Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-12-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 décembre 1902 05 décembre 1902
Description : 1902/12/05 (A6,N114,T11). 1902/12/05 (A6,N114,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780826
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
ÉTUDE BOTANIQUE SUR LES LANDOLPHIA - 325
tillons passés entre nos mains, sur le vieux type de Palisot de Beauvois, comme
sur ceux plus récents de Barter, recueillis en Nigeria, de Le Testu et d'Eugène
Poisson venant du Dahomey, de Pobéguin venant du Fouta-Djallon et du Baoulé
(Côte d'Ivoire), de Welwitsch, venant de l'Angola.
La panicule du Landolphia owariensis est le plus souvent thyrsoïde courte,
multiflore, arrondie en dôme au sommet. Elle est séparée de la dernière paire
de feuilles par un pédoncule commun assez long, la détachant très nettement,
le cas échéant, au milieu de la fourche formée par le développement des deux
rameaux axillaires de ces feuilles.
Cette inflorescence caractéristique se complique parfois par ce fait que les
deux rameaux axillaires évolués d'ordinaire en rameaux feuillés terminés eux
aussi par des inflorescences restent courts sans feuilles, et entrent dans la
silhouette de l'inflorescence primaire ; celle-ci peut alors paraître sessile aux
yeux d'un observateur peu attentif à ce détail.
Ces rameaux accessoires, véritables inflorescences de second ordre, se dis-
tinguent en ce qu'ils portent sur le pédoncule au moins une paire d'écaillés sté-
riles, alors que sur les rameaux propres de l'inflorescence de premier ordre,
l'aisselle des premières bractées donne toujours naissance à une inflorescence
élémentaire.
Enfin, il se présente assez souvent un cas intermédiaire entre celui d'une
inflorescence de premier ordre isolée au sommet du rameau, et celui de la
coexistence immédiatement en dessous d'elle d'inflorescences de second ordre
réduites. C'est quand les rameaux porteurs de celles-ci s'allongent de façon àles
porter au-dessus dir niveau de l'inflorescence de premier ordre, mais sans
avoir de feuilles développées, celles-ci étant remplacées par des écailles
caduques. Généralement alors, l'inflorescence de premier ordre placé entre les
deux branches de la fourche ainsi formée est plus grêle que les deux autres.
Les axes de tous ordres de ces inflorescences, les bractées, les calices, les por-
tions découvertes du tube et des lobes de la corolle, sont couverts d'une pubes-
cence serrée, très courte, ocracée sur le sec.
Les bractées sont 1res promptement caduques.
Les lobes du calice, unis entre eux à l'extrême base, sont très fortement
imbriqués les uns sur les autres, de telle sorte que les deux intérieurs sont
presque entièrement masqués par les trois extérieurs : l'ensemble a une silhouette
subsphérique très particulière.
La portfon libre du tube de la corolle qui est jaunâtre, teinté de rouge vers le
sommet, égale sensiblement en longueur les lobes relativement larges, presque
droits, arrondis au sommet. Au moment, très éphémère, du plein épanouisse-
ment, ceux-ci forment une étoile d'un blanc crème, marquée d'une aréole cen-
trale d'un beau jaune, ayant un diamètre de 8 millimètres environ, parfois
même de 1 centimètre. Bientôt, les lobes se flétrissent, prennent une teinte
havane et se réfléchissent le long du tube. Les fleurs persistent dans cet état
pendant de longs jours ; plus nombreuses que les fleurs fraîches, ce sont elles
qu'on observe le plus souvent.
Le Landolphia Pierrd a une tout autre allure dans son inflorescence et dans
les fleurs isolées. Sur les nombreux échantillons qui sont passés sous nos yeux,
nous n'avons vu que des corymboïdes presque sessiles au-dessus de la dernière
paire de feuilles d'une pousse, ou au fond de la fourche formée par le dévelop-
pement des rameaux axillaires de celles-ci. Les éléments en sont très serrés, les
tillons passés entre nos mains, sur le vieux type de Palisot de Beauvois, comme
sur ceux plus récents de Barter, recueillis en Nigeria, de Le Testu et d'Eugène
Poisson venant du Dahomey, de Pobéguin venant du Fouta-Djallon et du Baoulé
(Côte d'Ivoire), de Welwitsch, venant de l'Angola.
La panicule du Landolphia owariensis est le plus souvent thyrsoïde courte,
multiflore, arrondie en dôme au sommet. Elle est séparée de la dernière paire
de feuilles par un pédoncule commun assez long, la détachant très nettement,
le cas échéant, au milieu de la fourche formée par le développement des deux
rameaux axillaires de ces feuilles.
Cette inflorescence caractéristique se complique parfois par ce fait que les
deux rameaux axillaires évolués d'ordinaire en rameaux feuillés terminés eux
aussi par des inflorescences restent courts sans feuilles, et entrent dans la
silhouette de l'inflorescence primaire ; celle-ci peut alors paraître sessile aux
yeux d'un observateur peu attentif à ce détail.
Ces rameaux accessoires, véritables inflorescences de second ordre, se dis-
tinguent en ce qu'ils portent sur le pédoncule au moins une paire d'écaillés sté-
riles, alors que sur les rameaux propres de l'inflorescence de premier ordre,
l'aisselle des premières bractées donne toujours naissance à une inflorescence
élémentaire.
Enfin, il se présente assez souvent un cas intermédiaire entre celui d'une
inflorescence de premier ordre isolée au sommet du rameau, et celui de la
coexistence immédiatement en dessous d'elle d'inflorescences de second ordre
réduites. C'est quand les rameaux porteurs de celles-ci s'allongent de façon àles
porter au-dessus dir niveau de l'inflorescence de premier ordre, mais sans
avoir de feuilles développées, celles-ci étant remplacées par des écailles
caduques. Généralement alors, l'inflorescence de premier ordre placé entre les
deux branches de la fourche ainsi formée est plus grêle que les deux autres.
Les axes de tous ordres de ces inflorescences, les bractées, les calices, les por-
tions découvertes du tube et des lobes de la corolle, sont couverts d'une pubes-
cence serrée, très courte, ocracée sur le sec.
Les bractées sont 1res promptement caduques.
Les lobes du calice, unis entre eux à l'extrême base, sont très fortement
imbriqués les uns sur les autres, de telle sorte que les deux intérieurs sont
presque entièrement masqués par les trois extérieurs : l'ensemble a une silhouette
subsphérique très particulière.
La portfon libre du tube de la corolle qui est jaunâtre, teinté de rouge vers le
sommet, égale sensiblement en longueur les lobes relativement larges, presque
droits, arrondis au sommet. Au moment, très éphémère, du plein épanouisse-
ment, ceux-ci forment une étoile d'un blanc crème, marquée d'une aréole cen-
trale d'un beau jaune, ayant un diamètre de 8 millimètres environ, parfois
même de 1 centimètre. Bientôt, les lobes se flétrissent, prennent une teinte
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pendant de longs jours ; plus nombreuses que les fleurs fraîches, ce sont elles
qu'on observe le plus souvent.
Le Landolphia Pierrd a une tout autre allure dans son inflorescence et dans
les fleurs isolées. Sur les nombreux échantillons qui sont passés sous nos yeux,
nous n'avons vu que des corymboïdes presque sessiles au-dessus de la dernière
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pement des rameaux axillaires de celles-ci. Les éléments en sont très serrés, les
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