Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-11-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 novembre 1902 20 novembre 1902
Description : 1902/11/20 (A6,N113,T11). 1902/11/20 (A6,N113,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378081s
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
316 REVUE DES CULTURES COLONIALES
feuille soit flétrie soit au soleil, soit à l'ombre. Elles sont alors roulées à la main, puis amoncelées
dans des paniers, elles sont soumises pendant 3 ou 4 heures à un commencement de fermentation;
pendant laquelle elles acquièrent une teinte rougeâtre ; il faut éviter une trop forte élévation de tem-
pérature. On roule à nouveau les feuilles, puis on les dessèche sur des plaques et enfin au soleil.
Les Chinois parfument le thé principalement par les fleurs de lotus et celles du citronnier, en
plaçant dans des jarres des couches de fleurs et de thé et en laissant la jarre fermée hermétiquement
pendant 48 heures. Une nouvelle dessiccation est nécessaire avant l'emballage définitif.
— Le supplément au « Journal officiel de Madagascar », mai 1902, attire l'attention sur un
ennemi des cocotiers, l'Oryeteres rhinoceros qui cause des dégâts dans les cocoteries de
Nossi-Bé, et est très connu dans les colonies anglaises. Les soins diminuent beaucoup les ravages
on évitera les amas de détritus organiques,.on brûlera les feuilles mortes et les cocotiers morts.
— Le « Teysmannia », d'après la « Chemiker Zeitung, XXVI, n° 6 », donne sur la préparation
de l'arrow-root (Maranta), à la Jamaïque, les renseignements suivants: la culture exige une
année, les racines récoltées sont pelées avec soin, car l'écorce renferme une substance résineuse
très amère, puis lavées et enfin réduites en pulpe fine, qui, mélangée à de l'eau, est conduite à
travers des cylindres en bambou au-dessus d'un filtre de mousseline. On laisse déposer la farine et
on décante le liquide. Aux Bermudes, la farine, encore humide, est placée dans des poêlons recou-
verts de gaze fine et exposée au soleil. A la Jamaïque, au lieu de poêlons en métal, on emploie des
planches recouvertes, elles aussi, de gaze.
La composition chimique de l'arrow-root de Jamaïque est :
Eau 63.42
Fécule. 27.84
Dextrine et sucre. 2.08
Fibres. 3.94
Albumine. 1.64
Cendres. 0.89
Plus une huile volatile.
— Des échantillons de produits caoutchoutifères provenant de Sâo-Thomé, examinés à Berlin par
le Dr Mannich, ont donné les résultats suivants pour trois espèces déterminées :
Le produit fourni par le Tabernœmoiitana augolensis Stapf. est grisâtre, mou, poisseux, ni
malléable comme de la gutta-percha, ni élastique comme le caoutchouc.
Le Mussanda ou Ficus Thomeensis Warb. donne un produit rappelant beaucoup par ses pro-
priétés la gutta-percha ; il pourrait peut-être servir comme succédané de la gutta si ses propriétés
se conservent; quant à la substance fournie par le Pau cadeira ou Kickxia africana, Fuiitn-
mia africana, elle ne renferme pas de caoutchouc utilisable. (Tropenpflanzer, juin 1902.)
— L'« Ontario Beet-Sugar Company », dont le siège est à Berlin, s'occupe activement de la culture
de la betterave sucrière dans l'Ontario. Les fermiers préparent le sol, la Compagnie fait les
plantations et tout le reste du travail. (The Board of trade Journal, juin 1902.)
— Nous signalerons, sans en rendre compte en détail, l'intéressante communication faite à la
Société d'acclimatation par M. Rey, secrétaire général des Etablissements français en
Océanie, dans laquelle l'auteur passe en revue les produits du sol, et, en particulier, ceux de
l'agriculture.
- Les Fuutnniia elastica, plantés à la station botanique de Tabago en avril 1901, ont fleuri
en avril 1902; vu sa croissance rapide, l'arbre paraît bien adapté au climat de cette région. (Agricul-
tural News, mai 1902).
— La Réunion a exporté en 1901, pour 1.945.043 francs de vanille; la production était pour la
vanille de première qualité 25.967 kilos, qui ont valu 1.195.635 francs.
— Il résulte d'expériences faites par MM. Charabot et Hébert que l'addition de chlorure de
sodium au sol dans lequel est cultivé le Meutha piperita augmente le pourcentage de matières
organiques de la plante; en même temps le chlorure de sodium favorise l'éthérification et empêche
la transformation de menthol en menthone.
— Le « De indische Mercuur », n° 31, 1902, attire l'attention sur un relief du volcan « Idjen » de
l'est de Java, exposé par M. de Boer, au Musée d'Amsterdam. Ce volcan, en non-activité, est remar-
quable par le fait qu'il est probablement le seul volcan du monde dont le cratère sert de terrain de
culture pour le caféier.
