Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-08-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 août 1902 20 août 1902
Description : 1902/08/20 (A6,N107,T11). 1902/08/20 (A6,N107,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780752
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
1126 REVUE DES CULTURES COLONIALES
abîmer la fibre, en enlève tout la gangue; tous les produits nécessités par cette fabrique se trouve-
raient en Chine. Si ce procédé est pratique, il .est probable que la société réalisera de forts béné-
fices. Nous serons heureux de recevoir des compléments d'indications sur cette entreprise.
-.,.- « La Zacualpa Rubber Plantation C° de-San Francisco », dont les cultures se trouvent dans
l'État de Oaxaca (Mexique) et dont les Castilloa elastica ont été plantés en 1889-1890, produit
en moyenne 2 livres et demie de caoutchouc par an et par arbre (« India Rubber World » lor mars,
1902).
— La République de l'Équateur a exporté en t900, 1.103.501 livres alors que, en i899, l'exportation
se chiffrait encore par 1.4H.823.
Les chiffres suivants feront ressortir la décroissance de cette exportation :
1807.. 1.121.288 livres.
1808 .",.. , , , , , 1.58S.660 —
• 1890 , 1.411.823 —
19LU. 1.103.511 -
La décroissance serait due surtout aux difficultées de tout genre rencontrées par les exploitants;
il serait temps que le gouvernement intervienne surtout en créant des routes qui faciliteraient le
transport. La taxe d'exportation a déjà été réduite de 20 cents à 15 cents (argent) par kilogramme
(« India rubber World », mars 1902).
— Le « Forestry bureau » de Manille, a-envoyé à l' « India rubber World » une collection de
dix-neuf échantillons de gommes provenant des Philippines. Les nos 4, 6, Goma de Balete (Ficus
concinna), 518 Gonia de Zamboanga, et 99 Gutta-percha (Palaquhllu colopia) sont des
résines de valeur douteuse. N°, 9 Baliti goiiiia pourrait peut-être avoir certaine valeur; no 2
Gutta-percha (Palaquhull Luxoniensis ou Calipice blanco) ne peut être employé qu'en
mélange avec une meilleure qualité; n° 7 Goma de Dita (Alstonia scholaris) employable
uniquement en mélange avec la gutta Padang; nO 1 Gutta-percha fournie par le Palaquituu
latifolium; nl 16 Gutta-percha (Palaqnium) peut valoir de 10 à 12 cents la livre; n° 10
.Gama del Balete (Ficus superlms) et 2:3 Gutta-percha, guttas de peu de valeur comme le
n° 16; le n° il Goma del uiorcado de Cotabato préparé avec soin pourrait valoir 9 cents la
livre: n° 5 Goma de Aiitipolo (Artocarpus incisa), rappelle le Gutta du Niger; la gomme de
Ficus clasti-ca, vaudrait 12 cents la livre; la gomme de Ficus n° 21 de Zamboanga vaudrait
5 cents; la gutta-percha de Negros est le meilleur échantillon de la collection et vaudrait 65 cents la
livre (mars 1902),
- Le Jardin botanique de Saigon vient de'publier le catalogue de graines offertes en échange
pour l'année 1902.
- Le Ministère de l'Agriculture (Direction de vielit de publier le « Bulletin mensuel
de l'Office de renseignements agricoles ». Le premier numéro qui paraît un peu en retard, sera
rapidement suivi d'un second. L'abonnement à cette Revue sera fixé à 12 francs pour la France et
16 francs pour les colonies et l'Union postale! ;Le même Ministère compte publier les « Annales du
Ministère de l'Agriculture » dans lesquelles paraîtront les comptes rendus de missions ou les rapports
trop étendus pour paraître dans le Bulletin. Dé Ministère pense également publier, à l'occasion, des
annuaires, des monographies ou des études détaillées sur certains sujets intéressant l'agriculture.
— Le « Notizblatt des Konigl. botanischelt"Gartens und Muséums zu Berlin » donne, dans son
numéro du 24 février 1902," quelques renseignements sur la « résine » de Albizzia fastigiata
légumineuse assez répandue dans l'Afrique 'tropicale. Cette résine, n'est pas une résine; c'est plutôt
une sorte de gomme adragante formée par un 'mélange de bassorine et d'une autre substance gom-
meuse, probablement de l'arabine. Il n'a pas été possible de déterminer, vu le peu d'échantillons
reçus si cette matière peut remplacer la goimne adragante. Il y aurait donc lieu de faire quelques
recherches dans ce sens afin d'utiliser, si possible, le produit d'une plante assez répandue en Afrique.
— La récolte du sucre a atteint pour la jiferiode-1901 à 1902 le chiffre total de 10.295.000 tonnes
dont 6,770.000 de sucre de betteraves et 3.5fî5.000 de sucre de canne. Au 1er septembre 1901, il
restait un stock de 970.000 tonnes, ce qui donnait un total de 11.265.000 tonnes disponibles pour
la consommation jusqu'en septembre 1902. Les statistiques ont montré que pendant la période 1900-
1901 on a consommé 9.135.000 tonnes de sucre et, en supposant même que, pendant la période
suivante il y ait eu une augmentation de consommation de 400.000 tonnes, ij'rè,Sterait encore à la fin
de 1902 un stock de 1.730.000 tonnes, ce qui fait une augmentation de sioek de 760.000 tonnes, on
peut doûc s'attendre à une crise sucrière.
