Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-02-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 février 1900 05 février 1900
Description : 1900/02/05 (A4,N46,T6). 1900/02/05 (A4,N46,T6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783508
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
4e ANNÉE.— TOME VI. N° 46. 5 FÉVRIER 1900.
REVUE
DES
CULTURES COLONIALES
SOMMAIRE. — Des améliorations à apporter dans les colonies françaises à la culture de la
canne à sucre : GASTON LANDES. — Un nouveau procédé d'extraction du caoutchouc :
GODEFROy-LEBEUF.- Considérations sui le caractère halophyte du Cocotier: J. VILBOUCHEWITCH.
Variétés. — La maladie des racines ou maladie vermiculaire du Caféier : A. THIERRY. -
Moyens d'éviter que le thé ne tourne au rouge ni au gris. — Au sujet du Sapium biglandu-
losum : CHARLES PATIN. — Les plantations de Poivriers au Cambodge.
Bibliographie. — Rdvue commerciale.
DES AMÉLIORATIONS A APPORTER DANS LES COLONIES
FRANÇAISES A LA CULTURE DE LA CANNE A SUCRE
Les lecteurs de la Revue connaissent tout l'intérêt que les gouvernements
anglais et hollandais portent au développement de l'agriculture dans leurs
colonies et les puissantes organisations, grâce auxquelles, avec l'aide des
célèbres établissements de Kew et de Buitenzorg, ils guident, dans la voie du
progrès, leurs colons.
Et cela dans le but de favoriser le commerce de leurs métropoles avec leurs
colonies. Il faut, en effet, que les colonies aient des produits à échanger pour
qu'elles puissent prétendre à avoir, avec leur métropole, un commerce prospère,
et l'agriculture, après l'épuisement, hélas! plus rapide qu'on ne le suppose, des
richesses naturelles du sol, seule peut fournir ces produits d'échanges. Le
développement de l'agriculture précédera donc celui du commerce et, dans les
colonies nouvelles, c'est d'abord sur l'agriculture que toute l'attention des
premiers administrateurs et des premiers pionniers devra se porter. M. Chailley-
Bert a d'ailleurs, dans une conférence restée célèbre, trop brillamment démontré
cette vérité, pour que je m'attarde sur ce sujet.
Mais il me paraît important de constater que l'action du gouvernement anglais
se produit, bien que les colonies anglaises soient self suppnrting. Elles sont
maîtresses de diriger leurs affaires comme elles l'entendent et, ni au point de
vue économique, ni au point de vue administratif, elles ne coûtent un centime à
la Grande-Bretagne.
Cependant les colonies anglaises acceptent cette ingérence de leur gouverne-
ment métropolitain, et même elles l'estiment, parce que cette ingérence leur
est des plus profitables, en leur permettant de se défendre contre la concur-
rence internationale qui, tous les jours, revêt une forme plus scientifiqu e.
Une pareille intervention de l'État dans les colonies françaises n'existe pas.
Elle serait très légitime cependant, car une protection efficace est accordée à
REVUE
DES
CULTURES COLONIALES
SOMMAIRE. — Des améliorations à apporter dans les colonies françaises à la culture de la
canne à sucre : GASTON LANDES. — Un nouveau procédé d'extraction du caoutchouc :
GODEFROy-LEBEUF.- Considérations sui le caractère halophyte du Cocotier: J. VILBOUCHEWITCH.
Variétés. — La maladie des racines ou maladie vermiculaire du Caféier : A. THIERRY. -
Moyens d'éviter que le thé ne tourne au rouge ni au gris. — Au sujet du Sapium biglandu-
losum : CHARLES PATIN. — Les plantations de Poivriers au Cambodge.
Bibliographie. — Rdvue commerciale.
DES AMÉLIORATIONS A APPORTER DANS LES COLONIES
FRANÇAISES A LA CULTURE DE LA CANNE A SUCRE
Les lecteurs de la Revue connaissent tout l'intérêt que les gouvernements
anglais et hollandais portent au développement de l'agriculture dans leurs
colonies et les puissantes organisations, grâce auxquelles, avec l'aide des
célèbres établissements de Kew et de Buitenzorg, ils guident, dans la voie du
progrès, leurs colons.
Et cela dans le but de favoriser le commerce de leurs métropoles avec leurs
colonies. Il faut, en effet, que les colonies aient des produits à échanger pour
qu'elles puissent prétendre à avoir, avec leur métropole, un commerce prospère,
et l'agriculture, après l'épuisement, hélas! plus rapide qu'on ne le suppose, des
richesses naturelles du sol, seule peut fournir ces produits d'échanges. Le
développement de l'agriculture précédera donc celui du commerce et, dans les
colonies nouvelles, c'est d'abord sur l'agriculture que toute l'attention des
premiers administrateurs et des premiers pionniers devra se porter. M. Chailley-
Bert a d'ailleurs, dans une conférence restée célèbre, trop brillamment démontré
cette vérité, pour que je m'attarde sur ce sujet.
Mais il me paraît important de constater que l'action du gouvernement anglais
se produit, bien que les colonies anglaises soient self suppnrting. Elles sont
maîtresses de diriger leurs affaires comme elles l'entendent et, ni au point de
vue économique, ni au point de vue administratif, elles ne coûtent un centime à
la Grande-Bretagne.
Cependant les colonies anglaises acceptent cette ingérence de leur gouverne-
ment métropolitain, et même elles l'estiment, parce que cette ingérence leur
est des plus profitables, en leur permettant de se défendre contre la concur-
rence internationale qui, tous les jours, revêt une forme plus scientifiqu e.
Une pareille intervention de l'État dans les colonies françaises n'existe pas.
Elle serait très légitime cependant, car une protection efficace est accordée à
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