Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-07-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 juillet 1902 20 juillet 1902
Description : 1902/07/20 (A6,N105,T11). 1902/07/20 (A6,N105,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780737
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 63
Ce la région. Le coprah donne également bien, mais la récolte de 1900 a été moins bonne
qu'en 1899.
1.900. 3.750.000 kilos valant 1.075.000 francs
1899. 5.877.000 — — 1.750.000 —
La presque totalité de la récolte s'embarque sur Marseille. On calcule le rendement de 30 à
40 cocos par arbre et par an; 100 à 120 plants peuvent se placer à l'hectare; 1.000 noix fournis-
sent de 170 à 225 kilos de coprah, les frais de récolte étant à 6 fr. 50 environ les mille noix.
On plante en pépinières en novembre et on replante en avril ; la distance définitive des arbres est
de 10 à 11 mètres. L'exportation du piment a doublé par rapport à celle de l'année précédente. Le
caoutchouc produit peu jusqu'à ce jour. Le caféier n'a pas réussi, le thé ne paraît pas devoir
résister, sur 14.000 arbres plantés, 3.000 seulement ont persisté. Par contre, le cacaoyer et le
kolatier réussissent bien, mais la vanille demande une main-d'œuvre trop soignée pour pouvoir
rapporter.
— Le sucre produit aux Néerlandaises et'principalement à Java a dépassé dans ces dernières
années 700.000.000 de kilos. La plus grande partie de ce sucre passe aux États-Unis et à Hong-
kong et en Chine, la Hollande elle-même n'en prenant qu'un peu plus de 1.000.000. Java est actuel-
lement le pays qui produit le plus de sucre. En 1899-1900, M. Yves Guyot donnait à la production
de Java une valeur de 680.000 tonnes, Cuba en fournissait 184.000 seulement et les autres pays
producteurs étaient loin d'égaler cette production ; or, en 1900 l'exportation de Java a atteint
136.606.245 kilos, elle était un peu inférieure à celle de 1899 ayant atteint 759.752.000. (« Sucrerie
coloniale et indigène », février 1902.) -
- Dans les renseignements intéressant la culture en Indo-Chine, la « Revue indo-chinoise M, publie
une note intéressante sur des essais de culture de l'Arachide, tentés dans le Trung-son. L'ara-
chide avait été abandonnée, elle ne donnait qu'un renseignement insignifiant, faute de sélection des
graines et par suite de l'épuisement du sol. On essaye d'acclimater dans les régions les grains de
Binh-dinh et de Phu-yen qui produiraient au bout de trois mois. L'ancienne race cultivée donnait
un produit au bout de huit mois seulement (janvier 1902).
— Dans le n° 8 du « Bulletin du Muséum d'histoire naturelle de Paris j" décembre 1901,
M. Édouard Bureau professeur-administrateur, attire l'attention sur diverses plantes employées
comme médicament et pour préparer les poisons des flèches dans l'Afrique occidentale, entre autres
le Croton lobatus, var, riparius que l'on rencontre depuis la Sénégambie et la Guinée jusqu'au
Cordofan, à l'Abyssinie et même à l'Arabie, et M. Bureau attire l'attention sur l'importance de
l'étude botanique, chimique et physiologique de tous ces végétaux qui est loin d'être complète.
— M. CHEVALIER, dans une étude publiée dans le « Bulletin du Muséum à Paris », attire l'attention
sur le caoutchouc du territoire du Chari. D'après lui il semblerait que c'est le Kickxia, pro-
bablement K. elastica qui de concert avec les lianes et en particulier les Landolphia Heude-
lotii et owariensis, donnerait le plus de caoutchouc. Il rapporte aussi que le L. Heudelotii
existe dans le Bahr-el- Ghazal où il a été récolté par Schweinfurth, qui y a rencontré un Kicfcxia
qui ne donne peut-être pas un bon produit. M. Foui-eau, lors-de la traversée de l'Algérie au Congo,
a rencontré une plante déterminée comme Clitanda cirrhosa qui fournirait un produit de bonne
qualité. Des diverses recherches faites jusqu'à ce jour il résulte que si'les plantes caoutchoutifères
de l'Afrique tropicale sont nombreuses, elles sont loin d'être connues scientiifquement.
