Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-01-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 janvier 1900 05 janvier 1900
Description : 1900/01/05 (A4,N44,T6). 1900/01/05 (A4,N44,T6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783486
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2013
VARIÉTÉS 21
Sans légumes dans les grands caféiers, le planteur a des caféiers plus beaux,
mais trouve difficilement les légumes ou vivres nécessaires à son existence et à
celle de sa famille ;
Sans herbes il a les caféiers plus beaux, mais pas de cheval, et partant de là
pas de fumier;
Sans fumier, il ne peut avoir ni caféiers ni vivres.
Pour qu'une plantation ait droit à la prime d'encouragement votée par le
conseil général, il faut qu'elle soit bien entretenue, et quand ma tournée d'ins-
pection commence, la plupart des planteurs nettoient leurs plantations, s'ils
sont prévenus à temps, afin de les présenter propres, et de ne pas s'exposer à
voir la prime refusée ou ajournée à une autre visite; aussi m'est-il arrivé sou-
vent d'entendre dire aux plus sincères que si je restais dans le centre de la
montagne du Vauclin, au lieu d'y venir seulement de temps à autre, leurs che-
vaux mourraient de faim.
Cela se passe de commentaire, et ce n'est certainement pas un argument
en faveur du morcellement à outrance des propriétés, tel qu'il est recommandé
en haut lieu, pour la constitution de la trop petite propriété. L'excès en tout est
un défaut.
J'ai pris, comme exemple, la montagne du Vauclin pourparler de la différence
de résistance aux maladies entre les bonnes et les mauvaises cultures, parce que,
dans cette partie de l'île, la population est habituée à la culture du caféier; la
terre s'y prête et tout paraît s'y prêter, sauf l'altitude dans les parties basses.
Dans cette partie-là, on ne peut excuser une mauvaise plantation par l'inexpé-
rience des planteurs ou le manque d'exemples, raison qu'on oppose souvent
pour chercher à expliquer la mauvaise façon d'un travail.
Il me paraît inutile de parler des cultures de caféier d'Arabie faites dans les
autres parties de l'île; elles ne font que confirmer ce qu'on observe dans la
montagne du Vauclin, et témoignent que nulle part, à la Martinique, les plan-
tations de caféier créole n'ont pu résister aux maladies, et se maintenir produc-
tives, qu'aux conditions d'être à une altitude suffisante, bien abritées, et dans
un sol fertile et bien fumé. C'est la réalisation de ces conditions qui, seule, a
constitué jusqu'à présent les moyens de lutte que les planteurs martiniquais
aient eus à leur disposition ou à leur connaissance.
UN VER A SOIE NOUVEAU
La Belgique coloniale publie, dans son dernier numéro, là lettre suivante :
Bruxelles, le 14 décembre 1899.
MONSIEUR LE DIRECTEUR,
A la suite d'un article qui parut dans le n° 30, du 23 juillet dernier, de la
Belgique coloniale, M. F. de Contreras vous a adressé une lettre contestant l'utilité
qu'il y aurait à importer au Congo le ver à soie nouveau (Attacus spondix) pour
le motif que, d'après lui, le Congo posséderait trois espèces d'indigènes, dont
votre correspondant, disait-il, possédait des exemplaires. Il vous demandait de
publier sa lettre dans votre journal.
Ayant pris connaissance de cette lettre, j'ai émis l'avis qu'il convenait de
Sans légumes dans les grands caféiers, le planteur a des caféiers plus beaux,
mais trouve difficilement les légumes ou vivres nécessaires à son existence et à
celle de sa famille ;
Sans herbes il a les caféiers plus beaux, mais pas de cheval, et partant de là
pas de fumier;
Sans fumier, il ne peut avoir ni caféiers ni vivres.
Pour qu'une plantation ait droit à la prime d'encouragement votée par le
conseil général, il faut qu'elle soit bien entretenue, et quand ma tournée d'ins-
pection commence, la plupart des planteurs nettoient leurs plantations, s'ils
sont prévenus à temps, afin de les présenter propres, et de ne pas s'exposer à
voir la prime refusée ou ajournée à une autre visite; aussi m'est-il arrivé sou-
vent d'entendre dire aux plus sincères que si je restais dans le centre de la
montagne du Vauclin, au lieu d'y venir seulement de temps à autre, leurs che-
vaux mourraient de faim.
Cela se passe de commentaire, et ce n'est certainement pas un argument
en faveur du morcellement à outrance des propriétés, tel qu'il est recommandé
en haut lieu, pour la constitution de la trop petite propriété. L'excès en tout est
un défaut.
J'ai pris, comme exemple, la montagne du Vauclin pourparler de la différence
de résistance aux maladies entre les bonnes et les mauvaises cultures, parce que,
dans cette partie de l'île, la population est habituée à la culture du caféier; la
terre s'y prête et tout paraît s'y prêter, sauf l'altitude dans les parties basses.
Dans cette partie-là, on ne peut excuser une mauvaise plantation par l'inexpé-
rience des planteurs ou le manque d'exemples, raison qu'on oppose souvent
pour chercher à expliquer la mauvaise façon d'un travail.
Il me paraît inutile de parler des cultures de caféier d'Arabie faites dans les
autres parties de l'île; elles ne font que confirmer ce qu'on observe dans la
montagne du Vauclin, et témoignent que nulle part, à la Martinique, les plan-
tations de caféier créole n'ont pu résister aux maladies, et se maintenir produc-
tives, qu'aux conditions d'être à une altitude suffisante, bien abritées, et dans
un sol fertile et bien fumé. C'est la réalisation de ces conditions qui, seule, a
constitué jusqu'à présent les moyens de lutte que les planteurs martiniquais
aient eus à leur disposition ou à leur connaissance.
UN VER A SOIE NOUVEAU
La Belgique coloniale publie, dans son dernier numéro, là lettre suivante :
Bruxelles, le 14 décembre 1899.
MONSIEUR LE DIRECTEUR,
A la suite d'un article qui parut dans le n° 30, du 23 juillet dernier, de la
Belgique coloniale, M. F. de Contreras vous a adressé une lettre contestant l'utilité
qu'il y aurait à importer au Congo le ver à soie nouveau (Attacus spondix) pour
le motif que, d'après lui, le Congo posséderait trois espèces d'indigènes, dont
votre correspondant, disait-il, possédait des exemplaires. Il vous demandait de
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