Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-11-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 novembre 1902 20 novembre 1902
Description : 1902/11/20 (A6,N113,T11). 1902/11/20 (A6,N113,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378081s
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
ESSAIS D'HORTICULTURE A MAÉVATANAXA 291
véritable hérésie horticole, car on favorise ainsi le dessèchement rapide, l'écou-
lement de l'eau d'arrosage hors de la plate-bande et le déchaussement final des
plants.
Il est donc préférable de donner aux planches une légère concavité en
contre-bas de la route. Il va de soi que cette disposition ne s'applique pas aux
fleurs qu'on veut cultiver en massifs et en corbeilles.
Durant l'hivernage, la pratique inverse doit être adoptée, car il faut s'opposer,
à tout prix, à la stagnation de l'eau de pluie. De plus, de larges fossés de garde
seront creusés pour empêcher le ravinement.
e). — SEMIS.
Le semis est à peu près le seul mode de reproduction utilisable dans l'oléri-
culture coloniale : sans doute, on peut multiplier certaines plantes par bou-
turage, la tomate par exemple, d'autres par marcotte, mais ce sont là des
exceptions.
Un point important réside dans le choix de la semence. On peut, à la rigueur,
la recueillir soi-même sur un sujet de belle venue, mais on s'expose à la dégéné-
ration, fréquente sous les tropiques, des espèces d'Europe. Il vaut mieux avoir
recours à un grainetier consciencieux. Nous sommes heureux de citer ici
MM. Vilmorin-Andrieux, dont le nom fait autorité en la matière. Nous avons
récolté, près de Tombouctou (Soudan), des pommes de terre dont les tubercules
nous avaient été envoyés de Paris, en colis postal par la maison Vilmorin.
La durée de la faculté germinative des graines varie avec les espèces :
quelques-unes la perdent en quelques jours; d'autres la conservent durant des
siècles. Plusieurs moyens sont à la disposition de l'horticulteur pour reconnaître
le bon état de la semence.
D'une façon générale, des graines bien pleines ne présentent ni rides ni
altérations apparentes, celles qui surnagent sur l'eau sont presque toujours
mauvaises.
D'autre part, la période de germination des graines varie à l'infini : il en est
qui lèvent en 48 heures, comme le cresson alénois et la chicorée ; d'autres qui
mettent deux à trois ans, telles que les Ifs. Plusieurs sont capricieuses et viennent
irrégulièrement. D'ailleurs, la période germinative diffère aussi suivant la
nature et l'exposition du terrain, le procédé de semis employé, la profondeur
d'enfouissement et l'époque de l'année. Le tableau suivant donne quelques
renseignements sur la durée de la levée de certaines graines. On remarquera
que le mois de juillet est la période où, toutes choses égales, la germination
est la plus rapide et où les insuccès sont le plus :rares.
On sait qu'il existe de nombreuses formes de semis. Les plus importantes
sont : la volée, les rayons, les poquets ou potets et la pépinière. Nous laissons
volontairement de côté le semis en caisses ou en pots qui n'offre rien de parti-
culier.
véritable hérésie horticole, car on favorise ainsi le dessèchement rapide, l'écou-
lement de l'eau d'arrosage hors de la plate-bande et le déchaussement final des
plants.
Il est donc préférable de donner aux planches une légère concavité en
contre-bas de la route. Il va de soi que cette disposition ne s'applique pas aux
fleurs qu'on veut cultiver en massifs et en corbeilles.
Durant l'hivernage, la pratique inverse doit être adoptée, car il faut s'opposer,
à tout prix, à la stagnation de l'eau de pluie. De plus, de larges fossés de garde
seront creusés pour empêcher le ravinement.
e). — SEMIS.
Le semis est à peu près le seul mode de reproduction utilisable dans l'oléri-
culture coloniale : sans doute, on peut multiplier certaines plantes par bou-
turage, la tomate par exemple, d'autres par marcotte, mais ce sont là des
exceptions.
Un point important réside dans le choix de la semence. On peut, à la rigueur,
la recueillir soi-même sur un sujet de belle venue, mais on s'expose à la dégéné-
ration, fréquente sous les tropiques, des espèces d'Europe. Il vaut mieux avoir
recours à un grainetier consciencieux. Nous sommes heureux de citer ici
MM. Vilmorin-Andrieux, dont le nom fait autorité en la matière. Nous avons
récolté, près de Tombouctou (Soudan), des pommes de terre dont les tubercules
nous avaient été envoyés de Paris, en colis postal par la maison Vilmorin.
La durée de la faculté germinative des graines varie avec les espèces :
quelques-unes la perdent en quelques jours; d'autres la conservent durant des
siècles. Plusieurs moyens sont à la disposition de l'horticulteur pour reconnaître
le bon état de la semence.
D'une façon générale, des graines bien pleines ne présentent ni rides ni
altérations apparentes, celles qui surnagent sur l'eau sont presque toujours
mauvaises.
D'autre part, la période de germination des graines varie à l'infini : il en est
qui lèvent en 48 heures, comme le cresson alénois et la chicorée ; d'autres qui
mettent deux à trois ans, telles que les Ifs. Plusieurs sont capricieuses et viennent
irrégulièrement. D'ailleurs, la période germinative diffère aussi suivant la
nature et l'exposition du terrain, le procédé de semis employé, la profondeur
d'enfouissement et l'époque de l'année. Le tableau suivant donne quelques
renseignements sur la durée de la levée de certaines graines. On remarquera
que le mois de juillet est la période où, toutes choses égales, la germination
est la plus rapide et où les insuccès sont le plus :rares.
On sait qu'il existe de nombreuses formes de semis. Les plus importantes
sont : la volée, les rayons, les poquets ou potets et la pépinière. Nous laissons
volontairement de côté le semis en caisses ou en pots qui n'offre rien de parti-
culier.
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