Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-10-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 octobre 1902 05 octobre 1902
Description : 1902/10/05 (A6,N110,T11). 1902/10/05 (A6,N110,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780789
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
- BIBLIOGRAPHIE 217
BIBLIOGRAPHIE
Le deuxième fascicule (9e année, 1901) des Annales de l'Institut colonial de Marseille,
publiées sous la direction du professeur Dr. E. HECKEL, vient de paraître chez Challamel, éditeur, -
17, rue Jacob. En voici le sommaire : 1° Sur la culture de l'Ousounifing (Coleus Coppini Heckel)
dans nos colonies françaises et au Jardin colonial de Marseille). 2° Sur l'igname plate du Japon (Dios-
carea japonica Thumb.) et sa culture au Jardin colonial de Marseille; 3° Sur le processus germinatif
dans les graines de Slrombosia et d'Ongokea de la famille des Olàcacées. Ces trois mémoires
avec figures et planches en cpuleur sont dues à M. le professeur Heckel. 4° Landolphe et le pre-
mier établissement des-Français dans le Bénin, par M: Paul Gaffarel. Ce mémoire tire son grand
intérêt du nom même de son auteur dont les travaux historiques et géographiques en matière colo-
niale font autorité. Le héros bourguignon dont il s'agit ici, comme le fait remarquer le professeur
Heckel dans la préface signée de lui qui accompagne ce travail, a donné son nom au genre le plus
important des plantes productrices de caoutchouc connues à l'heure actuelle, et ce fut le botaniste de
cette expédition au Bénin, Palisot de Beauvois, qui donna à une plant,e qui remplit aujourd'hui sur
le continent africain un rôle économique considérable, le nom de Landolphia owariensis, sauvant
ainsi de l'oubli par la botanique un nom que les fastes maritimes de la France auraient dû pieuse-
ment enregistrer et qui est cependant tombé dans l'oubli. 5° Notes d'exploration et de reconnais-
sance économique au Congo français, de Brazzaville au Bahr-el-Gazal par le haut Oubanghi, par
M. L. Berthier. Ce travail, admirablement conçu, avec iigures et cartes, par un explorateur émérite,
met au point la question si controversée de la valeur actuelle et de l'avenir de notre Congo français
où tant de convoitises semblent s'être donné prématurément rendez-vous sans programme d'exploi-
tation préalablement élaboré. M. Berthier a fait là une œuvre louable et pieuse tout à la fois. Puisse
sa voix être écoutée par ceux qui tiennent en main les destinées de nos colonies !
Le prochain volume des Annales, dont nous annoncerons bientôt l'apparition, est tout entier con-
sacré au voyage économique de M. A. Chevalier au Soudan français. C'est une œuvre économique
considérable, pourvue de nombreuses figures dans le texte et de 8 planches. Il sera en librairie chez
Challamel, 17, rue Jacob, dès le 1er janvier 1903. -
- Travaux et machines pour la mise eu culture des terres, par MAXIMILIEN RINGEL-
MANN, grand in-8°, de 188 pages, avec 261 figures dans le texte. (Librairie agricole de la Maison
rustique, 26, rue Jacob, à Paris.) –Prix : 5 fr.
Nous avons encore en France plus de 4 millions d'hectares de terres incultes et dans nos colonies
un immense domaine de 438 millions d'hectares dont la majeure partie est vierge de toute culture.
Rendre ces terres productives. en tirer les denrées que nous demandons actuellement à l'étranger
serait du même coup nous affranchir d'un lourd tribut et répandre le bien-être dans un certain
nombre de régions déshéritées.
La solution de ce problème a passionné plusieurs chercheurs de notre époque, et c'est le résultat
de ses travaux sur ce sujet que M. Maximilien Ringelmann expose dans un ouvrage qui sera lu
avec profit par tous les agriculteurs, propriétaires ou colons ayant encore quelques domaines à
défricher : Travaux et machines pour la mise en culture des terres.
L'auteur traite successivement, dans une première section, des travaux préliminaires, enlè-
vements d'obstacles : arbres, roches, broussailles, herbes. Suivant le cas, on aura recours aux
machines ou à la dynamite pour l'enlèvement des souches d'arbres ou des roches, à l'écobuage ou
au retournement de la surface du sol pour la destruction des mauvaises herbes.
La terre ainsi préparée, on procède au défoncement plus ou moins profond du sol, soit à bras
pour les petites étendues, soit plus souvent à l'aide d'attelages agissant directement sur des
machines qui défoncent d'un seul coup la terre ou qui font l'opération en plusieurs passages suc-
cessifs, lesquels peuvent, dans certains cas, être répartis sur un certain nombre d'années. Divers
types de charrues défonceuses dérivés des modèles de Vallerand, Bonnet, Morton, sont étudiés en
détail dans la troisième section de cet ouvrage.
La quatrième est consacrée à l'étude des sous-soleuses et des fouilleuses qui, tout en ameublissant
profondément la terre, ne ramènent pas les éléments du sous-sol à la surface.
