Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-08-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 août 1902 20 août 1902
Description : 1902/08/20 (A6,N107,T11). 1902/08/20 (A6,N107,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780752
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 127
les jeunes plants n'aient pas le bourgeon terminal sous l'eau ce qui pourrait le faire pourrir
Il estime que, dans l'Ogoué, il faut ensemencer l'intérieur des grandes forêts de lianes indigènes et.
planlèr le bord des rivières avec du Para.
Il se publie actuellement à Salerno (Italie), une revue spéciale sur la culture du tabic, elle-
est arrivée à son second numéro, paru en mars. Elle est intitulée « Bollelino tecnico dello cultiva-
zione dei Tabacchi, publicata per cura del R. Istitute sperimentale di Scofati (Bulletin technique de-
la culture des tabacs publié par les soins de l'Institut royal experimental de Scofati) ». Le Bul-
letin sera bi-mensuel, il renfermera outre des travaux originaux étendus, des notices scientifiques et
pratiques sur tout ce qui touche le produit. A citer dans ce numéro une étude de M. Angelmi sur-
l'acclimatation des tabacs tropicaux en Europe.
- « Le Zaccar » dans son no 158, février-avril 1902, publie une courte notice de son directeur-
M. Ch. Gautier sur le l'hormium tenax, d'où il conclut que cette plante, qui constitue ce que
l'on a appelé le lin de la Nouvelle-Zélande, n'a d'intérêt aujourd'hui que comme plante ornemen-
tale. C'est, croyons-nous, une conclusion exagérée, car, comme nous l'avons vu antérieurement le
gouvernement de la Nouvelle-Zélande a attiré tout récemment l'attention sur la valeur de cette
plante, en faisant rechercher les meilleurs moyens pour extraire la fibre qui est assez résistante et
peut être employée à divers usages.
— Nous avons sous les yeux le premier numéro de la « Revue bibliographique des sciences-
naturelles pures et appliquées» éditée à Paris (45, avenue Ledru-Rollin) par MM. J. Chavanon et
G. Saint-Yves. Les auteurs se sont proposé de publier tous les mois l'analyse .des. articles des
principaux périodiques. français et étrangers consacrés à l'agriculture et aux divers branches des-
sciences naturelles. Le dépouillement de périodiques se fera à partir de janvier 1902. Si les auteurs
peuvent mener à bien leur entreprise très vaste, ils rendront un immense service au travailleur, car-
ils lui épargneront souvent des recherches difficiles et inutiles.
- Une maladie attaque les rhizomes de gingembre à la Jamaïque, elle est connue sous le nom
de « Black-rot » et occasionnée par des rhizomorphes; les rhizomes de la plante malade sont percés
de filaments mycéliens qui se réunissent autour des racines en couches foncées. Les plantes atta-
quées sont rapidement détruites. Il faut isoler les parcelles de-terre où la maladie, fait rage et
brûler toutes les parties malades; pour une plantation il faut, après avoir désinfecté le sol, planter
des rhizomes choisis, après les avoir plongés pendant une heure ou deux dans un liquide cuprique.
(Bull. of the Botanical Department, Jamaïca, mars 1901.)
— II est peu de cultures qui aient fait tant de progrès que celle de la bel terai e - sucrière-
Dans les États-Unis les premiers essais furent tentés en 1862 et ne réussirent guère. En 1884 on
bâtit la première usine qui consommait 80 tonnes de betteraves par jour. Actuellement il y a
37 usines. L'espace planté en betteraves était de 135.31S acres (acre = 40 ares 4611), la production
atteignait en 1900 la totalité de 163.458.075 livres valant 7.222.581 dollars.
— La « Revue indo-chinoise » donne, dans son numéro de février 1902, quelques indications-
intéressantes sur la culture du caféier aux Philippines. C'est à partir du commencement du siècle
que la culture s'est installée dans la région, le nombre.des caféiers plantés est d'environ 1.046.000
à l'heure actuelle. L'exportation la plus forte a été atteinte en 1893 :, 6.218.655 kilos valanl
2.474.H0 piastres; en 1898, l'exportation est tombée à 603.156 kilos. C'est l'Espagne qui importe le
plus de café. Le même article donne également des renseignements intéressants sur la culture du_
tabac. Les indigènes entourent les plants de beaucoup de soins, ils ne cueillent la feuille que si
elle se détache facilement de la tige. Les feuilles sont ensuite séchées et triées.
— Parmi les ennemis du figuier ligure le céroplaste ou cochenille du figuier. On peut atténuer-
le mal que fait cet organisme, dont les boucliers peuvent recouvrir des rameaux entiers et des fruits,
en introduisant dans les cultures les ennemis naturels. Parmi ceux-ci on peut citer les coecinèlles,
les Scntellista et les Thalpochares. (Bull. agricole de l'Algérie et de la Tunisie, avril 1902.)
— La culture du riz est de plus en plus abandonnée en Égypte par suite de la diminution des
crues du Nil et de l'emploi très considérable d'eau pour les irrigations du coton qui est devenue
la culture capitale. On cultivait en Égypte cinq variétés principales, la moitié de la récolte s'expor-
tait en Syrie et en Turquie, le reste étant consommé sur place. Les.frais sont actuellement élevés et
on ne peut conseiller à l'agriculteur d'entreprendre cette culture s'il doit faire de l'irrigation ou de-
l'écoulement artificiel, à moins qu'il ne la fasse dan^ leJjut d'améliorer, le sol. (Feuille d'information
du ministère de l'agriculture).
