Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-11-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 novembre 1902 05 novembre 1902
Description : 1902/11/05 (A6,N112,T11). 1902/11/05 (A6,N112,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378080c
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
eadAlKOJ- NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 281
Il a paru cependant utile de signaler cette curieuse forme, qui, si elle était constante, mériterait
d'être notée avec soin par les botanistes et pourrait peut-être être propagée par la culture, pour ses
fruits très gros et très nombreux.
Nous attirons aussi l'attention de tous les résidents en Afrique sur des formes analogues de bana-
niers qu'ils pourraient rencontrer. Ce groupe de végétaux utiles est encore peu connu.
— Le n° 143 des Rapports consulaires et commerciaux (Supplément au « Moniteur officiel du com-
merce » du 20 juillet 1902) est consacré au commerce de Vera-Cruz et spécialement au trafic avec
la France. Ce rapport fait ressortir certains faits intéressants, entre autres la forte diminution pen-
dant l'année 1900-1901 de l'exportation générale du café, plus de 7.000.000 de kilos en moins qu'en
1899-1900, c'est-à-dire une diminution de valeur de près de 4.000.000 de piastres. Pendant la même
période de 1900-1901, il a été exporté principalement vers l'Amérique 127.053 piastres de caout-
chouc, 165.260 piastres de bois fins d'ébénisterie et 314.354 piastres de vanille. La France reçoit
*' du Mexique, en fait de produits végétaux, fort peu de sucre, du café, du caoutchouc, des bois et
particulièrement des bois de teinture, du chicudent pour une valeur considérable (487.042 piastres,
chiffre plus élevé que pour n'importe quel autre prodrit), du tabac, de la vanille. Un commerce très
important des bois se fait dans les États de Tabasoo et Chiapas, et il semble que des bénéfices
importants pourraient être réalisés pour les capitalistes qui voudraient lancer leurs capitaux dans
ces exploitations. Certaines forêts situées sur le bord des fleuves de la Passion, Salinas, Lacantinie,
Usumacinto, sont particulièrement bien situées à ce sujet, et le gouvernement mexicain facilite ces
exploitations, qui se font actuellement encore d'une manière primitive.
— Le « Agricultural Bulletin of the Straits and federated Malay States », n° 8, 1902, donne la
reproduction d'une photographie d'un Ficus elastica, planté en 1898, qui prouve avec quelle
vigueur cette plante se développe dans la péninsule.
— Le même périodique contient un rapport circonstancié sur la production du latex et du caout-
chouc chez les Hevea cultivés à S'tiawan (Perak) ; les arbres se trouvaient dans d'assez mauvaises
conditions au point de vue du sol; celui-ci, très sec et très sablonneux, recouvert de graminées
(Impernta cyliudrîca), n'avait pas permis aux jeunes arbres de s'accroître régulièrement. Cepen-
dant les arbres de neuf ans plantés à 36 pieds de distance se touchaient par les cymes. Des essais
nombreux de récolte ont été faits; pendant 15 jours, on a fait sur 10 arbres 140 incisions de la base
à 3 pieds de hauteur; elles ont donné 395 oz. 5/8 de latex, 140 incisions de 3 pieds à 6 pieds, ayant
donné 325 oz. 5/8 de latex. L'incision en V s'est montrée supérieure à toute autre. Le maximum de
rendement s'obtient à des moments très divers, tantôt très longtemps après la première incision,
après rénovation journalière de la plaie, tantôt peu de temps après. Il est facile d'obtenir du bon
caoutchouc marchand par presque tous les procédés, si l'on peut bien dessécher le produit.
