Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-02-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 février 1900 05 février 1900
Description : 1900/02/05 (A4,N46,T6). 1900/02/05 (A4,N46,T6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783508
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
84' REVUE DES CULTURES COLONIALES
Comme procédé de culture préservatif, il y a la greffe du café de Libéria, car
les anguillules n'attaquent pas le Libéria. Les observations et expériences que
j'ai faites à ce sujet me paraissent tout à fait concluantes. -
Si je viens de citer maintenant, en passant, la greffe sur Libéria, comme
moyen général préventif, c'était pour éclairer la note sombre, quoique exacte,
des descriptions- précédentes.
(A suivre.) -
A. THIERRY.
MOYENS D'ÉVITER QUE LE THÉ NE TOURNE
AU ROUGE NI AU GRIS
Les planteurs ont fréquemment à déplorer ces deux accidents qui proviennent,
pense-t-on, de vices de fabrication ; il s'agit justement de savoir quels sont ces
vices: c'est un point important, car la marchandise grise ou rouge est très dépré-
ciée. M. GEO THORNTON, répondant à des questions qui lui avaient été posées, donne
à ce sujet, dans le « Tropical Agriculturist » de septembre dernier, un avis bien
motivé, et dont les vaillants pionniers de la culture du thé dans nos colonies sau-
ront, nous n'en doutons pas, faire leur profit.
Voici d'abord comment M. Thornton explique l'accident qui fait tourner la
feuille sèche au brun rougeâtre :
Lorsque le flétrissage ( « withering ») de la feuille a été insuffisant et qu'elle
est demeurée trop longtemps exposée par un temps humide, il en résulte un
pourcentage élevé de feuilles rouges.
Une feuille coriace (x coarse »), ayant subi un flétrissage exagéré, donne éga-
lement un très haut pourcentage de rouge et de rougeâtre.
Il est rare d'obtenir du thé de bonne couleur de jardins dont la dernière taille
est déjà ancienne. D'autre part, un maniement négligent dans le grenier à flétrir
fait aussi tourner la feuille au rouge; ainsi, lorsque la feuille est abandonnée
sur le tas lorsque les coolies marchent dessus, etc. De 'même, toute feuille
qui se sera échauffée dans les sacs ou paniers au cours du transport du jardin
à la factorerie..
« Il est encore un fait », dit M. Thornton, que je crois général à Ceylan, tout au
moins pour différents districts situés à des altitudes moyennes et que j'ai
étudiés : toutes les fois que la cueillette a été faite par un temps de sécheresse
prolongée, et plus particulièrement par un temps de vent, on obtient du thé
tirant sur le rouge d'une façon très prononcée; cela se produira infailliblement
quelque précaution qu'on prenne de ne cueillir que les feuilles les plus tendres
et même si on n'a pas eu une seule feuille rouge à la cueillette. Toutefois, dans
ce cas particulier, l'accident ne nuit guère à la vente, du moins en thèse géné-
rale; car si le thé n'est pas d'un noir parfait, en revanche il possède certaine-
ment un arome plus intense; ainsi, dans l'Uva, les thés cueillis en juillet et
août, mois qui y sont très secs, obtiennent néanmoins. de beaux prix. »
Une autre question était posée à M. Thornton, celle de savoir si le remuage de
la feuille sur le châssis de l'étuve sèche ne serait pas cause de l'accident qui
consiste en ce que le thé tourne au gris ? « Si l'on est raisonnable pour le char-
Comme procédé de culture préservatif, il y a la greffe du café de Libéria, car
les anguillules n'attaquent pas le Libéria. Les observations et expériences que
j'ai faites à ce sujet me paraissent tout à fait concluantes. -
Si je viens de citer maintenant, en passant, la greffe sur Libéria, comme
moyen général préventif, c'était pour éclairer la note sombre, quoique exacte,
des descriptions- précédentes.
(A suivre.) -
A. THIERRY.
MOYENS D'ÉVITER QUE LE THÉ NE TOURNE
AU ROUGE NI AU GRIS
Les planteurs ont fréquemment à déplorer ces deux accidents qui proviennent,
pense-t-on, de vices de fabrication ; il s'agit justement de savoir quels sont ces
vices: c'est un point important, car la marchandise grise ou rouge est très dépré-
ciée. M. GEO THORNTON, répondant à des questions qui lui avaient été posées, donne
à ce sujet, dans le « Tropical Agriculturist » de septembre dernier, un avis bien
motivé, et dont les vaillants pionniers de la culture du thé dans nos colonies sau-
ront, nous n'en doutons pas, faire leur profit.
Voici d'abord comment M. Thornton explique l'accident qui fait tourner la
feuille sèche au brun rougeâtre :
Lorsque le flétrissage ( « withering ») de la feuille a été insuffisant et qu'elle
est demeurée trop longtemps exposée par un temps humide, il en résulte un
pourcentage élevé de feuilles rouges.
Une feuille coriace (x coarse »), ayant subi un flétrissage exagéré, donne éga-
lement un très haut pourcentage de rouge et de rougeâtre.
Il est rare d'obtenir du thé de bonne couleur de jardins dont la dernière taille
est déjà ancienne. D'autre part, un maniement négligent dans le grenier à flétrir
fait aussi tourner la feuille au rouge; ainsi, lorsque la feuille est abandonnée
sur le tas lorsque les coolies marchent dessus, etc. De 'même, toute feuille
qui se sera échauffée dans les sacs ou paniers au cours du transport du jardin
à la factorerie..
« Il est encore un fait », dit M. Thornton, que je crois général à Ceylan, tout au
moins pour différents districts situés à des altitudes moyennes et que j'ai
étudiés : toutes les fois que la cueillette a été faite par un temps de sécheresse
prolongée, et plus particulièrement par un temps de vent, on obtient du thé
tirant sur le rouge d'une façon très prononcée; cela se produira infailliblement
quelque précaution qu'on prenne de ne cueillir que les feuilles les plus tendres
et même si on n'a pas eu une seule feuille rouge à la cueillette. Toutefois, dans
ce cas particulier, l'accident ne nuit guère à la vente, du moins en thèse géné-
rale; car si le thé n'est pas d'un noir parfait, en revanche il possède certaine-
ment un arome plus intense; ainsi, dans l'Uva, les thés cueillis en juillet et
août, mois qui y sont très secs, obtiennent néanmoins. de beaux prix. »
Une autre question était posée à M. Thornton, celle de savoir si le remuage de
la feuille sur le châssis de l'étuve sèche ne serait pas cause de l'accident qui
consiste en ce que le thé tourne au gris ? « Si l'on est raisonnable pour le char-
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