Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-12-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 décembre 1902 05 décembre 1902
Description : 1902/12/05 (A6,N114,T11). 1902/12/05 (A6,N114,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780826
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
ESSAIS D'HORTICULTURE A MAÉVATANANA 333
vertes encore, jusqu'aux scaroles même ; mais un couple de bons chats suffit à
leur inspirer une salutaire frayeur.
Plus dangereux sont les insectes :
On connaît les désastres causés par les criquets dans les rizières malgaches.
En général, il est facile de protéger un petit jardin contre l'invasion de ces
orthoptères par les moyens primitifs des indigènes : feu, fumée abondante,
bruits assourdissants, etc.
Dans tous les ordres d'insectes, on rencontre des ennemis. Parmi les hémi-
ptères, ce sont les pucerons dont nous avons observé, à Maévatanana, l'espèce
dite puceron noir des fèves, qui détruit cette légumineuse à la fois par ses
piqûres et par l'exsudation abondante qu'il produit. On recommande la fumée
du tabac et l'eau salée qui nous ont paru des moyens insuffisants. Chez les névro-
ptères, on rencontre le termite facile à éviter et à détruire. Chez les hymé-
noptères, les diverses variétés de fourmis, dont il suffit de détruire les nids à
l'eau bouillante en prenant soin de sauvegarder la majeure partie de la planche.
Mais ce sont les lépidoptères qui par leurs larves les vulgaires chenilles
constituent la tribu la plus néfaste aux jardins. Innombrables sont les variétés de
ces chenilles dont quelques-unes nous ont paru spéciales au Boïna. Nous avons
retrouvé aussi les diverses piérides du chou, du navet, de la rave qui rendent si
difficile à Maévatanana la culture des choux.
Le meilleur de tous les procédés multiples préconisés ne vaut rien. Arrosage
à l'infusion de tabac, à l'eau de chaux, à l'huile de goudron, fumigations
diverses, pulvérisation de soufre, de naphtaline, etc.
On doit se résoudre, pour combattre, dans une certaine mesure, les ravages
des chenilles, à un nettoyage minutieux et méthodique de tous les pieds. Il faut
passer en revue chaque chou et visiter à la fois les feuilles et le cœur. A ce
prix seulement, on pourra sauver quelques-uns des sujets.
Un échenillage le soir à la lumière donne d'excellents résultats, car les piérides
sortent la nuit pour chercher leur nourriture. Tous les papillons aux brillantes
couleurs qui butinent les plantes et les fleurs du jardin seront impitoyablement
chassés. Enfin on favorisera le pullulement dans le potager des crapauds et des
'hérissons qui détruisent un nombre incalculable de bêtes nuisibles.
On se gardera bien aussi de mettre à mort les fody et autres oiseaux insecti-
vores qui rendent de réels services.
IIIe PARTIE. LES LÉGUMES.
Nous allons passer successivement en revue les divers légumes en donnant
sur chacun d'eux quelques détails spéciaux de culture. Nous ne parlerons nafcuv
rellement que des plantes sur lesquelles nous avons fait des expériences per-
sonnelles en adoptant l'ordre alphabétique, classification artificielle mais
commode.
ALKÉKENGE
Alkékenge jaune doux. Coqueret, Physalis. Solanées.
Pousse spontanément dans l'Imérina, le Betsiléo et l'Antsihanaka. Facile à
introduire dans le Boïna; pourrait être utilisé en confiserie. Semer en place ou
en pépinière.
vertes encore, jusqu'aux scaroles même ; mais un couple de bons chats suffit à
leur inspirer une salutaire frayeur.
Plus dangereux sont les insectes :
On connaît les désastres causés par les criquets dans les rizières malgaches.
En général, il est facile de protéger un petit jardin contre l'invasion de ces
orthoptères par les moyens primitifs des indigènes : feu, fumée abondante,
bruits assourdissants, etc.
Dans tous les ordres d'insectes, on rencontre des ennemis. Parmi les hémi-
ptères, ce sont les pucerons dont nous avons observé, à Maévatanana, l'espèce
dite puceron noir des fèves, qui détruit cette légumineuse à la fois par ses
piqûres et par l'exsudation abondante qu'il produit. On recommande la fumée
du tabac et l'eau salée qui nous ont paru des moyens insuffisants. Chez les névro-
ptères, on rencontre le termite facile à éviter et à détruire. Chez les hymé-
noptères, les diverses variétés de fourmis, dont il suffit de détruire les nids à
l'eau bouillante en prenant soin de sauvegarder la majeure partie de la planche.
Mais ce sont les lépidoptères qui par leurs larves les vulgaires chenilles
constituent la tribu la plus néfaste aux jardins. Innombrables sont les variétés de
ces chenilles dont quelques-unes nous ont paru spéciales au Boïna. Nous avons
retrouvé aussi les diverses piérides du chou, du navet, de la rave qui rendent si
difficile à Maévatanana la culture des choux.
Le meilleur de tous les procédés multiples préconisés ne vaut rien. Arrosage
à l'infusion de tabac, à l'eau de chaux, à l'huile de goudron, fumigations
diverses, pulvérisation de soufre, de naphtaline, etc.
On doit se résoudre, pour combattre, dans une certaine mesure, les ravages
des chenilles, à un nettoyage minutieux et méthodique de tous les pieds. Il faut
passer en revue chaque chou et visiter à la fois les feuilles et le cœur. A ce
prix seulement, on pourra sauver quelques-uns des sujets.
Un échenillage le soir à la lumière donne d'excellents résultats, car les piérides
sortent la nuit pour chercher leur nourriture. Tous les papillons aux brillantes
couleurs qui butinent les plantes et les fleurs du jardin seront impitoyablement
chassés. Enfin on favorisera le pullulement dans le potager des crapauds et des
'hérissons qui détruisent un nombre incalculable de bêtes nuisibles.
On se gardera bien aussi de mettre à mort les fody et autres oiseaux insecti-
vores qui rendent de réels services.
IIIe PARTIE. LES LÉGUMES.
Nous allons passer successivement en revue les divers légumes en donnant
sur chacun d'eux quelques détails spéciaux de culture. Nous ne parlerons nafcuv
rellement que des plantes sur lesquelles nous avons fait des expériences per-
sonnelles en adoptant l'ordre alphabétique, classification artificielle mais
commode.
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Alkékenge jaune doux. Coqueret, Physalis. Solanées.
Pousse spontanément dans l'Imérina, le Betsiléo et l'Antsihanaka. Facile à
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