—■ D~apl'5~ïi~ communication dé M. Bernard faite à la Société d'acclimatation, le caoutchouquier
du Para, pàràSt-devoir s'acclimater très bieâ. dans l'Ogoué. M. Bernard à planté les pieds dans
le voisiftSge des cours d'eau, mais jl recommande de veiller à ce que, lors des crues des rivières
abîmer la fibre, en enlève tout la gangue; tous les produits nécessités par cette fabrique se trouve-
raient en Chine. Si ce procédé est pratique, il .est probable que la société réalisera de forts béné-
fices. Nous serons heureux de recevoir des compléments d'indications sur cette entreprise.
-.,.- « La Zacualpa Rubber Plantation C° de-San Francisco », dont les cultures se trouvent dans
l'État de Oaxaca (Mexique) et dont les Castilloa elastica ont été plantés en 1889-1890, produit
en moyenne 2 livres et demie de caoutchouc par an et par arbre (« India Rubber World » lor mars,
1902).
— La République de l'Équateur a exporté en t900, 1.103.501 livres alors que, en i899, l'exportation
se chiffrait encore par 1.4H.823.
Les chiffres suivants feront ressortir la décroissance de cette exportation :
1807.. 1.121.288 livres.
1808 .",.. , , , , , 1.58S.660 —
• 1890 , 1.411.823 —
19LU. 1.103.511 -
La décroissance serait due surtout aux difficultées de tout genre rencontrées par les exploitants;
il serait temps que le gouvernement intervienne surtout en créant des routes qui faciliteraient le
transport. La taxe d'exportation a déjà été réduite de 20 cents à 15 cents (argent) par kilogramme
(« India rubber World », mars 1902).
— Le « Forestry bureau » de Manille, a-envoyé à l' « India rubber World » une collection de
dix-neuf échantillons de gommes provenant des Philippines. Les nos 4, 6, Goma de Balete (Ficus
concinna), 518 Gonia de Zamboanga, et 99 Gutta-percha (Palaquhllu colopia) sont des
résines de valeur douteuse. N°, 9 Baliti goiiiia pourrait peut-être avoir certaine valeur; no 2
Gutta-percha (Palaquhull Luxoniensis ou Calipice blanco) ne peut être employé qu'en
mélange avec une meilleure qualité; n° 7 Goma de Dita (Alstonia scholaris) employable
uniquement en mélange avec la gutta Padang; nO 1 Gutta-percha fournie par le Palaquituu
latifolium; nl 16 Gutta-percha (Palaqnium) peut valoir de 10 à 12 cents la livre; n° 10
.Gama del Balete (Ficus superlms) et 2:3 Gutta-percha, guttas de peu de valeur comme le
n° 16; le n° il Goma del uiorcado de Cotabato préparé avec soin pourrait valoir 9 cents la
livre: n° 5 Goma de Aiitipolo (Artocarpus incisa), rappelle le Gutta du Niger; la gomme de
Ficus clasti-ca, vaudrait 12 cents la livre; la gomme de Ficus n° 21 de Zamboanga vaudrait
5 cents; la gutta-percha de Negros est le meilleur échantillon de la collection et vaudrait 65 cents la
livre (mars 1902),
- Le Jardin botanique de Saigon vient de'publier le catalogue de graines offertes en échange
pour l'année 1902.
- Le Ministère de l'Agriculture (Direction de vielit de publier le « Bulletin mensuel
de l'Office de renseignements agricoles ». Le premier numéro qui paraît un peu en retard, sera
rapidement suivi d'un second. L'abonnement à cette Revue sera fixé à 12 francs pour la France et
16 francs pour les colonies et l'Union postale! ;Le même Ministère compte publier les « Annales du
Ministère de l'Agriculture » dans lesquelles paraîtront les comptes rendus de missions ou les rapports
trop étendus pour paraître dans le Bulletin. Dé Ministère pense également publier, à l'occasion, des
annuaires, des monographies ou des études détaillées sur certains sujets intéressant l'agriculture.
— Le « Notizblatt des Konigl. botanischelt"Gartens und Muséums zu Berlin » donne, dans son
numéro du 24 février 1902," quelques renseignements sur la « résine » de Albizzia fastigiata
légumineuse assez répandue dans l'Afrique 'tropicale. Cette résine, n'est pas une résine; c'est plutôt
une sorte de gomme adragante formée par un 'mélange de bassorine et d'une autre substance gom-
meuse, probablement de l'arabine. Il n'a pas été possible de déterminer, vu le peu d'échantillons
reçus si cette matière peut remplacer la goimne adragante. Il y aurait donc lieu de faire quelques
recherches dans ce sens afin d'utiliser, si possible, le produit d'une plante assez répandue en Afrique.
— La récolte du sucre a atteint pour la jiferiode-1901 à 1902 le chiffre total de 10.295.000 tonnes
dont 6,770.000 de sucre de betteraves et 3.5fî5.000 de sucre de canne. Au 1er septembre 1901, il
restait un stock de 970.000 tonnes, ce qui donnait un total de 11.265.000 tonnes disponibles pour
la consommation jusqu'en septembre 1902. Les statistiques ont montré que pendant la période 1900-
1901 on a consommé 9.135.000 tonnes de sucre et, en supposant même que, pendant la période
suivante il y ait eu une augmentation de consommation de 400.000 tonnes, ij'rè,Sterait encore à la fin
de 1902 un stock de 1.730.000 tonnes, ce qui fait une augmentation de sioek de 760.000 tonnes, on
peut doûc s'attendre à une crise sucrière.
—■ D~apl'5~ïi~ communication dé M. Bernard faite à la Société d'acclimatation, le caoutchouquier
du Para, pàràSt-devoir s'acclimater très bieâ. dans l'Ogoué. M. Bernard à planté les pieds dans
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