— Le « Agricultural Bulletin of the Straits » annonce qu'une maladie due à un insecte (Cen-
trotus) a fait son apparition, dans le Jardin botanique de Indragiri, sur les plants de (xautbier;
les extrémités des tiges deviennent noires et se dessèchent, l'insecte creuse des galeries occasion-
nant des renflements des tiges et même parfois les rameaux se fendent. On n'a pas encore de don-
nées précises sur la biologie de cet organisme qui appartient à un groupe d'insectes nuisibles à la
culture. -
— Le n° 134 des « Rapports commerciaux des agents diplomatiques et consulaires de'France »
est consacré à la situation économique et commerciale de Costa-Rica en 1900-1901. Bien que dans
certains journaux on ait avancé le fait que le commerce des produits du sol avait baissé à Costa-Rica,
les statistiques nous montrent une recrudescence dans l'exportation du café qui a obtenu un meil-
leur prix sur les marchés d'Europe. Quant au commerce des bananes dont l'exportation est mono-
polisée par deux grandes compagnies américaines, il augmente annuellement en 1900; l'exportation
a compris 3.420.166 régimes de 6.771.928 francs; en 1897, elle ne comportait que 1.965.631 régimes
ayant valu 3.891.949 francs. Ce commerce est parfaitement organisé. Les plantations se trouvent
autour de Limon et couvrent des milliers d'hectares. Des contrats forcent les compagnies à acheter
toutes les semaines à des prix fixés d'avance tous les fruits en bon état, livrés le long des rives. Pour
augmenter encore ce trafic, le gouvernement a exempté, durant dix ans, les bananes de tous droits
d'exportation. On trouvera, sur la culture et le rendement des bananiers à Costa-Rica, une étude
dans le « Moniteur officiel du commerce ». mars 1900. Le cacao a pris de l'avance surtout depuis
la grande chute du café; il y aurait actuellement près de 500.000 pieds de cacaoyers; les graines ne
payent aucun droit de sortie, mais le gouvernement a supprimé la prime qu'il accordait aux planteurs,
c'est-à-dire environ 0 fr. 50 par pied.
— En raison de la maladie vermiculairc des caféiers qui sévit à Mahanoro (Madagascar),
le Gouverneur général vient de prendre deux arrêtés, l'un déclarant ce district contaminé et l'autre
interdisant l'exportation des végétaux hors des territoires où sévit la maladie. Les plantes enracinées,
Il a paru cependant utile de signaler cette curieuse forme, qui, si elle était constante, mériterait
d'être notée avec soin par les botanistes et pourrait peut-être être propagée par la culture, pour ses
fruits très gros et très nombreux.
Nous attirons aussi l'attention de tous les résidents en Afrique sur des formes analogues de bana-
niers qu'ils pourraient rencontrer. Ce groupe de végétaux utiles est encore peu connu.
— Le n° 143 des Rapports consulaires et commerciaux (Supplément au « Moniteur officiel du com-
merce » du 20 juillet 1902) est consacré au commerce de Vera-Cruz et spécialement au trafic avec
la France. Ce rapport fait ressortir certains faits intéressants, entre autres la forte diminution pen-
dant l'année 1900-1901 de l'exportation générale du café, plus de 7.000.000 de kilos en moins qu'en
1899-1900, c'est-à-dire une diminution de valeur de près de 4.000.000 de piastres. Pendant la même
période de 1900-1901, il a été exporté principalement vers l'Amérique 127.053 piastres de caout-
chouc, 165.260 piastres de bois fins d'ébénisterie et 314.354 piastres de vanille. La France reçoit
*' du Mexique, en fait de produits végétaux, fort peu de sucre, du café, du caoutchouc, des bois et
particulièrement des bois de teinture, du chicudent pour une valeur considérable (487.042 piastres,
chiffre plus élevé que pour n'importe quel autre prodrit), du tabac, de la vanille. Un commerce très
important des bois se fait dans les États de Tabasoo et Chiapas, et il semble que des bénéfices
importants pourraient être réalisés pour les capitalistes qui voudraient lancer leurs capitaux dans
ces exploitations. Certaines forêts situées sur le bord des fleuves de la Passion, Salinas, Lacantinie,
Usumacinto, sont particulièrement bien situées à ce sujet, et le gouvernement mexicain facilite ces
exploitations, qui se font actuellement encore d'une manière primitive.
