui a atteint
cette denrée, et le maintien à son égard, dans certains pays, de tarifs douaniers
1 très lourds, ont décidé le plus considérable d'entre les producteurs de café, le
d'antériorités au sujet du procédé Deiss, découvert un certain nombre de bre-
vets dérivant de cette idée. Ces brevets sont basés sur deux principes distincts,
l'un consistant à dissoudre le caoutchouc pour le retirer de son enveloppe
ligneuse, l'autre consistant à détruire mécaniquement cette dernière et à la
séparer du caoutchouc par un courant d'eau chaude.
Dans la première catégorie on peut citer les brevets suivants :
Blanchard et Vivier, n° 240.648, du 10 août 1894, qui dissolvent le caoutchouc
dans du tetra-chlorure de carbone.
Zurcher, n° 279.554, du 6 juillet 1898, qui emploie comme dissolvant l'essence
de térébenthine.
De Wever, n° 281.117, du 5 septembre 1898, qui se sert d'essence de pétrole.
Levilly, n° 287.619, du 7 avril 1899 qui revendique l'emploi de l'un quelconque
des dissolvants du caoutchouc : toluène, benzine, éther, essence de pétrole,
sulfure de carbone.
Friswell et autres, brevet anglais n° 19.727, du 26 août 1897, qui emploient
également le toluène.
M. G. Deiss, qui est fabricant de sulfure de carbone, avait du reste également
eu l'idée d'employer ce dissolvant, mais il y a renoncé dans la pratique.
Dans la seconde catégorie on peut citer les divers brevets Arnaud dont le pre-
mier (n° 224.802) date du 8 octobre 1892.
Toutes ces inventions semblent être plus théoriques que pratiques et je ne
sache pas qu'aucune d'elles ait été appliquée d'une manière industrielle. Quoi
qu'il en soit, le procédé Deiss, essayé en grand, en France, et actuellement mis
en pratique dans plusieurs concessions du Congo français, sera sans doute
adopté sous peu par un grand nombre de sociétés coloniales, séduites par la
simplicité pratique de cette invention et les bénéfices qu'elle leur promet.
Veuillez agréer, etc.
FABER.
La floraison simultanée et la diversité de ces nouveaux procédés d'extraction du caoutchouc
permet de négliger, comme le fait M. Dybowski, la question de savoir auquel de ces procédés
appartient la priorité. Il importerait davantage de déterminer d'une manière précise, par des expé-
riences comparatives, lequel est le plus avantageux : le moins dispendieux au point de vue de l'ou
tillage, de la consommation d'ingrédients, de la main-d'œuvre, celui qui permet de traiter le plus
de variétés d'écorces, dont on obtient la plus grande quantité de gomme et la meilleure qualité de
caoutchouc. Il y aurait, en un mot, nous semble-t-il, à entreprendre, à l'égard de ces procédés nou-
veaux d'extraction, une recherche analogue à celle que poursuit le Comité d'études de la Ramie, à
l'égard des appareils de décortication de ce textile, afin d'établir quel est le procédé qui procure le
prix de revient le plus bas et le prix de vente le plus élevé. Une telle recherche ne tenterait-elle pas
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intéressant aliment d'études au Conseil de perfectionnement des jardins d'essai coloniaux, institué
par décret du 28 janvier 1899, s'il lui était donné de se réunir.
A. M.-P.
LE CAFÉ
SA PRODUCTION ET SA CONSOMMATION
Le café, dont la consommation se vulgarise de plus en plus en Europe, est
l'objet, en ce moment, de très nombreuses études. La baisse des prix qui a atteint
cette denrée, et le maintien à son égard, dans certains pays, de tarifs douaniers
1 très lourds, ont décidé le plus considérable d'entre les producteurs de café, le
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