Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-12-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 décembre 1902 05 décembre 1902
Description : 1902/12/05 (A6,N114,T11). 1902/12/05 (A6,N114,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780826
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 341
tivement dans un sens et dans l'autre. D'autres encore labourent seulement une
fois par an.
Un ami qui a établi une Iplantation de cacaoyers avec des bananiers, avant de
planter, laboure, laboure en travers, herse et quand c'est nécessaire, sillonne,
puis il laboure avec une petite charrue trois à six fois par an. Dans les lignes de
bananiers où la charrue ne peut travailler, il travaille à la fourche à l'occasion et
avec la houe fréquemment.
La charrue est, d'après lui, le meilleur instrument pour ameublir le sol; elle
travaille à 4 ou G pouces de profondeur, le « cultivateur » à 2 ou 3 pouces. Un
autre planteur travaille à la fourche une fois par an et emploie le « cultivateur »
pour enlever les mauvaises herbes. Quand l'herbe est trop haute pour le « culti-
vateur », il emploie la houe et n'emploie la charrue que s'il y a peu à faire. La
charrue et le cultivateur ne peuvent aller à plus de 2 pouces de profondeur, pour
ne pas abîmer les racines.
Enlever les mauvaises herbes, garder une surface unie et ameublir le sol sont
des questions importantes pour la culture des bananiers, comme pour celle
d'autres plantes, et mon opinion est qu'un élagage judicieux des racines par la
charrue est aussi favorable, car, les racines croissant généralement droites sans se
ramifier, la taille des racines favorise la ramification à la partie blessée et le
développement de nouvelles racines au bulbe même.
Un planteur très sérieux dit à ce sujet : Je ne crois pas que le labourage pra-
tiqué près du bananier et coupant les racines puisse faire du tort. Au contraire,
il fait du bien, principalement, je pense, parce que la coupe des racines leur
donne une nouvelle vigueur : d'où découle le développement de la plante.
L'expérience suivante faite dans les Hope Gardens vient confirmer la forma-
tion de nouvelles racines favorisée par la coupe.
On creusa des trous de 3 pieds de large et 2 pieds de profondeur, le sol fut
retourné sur les trous et les rejets plantés. Le sol environnant fut labouré, puis
labouré en travers quand les plantes commencèrent à pousser. Le sol est pro-
fond, riche, noir et plutôt lourd.
Le 19 novembre, une tranchée de 1 pied de large sur 2 i/2 de profondeur fut
creusée à moitié autour d'un pied de bananier d'un an, à une distance de 3 pieds
de la tige sur le point de fructifier, et le sol fut retourné.
Ce faisant, les grosses racines charnues, quelques-unes de 5 à 6 pieds de long,
furent endommagées. Il n'y avait pas de racines en dessous de 6 pouces de la
surface. Dix jours plus tard, le sol, compris entre cette première tranchée et à
8 pouces de la tige, fut retourné jusqu'à 2 pieds 6 pouces de profondeur et l'on
coupa toutes les racines à la pelle jusqu'à 8 pouces de la tige. On remarqua que
les racines coupées à 3 pieds de la tige avaient formé sur toute leur longueur des
racines nombreuses.
Un mois plus, tard, le 30 décembre, le sol fut rouvert à 3 pieds plus profondé-
ment. On vit de nouvelles racines qui s'étaient développées à 3 pieds de la tige
jusqu'à une profondeur de 2 pieds sous la surface. Ces racines furent suivies jus-
qu'à la tige; certaines d'entre elles étaient de nouvelles racines, partant directe-
ment de la tige; d'autres s'étaient développées aux extrémités coupées, chacune
ayant donné naissance à 5 ou 6 racines vigoureuses.
Quelques-unes des racines coupées n'étaient guère modifiées, mais leurs tissus
étaient mortifiés sur une longueur de 2 ou 3 pouces ; cela se remarquait surtout
tivement dans un sens et dans l'autre. D'autres encore labourent seulement une
fois par an.
Un ami qui a établi une Iplantation de cacaoyers avec des bananiers, avant de
planter, laboure, laboure en travers, herse et quand c'est nécessaire, sillonne,
puis il laboure avec une petite charrue trois à six fois par an. Dans les lignes de
bananiers où la charrue ne peut travailler, il travaille à la fourche à l'occasion et
avec la houe fréquemment.
La charrue est, d'après lui, le meilleur instrument pour ameublir le sol; elle
travaille à 4 ou G pouces de profondeur, le « cultivateur » à 2 ou 3 pouces. Un
autre planteur travaille à la fourche une fois par an et emploie le « cultivateur »
pour enlever les mauvaises herbes. Quand l'herbe est trop haute pour le « culti-
vateur », il emploie la houe et n'emploie la charrue que s'il y a peu à faire. La
charrue et le cultivateur ne peuvent aller à plus de 2 pouces de profondeur, pour
ne pas abîmer les racines.
Enlever les mauvaises herbes, garder une surface unie et ameublir le sol sont
des questions importantes pour la culture des bananiers, comme pour celle
d'autres plantes, et mon opinion est qu'un élagage judicieux des racines par la
charrue est aussi favorable, car, les racines croissant généralement droites sans se
ramifier, la taille des racines favorise la ramification à la partie blessée et le
développement de nouvelles racines au bulbe même.
Un planteur très sérieux dit à ce sujet : Je ne crois pas que le labourage pra-
tiqué près du bananier et coupant les racines puisse faire du tort. Au contraire,
il fait du bien, principalement, je pense, parce que la coupe des racines leur
donne une nouvelle vigueur : d'où découle le développement de la plante.
L'expérience suivante faite dans les Hope Gardens vient confirmer la forma-
tion de nouvelles racines favorisée par la coupe.
On creusa des trous de 3 pieds de large et 2 pieds de profondeur, le sol fut
retourné sur les trous et les rejets plantés. Le sol environnant fut labouré, puis
labouré en travers quand les plantes commencèrent à pousser. Le sol est pro-
fond, riche, noir et plutôt lourd.
Le 19 novembre, une tranchée de 1 pied de large sur 2 i/2 de profondeur fut
creusée à moitié autour d'un pied de bananier d'un an, à une distance de 3 pieds
de la tige sur le point de fructifier, et le sol fut retourné.
Ce faisant, les grosses racines charnues, quelques-unes de 5 à 6 pieds de long,
furent endommagées. Il n'y avait pas de racines en dessous de 6 pouces de la
surface. Dix jours plus tard, le sol, compris entre cette première tranchée et à
8 pouces de la tige, fut retourné jusqu'à 2 pieds 6 pouces de profondeur et l'on
coupa toutes les racines à la pelle jusqu'à 8 pouces de la tige. On remarqua que
les racines coupées à 3 pieds de la tige avaient formé sur toute leur longueur des
racines nombreuses.
Un mois plus, tard, le 30 décembre, le sol fut rouvert à 3 pieds plus profondé-
ment. On vit de nouvelles racines qui s'étaient développées à 3 pieds de la tige
jusqu'à une profondeur de 2 pieds sous la surface. Ces racines furent suivies jus-
qu'à la tige; certaines d'entre elles étaient de nouvelles racines, partant directe-
ment de la tige; d'autres s'étaient développées aux extrémités coupées, chacune
ayant donné naissance à 5 ou 6 racines vigoureuses.
Quelques-unes des racines coupées n'étaient guère modifiées, mais leurs tissus
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