— Le « Agricultural Bulletin of the Straits and federated Malay States », n° 8, 1902, donne la
reproduction d'une photographie d'un Ficus elastica, planté en 1898, qui prouve avec quelle
vigueur cette plante se développe dans la péninsule.
— Le même périodique contient un rapport circonstancié sur la production du latex et du caout-
chouc chez les Hevea cultivés à S'tiawan (Perak) ; les arbres se trouvaient dans d'assez mauvaises
conditions au point de vue du sol; celui-ci, très sec et très sablonneux, recouvert de graminées
(Impernta cyliudrîca), n'avait pas permis aux jeunes arbres de s'accroître régulièrement. Cepen-
dant les arbres de neuf ans plantés à 36 pieds de distance se touchaient par les cymes. Des essais
nombreux de récolte ont été faits; pendant 15 jours, on a fait sur 10 arbres 140 incisions de la base
à 3 pieds de hauteur; elles ont donné 395 oz. 5/8 de latex, 140 incisions de 3 pieds à 6 pieds, ayant
donné 325 oz. 5/8 de latex. L'incision en V s'est montrée supérieure à toute autre. Le maximum de
rendement s'obtient à des moments très divers, tantôt très longtemps après la première incision,
après rénovation journalière de la plaie, tantôt peu de temps après. Il est facile d'obtenir du bon
caoutchouc marchand par presque tous les procédés, si l'on peut bien dessécher le produit.
— Le « Agricultural Bulletin of the Straits » annonce qu'une maladie due à un insecte (Cen-
trotus) a fait son apparition, dans le Jardin botanique de Indragiri, sur les plants de (xautbier;
les extrémités des tiges deviennent noires et se dessèchent, l'insecte creuse des galeries occasion-
nant des renflements des tiges et même parfois les rameaux se fendent. On n'a pas encore de don-
nées précises sur la biologie de cet organisme qui appartient à un groupe d'insectes nuisibles à la
culture. -
— Le n° 134 des « Rapports commerciaux des agents diplomatiques et consulaires de'France »
est consacré à la situation économique et commerciale de Costa-Rica en 1900-1901. Bien que dans
certains journaux on ait avancé le fait que le commerce des produits du sol avait baissé à Costa-Rica,
les statistiques nous montrent une recrudescence dans l'exportation du café qui a obtenu un meil-
leur prix sur les marchés d'Europe. Quant au commerce des bananes dont l'exportation est mono-
polisée par deux grandes compagnies américaines, il augmente annuellement en 1900; l'exportation
a compris 3.420.166 régimes de 6.771.928 francs; en 1897, elle ne comportait que 1.965.631 régimes
ayant valu 3.891.949 francs. Ce commerce est parfaitement organisé. Les plantations se trouvent
autour de Limon et couvrent des milliers d'hectares. Des contrats forcent les compagnies à acheter
toutes les semaines à des prix fixés d'avance tous les fruits en bon état, livrés le long des rives. Pour
augmenter encore ce trafic, le gouvernement a exempté, durant dix ans, les bananes de tous droits
d'exportation. On trouvera, sur la culture et le rendement des bananiers à Costa-Rica, une étude
dans le « Moniteur officiel du commerce ». mars 1900. Le cacao a pris de l'avance surtout depuis
la grande chute du café; il y aurait actuellement près de 500.000 pieds de cacaoyers; les graines ne
payent aucun droit de sortie, mais le gouvernement a supprimé la prime qu'il accordait aux planteurs,
c'est-à-dire environ 0 fr. 50 par pied.
— En raison de la maladie vermiculairc des caféiers qui sévit à Mahanoro (Madagascar),
le Gouverneur général vient de prendre deux arrêtés, l'un déclarant ce district contaminé et l'autre
interdisant l'exportation des végétaux hors des territoires où sévit la maladie. Les plantes enracinées,
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