Revue des cultures coloniales

1897
1898
1899
1900

Jan.
Fev.
Mars
Avr.
Mai
Juin
Juil.
Août
Sept.
Oct.
Nov.
Dec.

Presse et revues

32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1900-01-20

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134

Description : 20 janvier 1900 20 janvier 1900

Description : 1900/01/20 (A4,N45,T6). 1900/01/20 (A4,N45,T6).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378349m

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

VARIÉTÉS 51

2° Au point de vue agricole.-de tous les éléments minéraux, c'est l'acide phos-
phorique qui est exporté en plus grande quantité et, par suite, il y aurait
avantage à s'occuper de sa restitution ou de son addition partout où il fait
défaut (1) ; -
3° Pour une même espèce de riz, la composition étant assez variable, le climat
étant le même pour toute la Cochinchine, ces variations ne peuvent s'expliquer
que par l'influence du terrain et par la durée de la végétation qui dépend, d'une
part, du terrain (on sait que la végétation se prolonge dans les terres très riches
en humus) et, d'autre part, de la situation orographique ; les rizières .hautes se
desséchant rapidement, la durée de la végétation est évidemment moins longue
que pour les rizières basses.

LEFEUVRE,
Directeur du laboratoire de la Cochinchine.

LA CULTURE DES PLANTES A CAOUTCHOUC EN COCHINCHINE

Sous ce titre, le Bulletin économique de la Cochinchine publie, dans son numéro du 1er no-
vembre, une étude de M. Achard, inspecteur d'agriculture, directeur de l'agriculture p. i. en
Cochinchine, qui donne d'intéressants renseignements sur les essais de culture des plantes à
caoutchouc tentés dans cette colonie et les résultats obtenus. Nôus en reproduisons la conclusion
qui contient, en particulier, sur le rendement de l'Hevea dans une région voisine, un cihiffre
instructif..

Les seuls échantillons de caoutchouc dont nous ayons connaissance, recueillis
à ce jour, en Cochinchine, l'ont été par M. Haffner sur des Ficus elastica du
Jardin botanique, par M. Canavaggio, également sur des Ficus, et par M. Jos-
selme sur des Manihot.

En aucun cas, les essais n'ont été entrepris en vue de rechercher l'époque la
plus favorable à Ja saignée, ou la quantité de gomme que l'on pouvait retirer
d'un arbre. D'ailleurs, les Manihot de M. Josselme sont trop jeunes pour qu'on
puisse se livrer à cette expérience. Leur saignée avait pour but de se rendre
compte de la valeur du produit, de même pour les Ficus.

Les champs d'essai et les plantations privées ne renferment pas d'arbres en
état d'être soumis à cette expérience, et les Ficus qui sont à notre disposition
sont-d'âge et de taille trop divers pour fournir des résultats relatifs.

Néanmoins, quoique nous adoptions les conclusions du Directeur du Jardin
botanique de Libreville, en ce qui concerne le Manihot, conclusions qui se sont
trouvées vérifiées sur des plantations de Ceylan, nous conservons bon espoir
dans la valeur économique de l'Hevea. Il y a quelques mois, nous trouvant, avec
M. G. Capus, directeur, de l'agriculture et du commerce de l'Indo-Chine, de
passage à Penang (presqu'île de Malacca), nous vîmes au Jardin botanique de
cette ville un Hevea de 13 ans qui, l'année précédente, avait donné trois livres
anglaises (environ 1 kil. 500) d'excellent caoutchouc. La saignée n'avait en rien

(1) Il résulte de l'étude que nous avons faite sur les terres de rizières de la basse Cochinchine
que la potasse et la magnésie se trouvent généralement en quantité suffisante, de même de la
chaux, si nous n'envisageons son rôle qu'au point de vue de la nutrition des plantes.

Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.

Auteurs similaires

Page

chiffre de pagination vue 19/32