,—,— m -
les jeunes plants n'aient pas le bourgeon terminal sous l'eau ce qui pourrait le faire pourrir
Il estime que, dans l'Ogoué, il faut ensemencer l'intérieur des grandes forêts de lianes indigènes et.
planlèr le bord des rivières avec du Para.
Il se publie actuellement à Salerno (Italie), une revue spéciale sur la culture du tabic, elle-
est arrivée à son second numéro, paru en mars. Elle est intitulée « Bollelino tecnico dello cultiva-
zione dei Tabacchi, publicata per cura del R. Istitute sperimentale di Scofati (Bulletin technique de-
la culture des tabacs publié par les soins de l'Institut royal experimental de Scofati) ». Le Bul-
letin sera bi-mensuel, il renfermera outre des travaux originaux étendus, des notices scientifiques et
pratiques sur tout ce qui touche le produit. A citer dans ce numéro une étude de M. Angelmi sur-
l'acclimatation des tabacs tropicaux en Europe.
- « Le Zaccar » dans son no 158, février-avril 1902, publie une courte notice de son directeur-
M. Ch. Gautier sur le l'hormium tenax, d'où il conclut que cette plante, qui constitue ce que
l'on a appelé le lin de la Nouvelle-Zélande, n'a d'intérêt aujourd'hui que comme plante ornemen-
tale. C'est, croyons-nous, une conclusion exagérée, car, comme nous l'avons vu antérieurement le
gouvernement de la Nouvelle-Zélande a attiré tout récemment l'attention sur la valeur de cette
plante, en faisant rechercher les meilleurs moyens pour extraire la fibre qui est assez résistante et
peut être employée à divers usages.
— Nous avons sous les yeux le premier numéro de la « Revue bibliographique des sciences-
naturelles pures et appliquées» éditée à Paris (45, avenue Ledru-Rollin) par MM. J. Chavanon et
G. Saint-Yves. Les auteurs se sont proposé de publier tous les mois l'analyse .des. articles des
principaux périodiques. français et étrangers consacrés à l'agriculture et aux divers branches des-
sciences naturelles. Le dépouillement de périodiques se fera à partir de janvier 1902. Si les auteurs
peuvent mener à bien leur entreprise très vaste, ils rendront un immense service au travailleur, car-
ils lui épargneront souvent des recherches difficiles et inutiles.
- Une maladie attaque les rhizomes de gingembre à la Jamaïque, elle est connue sous le nom
de « Black-rot » et occasionnée par des rhizomorphes; les rhizomes de la plante malade sont percés
de filaments mycéliens qui se réunissent autour des racines en couches foncées. Les plantes atta-
quées sont rapidement détruites. Il faut isoler les parcelles de-terre où la maladie, fait rage et
brûler toutes les parties malades; pour une plantation il faut, après avoir désinfecté le sol, planter
des rhizomes choisis, après les avoir plongés pendant une heure ou deux dans un liquide cuprique.
(Bull. of the Botanical Department, Jamaïca, mars 1901.)
— II est peu de cultures qui aient fait tant de progrès que celle de la bel terai e - sucrière-
Dans les États-Unis les premiers essais furent tentés en 1862 et ne réussirent guère. En 1884 on
bâtit la première usine qui consommait 80 tonnes de betteraves par jour. Actuellement il y a
37 usines. L'espace planté en betteraves était de 135.31S acres (acre = 40 ares 4611), la production
atteignait en 1900 la totalité de 163.458.075 livres valant 7.222.581 dollars.
— La « Revue indo-chinoise » donne, dans son numéro de février 1902, quelques indications-
intéressantes sur la culture du caféier aux Philippines. C'est à partir du commencement du siècle
que la culture s'est installée dans la région, le nombre.des caféiers plantés est d'environ 1.046.000
à l'heure actuelle. L'exportation la plus forte a été atteinte en 1893 :, 6.218.655 kilos valanl
2.474.H0 piastres; en 1898, l'exportation est tombée à 603.156 kilos. C'est l'Espagne qui importe le
plus de café. Le même article donne également des renseignements intéressants sur la culture du_
tabac. Les indigènes entourent les plants de beaucoup de soins, ils ne cueillent la feuille que si
elle se détache facilement de la tige. Les feuilles sont ensuite séchées et triées.
— Parmi les ennemis du figuier ligure le céroplaste ou cochenille du figuier. On peut atténuer-
le mal que fait cet organisme, dont les boucliers peuvent recouvrir des rameaux entiers et des fruits,
en introduisant dans les cultures les ennemis naturels. Parmi ceux-ci on peut citer les coecinèlles,
les Scntellista et les Thalpochares. (Bull. agricole de l'Algérie et de la Tunisie, avril 1902.)
— La culture du riz est de plus en plus abandonnée en Égypte par suite de la diminution des
crues du Nil et de l'emploi très considérable d'eau pour les irrigations du coton qui est devenue
la culture capitale. On cultivait en Égypte cinq variétés principales, la moitié de la récolte s'expor-
tait en Syrie et en Turquie, le reste étant consommé sur place. Les.frais sont actuellement élevés et
on ne peut conseiller à l'agriculteur d'entreprendre cette culture s'il doit faire de l'irrigation ou de-
l'écoulement artificiel, à moins qu'il ne la fasse dan^ leJjut d'améliorer, le sol. (Feuille d'information
du ministère de l'agriculture).
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