Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-12-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 décembre 1902 05 décembre 1902
Description : 1902/12/05 (A6,N114,T11). 1902/12/05 (A6,N114,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780826
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
324 REVUE DES CULTURES COLONIALES
pousses florifères, mais pouvant atteindre 18 centimètres sur 6, et plus, sur les
pousses simplement végétatives), plus uniformément elliptiques, à acumen peu
développé et obtus. Les nervures, plus nombreuses, paraissent d'autant plus
serrées que la dimension du limbe est plus réduite ; elles sont plus fines, moins
apparentes, et leur feston marginal, moins net, a les sinus plus accentués. Les
mailles formées par les veines ultimes sont à la fois plus serrées et moins
visibles.
Le L. Klainii PIERRE est aussi presque complètement glabre. Les feuilles sont
plus étroites par rapport à la longueur que dans les deux précédentes espèces
et plus aiguës aux deux extrémités : celles de la base des pousses ont tendance à
être plus larges vers la base que vers le sommet, au lieu de s'arrondir également
comme dans les deux espèces précédentes ; elles acquièrent ainsi un contour
ovale allongé très caractéristique, d'autant plus que l'acumen, aigu, ne fait pas
défaut. Les dimensions les plus ordinaires sur les pousses florifères sont de 8 à
14 centimètres de long sur 3 à 5 de large. Les nervures, médiocres, au nombre
de 12 à 13 de chaque côté, sont unies près du bord en un feston à sinus accentués.
La consistance est moins ferme que chez les L. oivariensis et Pierrei.
Donc, déjà par la seule frondaison on peut distinguer les trois espèces. Mais
cela exige une attentive comparaison. L'inflorescence et la fleur vont nous fournir
des caractères plus faciles à apprécier.
i
II. - APPAREIL FLORIFÈRE.
On sait que l'inflorescence, toujours terminale, des Landolphia est une de ces
inflorescences rameuses à plusieurs degrés auxquelles il convient de donner le
nom de panicule, purement descriptif de l'apparence, ne préjugeant en rien de la
structure essentielle.
Ici, c'est toujours une grappe, simple ou plus souvent composée, de cymes
essentiellement bipares, mais qui, par avortement régulier d'une des fleurs laté-
rales, peuvent devenir unipares hélicoïdes en dernière analyse.
Cette inflorescence, dont la constitution est essentiellement la même pour
toutes les espèces, varie pourtant considérablement d'aspect suivant la plus ou
moins grande élongation des pédoncules et surtout de l'axe commun. La varia-
tion peut être poussée à l'extrême chez une même espèce, ce qui est particulière-
ment sensible chez celles de la section Ancylobotrys (Landolphia Petersiana Th.
Dyer, scandens Didr., amœna Hua, etc.). L'aspect est tantôt celui d'un bouquet
serré, plat, ou à peine bombé (panicule corymboïde), tantôt celui d'une grappe très
lâche de petits bouquetsypartiels, formant une transition vers les vrilles rameuses
[p. cirroïde), tantôt une forme intermédiaire (p. thyrsoïde).
La forme extérieure de l'inflorescence n'a donc pas en elle-même une valeur
absolue pour distinguer les espèces. Néanmoins certaines formes, plus habi-
tuelles chez certaines espèces, peuvent permettre de les distinguer à première
vue. Mais, toujours cette première distinction devra être confirmée par les
détails que révélera l'analyse attentive des parties constitutives.
Nous nous attacherons particulièrement, d'après ces principes, à distinguer
le Landolphia Pierrei du L. oivariensis avec lequel il a été confondu, et
nous commencerons par préciser les caractères floraux de ce dernier. Ils ont
été trouvés identiques, de même que les caractères foliaires, sur tous les échan-
1
pousses florifères, mais pouvant atteindre 18 centimètres sur 6, et plus, sur les
pousses simplement végétatives), plus uniformément elliptiques, à acumen peu
développé et obtus. Les nervures, plus nombreuses, paraissent d'autant plus
serrées que la dimension du limbe est plus réduite ; elles sont plus fines, moins
apparentes, et leur feston marginal, moins net, a les sinus plus accentués. Les
mailles formées par les veines ultimes sont à la fois plus serrées et moins
visibles.
Le L. Klainii PIERRE est aussi presque complètement glabre. Les feuilles sont
plus étroites par rapport à la longueur que dans les deux précédentes espèces
et plus aiguës aux deux extrémités : celles de la base des pousses ont tendance à
être plus larges vers la base que vers le sommet, au lieu de s'arrondir également
comme dans les deux espèces précédentes ; elles acquièrent ainsi un contour
ovale allongé très caractéristique, d'autant plus que l'acumen, aigu, ne fait pas
défaut. Les dimensions les plus ordinaires sur les pousses florifères sont de 8 à
14 centimètres de long sur 3 à 5 de large. Les nervures, médiocres, au nombre
de 12 à 13 de chaque côté, sont unies près du bord en un feston à sinus accentués.
La consistance est moins ferme que chez les L. oivariensis et Pierrei.
Donc, déjà par la seule frondaison on peut distinguer les trois espèces. Mais
cela exige une attentive comparaison. L'inflorescence et la fleur vont nous fournir
des caractères plus faciles à apprécier.
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II. - APPAREIL FLORIFÈRE.
On sait que l'inflorescence, toujours terminale, des Landolphia est une de ces
inflorescences rameuses à plusieurs degrés auxquelles il convient de donner le
nom de panicule, purement descriptif de l'apparence, ne préjugeant en rien de la
structure essentielle.
Ici, c'est toujours une grappe, simple ou plus souvent composée, de cymes
essentiellement bipares, mais qui, par avortement régulier d'une des fleurs laté-
rales, peuvent devenir unipares hélicoïdes en dernière analyse.
Cette inflorescence, dont la constitution est essentiellement la même pour
toutes les espèces, varie pourtant considérablement d'aspect suivant la plus ou
moins grande élongation des pédoncules et surtout de l'axe commun. La varia-
tion peut être poussée à l'extrême chez une même espèce, ce qui est particulière-
ment sensible chez celles de la section Ancylobotrys (Landolphia Petersiana Th.
Dyer, scandens Didr., amœna Hua, etc.). L'aspect est tantôt celui d'un bouquet
serré, plat, ou à peine bombé (panicule corymboïde), tantôt celui d'une grappe très
lâche de petits bouquetsypartiels, formant une transition vers les vrilles rameuses
[p. cirroïde), tantôt une forme intermédiaire (p. thyrsoïde).
La forme extérieure de l'inflorescence n'a donc pas en elle-même une valeur
absolue pour distinguer les espèces. Néanmoins certaines formes, plus habi-
tuelles chez certaines espèces, peuvent permettre de les distinguer à première
vue. Mais, toujours cette première distinction devra être confirmée par les
détails que révélera l'analyse attentive des parties constitutives.
Nous nous attacherons particulièrement, d'après ces principes, à distinguer
le Landolphia Pierrei du L. oivariensis avec lequel il a été confondu, et
nous commencerons par préciser les caractères floraux de ce dernier. Ils ont
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