Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-11-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 novembre 1902 20 novembre 1902
Description : 1902/11/20 (A6,N113,T11). 1902/11/20 (A6,N113,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378081s
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 305
3 centimètres. Les côtés latéraux sont divisés en rectangles de 12 centimètres de
largeur par des traits de scie disposés à égale distance. On dispose sur le fond
du baquet un morceau d'étoffe grossière, par exemple un morceau de sac; on
dispose alors les côtés latéraux que l'on ajuste et on verse dans le récipient la
masse du gambir. Une partie du liquide filtre lentement au travers de l'étoffe,
mais une grande partie du liquide reste cependant enfermée dans les mailles de
la masse poreuse. Il est indéniable que le gambir préparé de cette façon doit
contenir plus de tanin que'celui préparé par expression, aussi la couleur du
produit est-elle plus foncée.
Quand le gambir a reposé suffisamment de temps pour être totalement durci,
on enlève les parois latérales et l'on recule le gâteau jusqu'au bord de la tablette,
on dispose des cordelettes le long des stries formées dans les masses par les
traces de coups de scie. On retourne ensuite tout le gâteau de façon que celui-ci
repose sur sa face allongée et de manière que les ficelles soient dans cette face;
on enlève ensuite le morceau d'étoffe et l'on place les ficelles sur la rainure
opposée à l'autre face. En opérant dès lors une traction égale sur les deux extré-
mités de la corde, on coupe tout le gâteau en morceaux réduits pouvant se
manier très facilement.
On coupe ensuite ces morceaux en cubes de 3 centimètres de côté, un d'entre
eux peut sans inconvénient être plus grand.
Ces petits cubes sont ensuite séchés sur des cadres de 40 X 120 centimètres,
recouverts par un tissu de rotang, dont les mailles ont environ 2 centimètres de
côté. Par un temps sec, ces carrés sont exposés au soleil, ou si le temps ne le
permet pas, on les dessèche dans les parties les plus fraîches de la chambre de
dessiccation; on ne peut les amener dans les portions plus chaudes que lorsque
la dessiccation est déjà commencée. La dessiccation dure au moins une quinzaine
de jours, et le volume des cubes est alors si fortement diminué que les cubes ne
mesurent plus guère que 2,5 centimètres de côté. Si l'on avait employé un extrait
pur, les cubes se seraient tellement contractés que les parois seraient devenues
convexes, ce qui diminue fortement la valeur commerciale du produit. L'addition
du dedek a pour effet de diminuer dans une forte proportion la déformation : le
gambir diminue moins de volume, reste poreux et par suite reste plus léger. Le
gambir de cette sorte, bien préparé, constitue de petits morceaux cubiques de
2,5 centimètres de côté, de couleur rouge-brun pâle, d'un jaune pâle sur la cas-
sure et d'un poids de 10 à 14 grammes. Le poids est capitâl, car, dans le com-
merce de gros, ce produit est vendu au poids, mais au détail il est vendu à la
pièce.
Le rendement de gambir sec est très constant il comporte 16,6 du poids
des feuilles privées de pétioles, etc. Les feuilles à l'état brut, telles qu'elles sont
apportées dans la fabrique, fournissent environ 60 de feuilles prêtes, mais
cette proportion est moins constante. Une plante bien développée peut fournir
par coupe environ 1 kgr. 5 de feuilles préparées.
Outre l'Uncal'ia gambir, il y a encore d'autres plantes qui renferment de la caté-
chine et sont employées pour le même usage dans les Indes. C'est ainsi qu'à
Bornéo, ainsi qu'à Sumatra, on emploie les feuilles d'un arbre dénommé
« Gambir oetan »; ces feuilles sont froissées et mises à sécher au soleil. Elles se
recouvrent alors d'une mince couche de poudre jaunâtre, formée parle suc séché.
A cet état, on les emploie en place du gambir dans le Sirih. Dans certaines
fabriques chinoises, les feuilles de cet arbre sont mélangées avec un certain pour-
3 centimètres. Les côtés latéraux sont divisés en rectangles de 12 centimètres de
largeur par des traits de scie disposés à égale distance. On dispose sur le fond
du baquet un morceau d'étoffe grossière, par exemple un morceau de sac; on
dispose alors les côtés latéraux que l'on ajuste et on verse dans le récipient la
masse du gambir. Une partie du liquide filtre lentement au travers de l'étoffe,
mais une grande partie du liquide reste cependant enfermée dans les mailles de
la masse poreuse. Il est indéniable que le gambir préparé de cette façon doit
contenir plus de tanin que'celui préparé par expression, aussi la couleur du
produit est-elle plus foncée.
Quand le gambir a reposé suffisamment de temps pour être totalement durci,
on enlève les parois latérales et l'on recule le gâteau jusqu'au bord de la tablette,
on dispose des cordelettes le long des stries formées dans les masses par les
traces de coups de scie. On retourne ensuite tout le gâteau de façon que celui-ci
repose sur sa face allongée et de manière que les ficelles soient dans cette face;
on enlève ensuite le morceau d'étoffe et l'on place les ficelles sur la rainure
opposée à l'autre face. En opérant dès lors une traction égale sur les deux extré-
mités de la corde, on coupe tout le gâteau en morceaux réduits pouvant se
manier très facilement.
On coupe ensuite ces morceaux en cubes de 3 centimètres de côté, un d'entre
eux peut sans inconvénient être plus grand.
Ces petits cubes sont ensuite séchés sur des cadres de 40 X 120 centimètres,
recouverts par un tissu de rotang, dont les mailles ont environ 2 centimètres de
côté. Par un temps sec, ces carrés sont exposés au soleil, ou si le temps ne le
permet pas, on les dessèche dans les parties les plus fraîches de la chambre de
dessiccation; on ne peut les amener dans les portions plus chaudes que lorsque
la dessiccation est déjà commencée. La dessiccation dure au moins une quinzaine
de jours, et le volume des cubes est alors si fortement diminué que les cubes ne
mesurent plus guère que 2,5 centimètres de côté. Si l'on avait employé un extrait
pur, les cubes se seraient tellement contractés que les parois seraient devenues
convexes, ce qui diminue fortement la valeur commerciale du produit. L'addition
du dedek a pour effet de diminuer dans une forte proportion la déformation : le
gambir diminue moins de volume, reste poreux et par suite reste plus léger. Le
gambir de cette sorte, bien préparé, constitue de petits morceaux cubiques de
2,5 centimètres de côté, de couleur rouge-brun pâle, d'un jaune pâle sur la cas-
sure et d'un poids de 10 à 14 grammes. Le poids est capitâl, car, dans le com-
merce de gros, ce produit est vendu au poids, mais au détail il est vendu à la
pièce.
Le rendement de gambir sec est très constant il comporte 16,6 du poids
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cette proportion est moins constante. Une plante bien développée peut fournir
par coupe environ 1 kgr. 5 de feuilles préparées.
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chine et sont employées pour le même usage dans les Indes. C'est ainsi qu'à
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« Gambir oetan »; ces feuilles sont froissées et mises à sécher au soleil. Elles se
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