— M. CREWST, rédacteur à la direction de l'Agriculture et du commerce, publie dans le « Bulletin
économique de l'Indo-Chine >■> une étude très documentée sur les arbres à suif de cette région ; il
passe en revue successivement huit espèces : Irvingia Olîveri Preus et Irvingia malajana
feuille soit flétrie soit au soleil, soit à l'ombre. Elles sont alors roulées à la main, puis amoncelées
dans des paniers, elles sont soumises pendant 3 ou 4 heures à un commencement de fermentation;
pendant laquelle elles acquièrent une teinte rougeâtre ; il faut éviter une trop forte élévation de tem-
pérature. On roule à nouveau les feuilles, puis on les dessèche sur des plaques et enfin au soleil.
Les Chinois parfument le thé principalement par les fleurs de lotus et celles du citronnier, en
plaçant dans des jarres des couches de fleurs et de thé et en laissant la jarre fermée hermétiquement
pendant 48 heures. Une nouvelle dessiccation est nécessaire avant l'emballage définitif.
— Le supplément au « Journal officiel de Madagascar », mai 1902, attire l'attention sur un
ennemi des cocotiers, l'Oryeteres rhinoceros qui cause des dégâts dans les cocoteries de
Nossi-Bé, et est très connu dans les colonies anglaises. Les soins diminuent beaucoup les ravages
on évitera les amas de détritus organiques,.on brûlera les feuilles mortes et les cocotiers morts.
— Le « Teysmannia », d'après la « Chemiker Zeitung, XXVI, n° 6 », donne sur la préparation
de l'arrow-root (Maranta), à la Jamaïque, les renseignements suivants: la culture exige une
année, les racines récoltées sont pelées avec soin, car l'écorce renferme une substance résineuse
très amère, puis lavées et enfin réduites en pulpe fine, qui, mélangée à de l'eau, est conduite à
travers des cylindres en bambou au-dessus d'un filtre de mousseline. On laisse déposer la farine et
on décante le liquide. Aux Bermudes, la farine, encore humide, est placée dans des poêlons recou-
verts de gaze fine et exposée au soleil. A la Jamaïque, au lieu de poêlons en métal, on emploie des
planches recouvertes, elles aussi, de gaze.
La composition chimique de l'arrow-root de Jamaïque est :
Eau 63.42
Fécule. 27.84
Dextrine et sucre. 2.08
Fibres. 3.94
Albumine. 1.64
Cendres. 0.89
Plus une huile volatile.
— Des échantillons de produits caoutchoutifères provenant de Sâo-Thomé, examinés à Berlin par
le Dr Mannich, ont donné les résultats suivants pour trois espèces déterminées :
Le produit fourni par le Tabernœmoiitana augolensis Stapf. est grisâtre, mou, poisseux, ni
malléable comme de la gutta-percha, ni élastique comme le caoutchouc.
Le Mussanda ou Ficus Thomeensis Warb. donne un produit rappelant beaucoup par ses pro-
priétés la gutta-percha ; il pourrait peut-être servir comme succédané de la gutta si ses propriétés
se conservent; quant à la substance fournie par le Pau cadeira ou Kickxia africana, Fuiitn-
mia africana, elle ne renferme pas de caoutchouc utilisable. (Tropenpflanzer, juin 1902.)
— L'« Ontario Beet-Sugar Company », dont le siège est à Berlin, s'occupe activement de la culture
de la betterave sucrière dans l'Ontario. Les fermiers préparent le sol, la Compagnie fait les
plantations et tout le reste du travail. (The Board of trade Journal, juin 1902.)
— Nous signalerons, sans en rendre compte en détail, l'intéressante communication faite à la
Société d'acclimatation par M. Rey, secrétaire général des Etablissements français en
Océanie, dans laquelle l'auteur passe en revue les produits du sol, et, en particulier, ceux de
l'agriculture.
- Les Fuutnniia elastica, plantés à la station botanique de Tabago en avril 1901, ont fleuri
en avril 1902; vu sa croissance rapide, l'arbre paraît bien adapté au climat de cette région. (Agricul-
tural News, mai 1902).
— La Réunion a exporté en 1901, pour 1.945.043 francs de vanille; la production était pour la
vanille de première qualité 25.967 kilos, qui ont valu 1.195.635 francs.
— Il résulte d'expériences faites par MM. Charabot et Hébert que l'addition de chlorure de
sodium au sol dans lequel est cultivé le Meutha piperita augmente le pourcentage de matières
organiques de la plante; en même temps le chlorure de sodium favorise l'éthérification et empêche
la transformation de menthol en menthone.
— Le « De indische Mercuur », n° 31, 1902, attire l'attention sur un relief du volcan « Idjen » de
l'est de Java, exposé par M. de Boer, au Musée d'Amsterdam. Ce volcan, en non-activité, est remar-
quable par le fait qu'il est probablement le seul volcan du monde dont le cratère sert de terrain de
culture pour le caféier.
— M. CREWST, rédacteur à la direction de l'Agriculture et du commerce, publie dans le « Bulletin
économique de l'Indo-Chine >■> une étude très documentée sur les arbres à suif de cette région ; il
passe en revue successivement huit espèces : Irvingia Olîveri Preus et Irvingia malajana
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