Les treuils de défoncement employés pour actionner les défonceuses en usage pour la plantation
des vignobles, ou pour défricher économiquement de grandes étendues de terre dans les colonies
sont examinés dans la cinquième section:
Enfin les machines destinées à effectuer les travaux de régularisation, de nivellement, de trans-
BIBLIOGRAPHIE
Le deuxième fascicule (9e année, 1901) des Annales de l'Institut colonial de Marseille,
publiées sous la direction du professeur Dr. E. HECKEL, vient de paraître chez Challamel, éditeur, -
17, rue Jacob. En voici le sommaire : 1° Sur la culture de l'Ousounifing (Coleus Coppini Heckel)
dans nos colonies françaises et au Jardin colonial de Marseille). 2° Sur l'igname plate du Japon (Dios-
carea japonica Thumb.) et sa culture au Jardin colonial de Marseille; 3° Sur le processus germinatif
dans les graines de Slrombosia et d'Ongokea de la famille des Olàcacées. Ces trois mémoires
avec figures et planches en cpuleur sont dues à M. le professeur Heckel. 4° Landolphe et le pre-
mier établissement des-Français dans le Bénin, par M: Paul Gaffarel. Ce mémoire tire son grand
intérêt du nom même de son auteur dont les travaux historiques et géographiques en matière colo-
niale font autorité. Le héros bourguignon dont il s'agit ici, comme le fait remarquer le professeur
Heckel dans la préface signée de lui qui accompagne ce travail, a donné son nom au genre le plus
important des plantes productrices de caoutchouc connues à l'heure actuelle, et ce fut le botaniste de
cette expédition au Bénin, Palisot de Beauvois, qui donna à une plant,e qui remplit aujourd'hui sur
le continent africain un rôle économique considérable, le nom de Landolphia owariensis, sauvant
ainsi de l'oubli par la botanique un nom que les fastes maritimes de la France auraient dû pieuse-
ment enregistrer et qui est cependant tombé dans l'oubli. 5° Notes d'exploration et de reconnais-
sance économique au Congo français, de Brazzaville au Bahr-el-Gazal par le haut Oubanghi, par
M. L. Berthier. Ce travail, admirablement conçu, avec iigures et cartes, par un explorateur émérite,
met au point la question si controversée de la valeur actuelle et de l'avenir de notre Congo français
où tant de convoitises semblent s'être donné prématurément rendez-vous sans programme d'exploi-
tation préalablement élaboré. M. Berthier a fait là une œuvre louable et pieuse tout à la fois. Puisse
sa voix être écoutée par ceux qui tiennent en main les destinées de nos colonies !
Le prochain volume des Annales, dont nous annoncerons bientôt l'apparition, est tout entier con-
sacré au voyage économique de M. A. Chevalier au Soudan français. C'est une œuvre économique
considérable, pourvue de nombreuses figures dans le texte et de 8 planches. Il sera en librairie chez
Challamel, 17, rue Jacob, dès le 1er janvier 1903. -
- Travaux et machines pour la mise eu culture des terres, par MAXIMILIEN RINGEL-
MANN, grand in-8°, de 188 pages, avec 261 figures dans le texte. (Librairie agricole de la Maison
rustique, 26, rue Jacob, à Paris.) –Prix : 5 fr.
Nous avons encore en France plus de 4 millions d'hectares de terres incultes et dans nos colonies
un immense domaine de 438 millions d'hectares dont la majeure partie est vierge de toute culture.
Rendre ces terres productives. en tirer les denrées que nous demandons actuellement à l'étranger
serait du même coup nous affranchir d'un lourd tribut et répandre le bien-être dans un certain
nombre de régions déshéritées.
La solution de ce problème a passionné plusieurs chercheurs de notre époque, et c'est le résultat
de ses travaux sur ce sujet que M. Maximilien Ringelmann expose dans un ouvrage qui sera lu
avec profit par tous les agriculteurs, propriétaires ou colons ayant encore quelques domaines à
défricher : Travaux et machines pour la mise en culture des terres.
L'auteur traite successivement, dans une première section, des travaux préliminaires, enlè-
vements d'obstacles : arbres, roches, broussailles, herbes. Suivant le cas, on aura recours aux
machines ou à la dynamite pour l'enlèvement des souches d'arbres ou des roches, à l'écobuage ou
au retournement de la surface du sol pour la destruction des mauvaises herbes.
La terre ainsi préparée, on procède au défoncement plus ou moins profond du sol, soit à bras
pour les petites étendues, soit plus souvent à l'aide d'attelages agissant directement sur des
machines qui défoncent d'un seul coup la terre ou qui font l'opération en plusieurs passages suc-
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détail dans la troisième section de cet ouvrage.
La quatrième est consacrée à l'étude des sous-soleuses et des fouilleuses qui, tout en ameublissant
profondément la terre, ne ramènent pas les éléments du sous-sol à la surface.
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des vignobles, ou pour défricher économiquement de grandes étendues de terre dans les colonies
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