- La consommation du thé a atteint en Angleterre les quantités suivantes, suivant la prove-
nance :
1898 1899. 1900
Chine. 14.695.336 16.677.834 13.143.854 livres anglaises
Inde. 133.430.350 134.018.921 138.025.026 » »
Ceylan., 82.471.745 85.137.946 92.470.009 » »
Divers. 4.816.673 6.728.612 6.163.197 » »
235.414.104 242.560.813 249.792.086 » »
— En 1711, l'Angleterre ne consommait que 142.000 livres de thé; en 1790 : 14,693.000 livres; en
1870 : 118.200.000.
En 1,900, l'Inde a fourni pour une superficie de 522.487 acres (un acre : 40 = ares 46,4)
197.460.664 livres anglaises. Ceylan pour 330.000 acres en plein rapport, 142.000.000 de livres
(« Moniteur officiel du commerce », février 1902).
g
Ce la région. Le coprah donne également bien, mais la récolte de 1900 a été moins bonne
qu'en 1899.
1.900. 3.750.000 kilos valant 1.075.000 francs
1899. 5.877.000 — — 1.750.000 —
La presque totalité de la récolte s'embarque sur Marseille. On calcule le rendement de 30 à
40 cocos par arbre et par an; 100 à 120 plants peuvent se placer à l'hectare; 1.000 noix fournis-
sent de 170 à 225 kilos de coprah, les frais de récolte étant à 6 fr. 50 environ les mille noix.
On plante en pépinières en novembre et on replante en avril ; la distance définitive des arbres est
de 10 à 11 mètres. L'exportation du piment a doublé par rapport à celle de l'année précédente. Le
caoutchouc produit peu jusqu'à ce jour. Le caféier n'a pas réussi, le thé ne paraît pas devoir
résister, sur 14.000 arbres plantés, 3.000 seulement ont persisté. Par contre, le cacaoyer et le
kolatier réussissent bien, mais la vanille demande une main-d'œuvre trop soignée pour pouvoir
rapporter.
— Le sucre produit aux Néerlandaises et'principalement à Java a dépassé dans ces dernières
années 700.000.000 de kilos. La plus grande partie de ce sucre passe aux États-Unis et à Hong-
kong et en Chine, la Hollande elle-même n'en prenant qu'un peu plus de 1.000.000. Java est actuel-
lement le pays qui produit le plus de sucre. En 1899-1900, M. Yves Guyot donnait à la production
de Java une valeur de 680.000 tonnes, Cuba en fournissait 184.000 seulement et les autres pays
producteurs étaient loin d'égaler cette production ; or, en 1900 l'exportation de Java a atteint
136.606.245 kilos, elle était un peu inférieure à celle de 1899 ayant atteint 759.752.000. (« Sucrerie
coloniale et indigène », février 1902.) -
- Dans les renseignements intéressant la culture en Indo-Chine, la « Revue indo-chinoise M, publie
une note intéressante sur des essais de culture de l'Arachide, tentés dans le Trung-son. L'ara-
chide avait été abandonnée, elle ne donnait qu'un renseignement insignifiant, faute de sélection des
graines et par suite de l'épuisement du sol. On essaye d'acclimater dans les régions les grains de
Binh-dinh et de Phu-yen qui produiraient au bout de trois mois. L'ancienne race cultivée donnait
un produit au bout de huit mois seulement (janvier 1902).
— Dans le n° 8 du « Bulletin du Muséum d'histoire naturelle de Paris j" décembre 1901,
M. Édouard Bureau professeur-administrateur, attire l'attention sur diverses plantes employées
comme médicament et pour préparer les poisons des flèches dans l'Afrique occidentale, entre autres
le Croton lobatus, var, riparius que l'on rencontre depuis la Sénégambie et la Guinée jusqu'au
Cordofan, à l'Abyssinie et même à l'Arabie, et M. Bureau attire l'attention sur l'importance de
l'étude botanique, chimique et physiologique de tous ces végétaux qui est loin d'être complète.
— M. CHEVALIER, dans une étude publiée dans le « Bulletin du Muséum à Paris », attire l'attention
sur le caoutchouc du territoire du Chari. D'après lui il semblerait que c'est le Kickxia, pro-
bablement K. elastica qui de concert avec les lianes et en particulier les Landolphia Heude-
lotii et owariensis, donnerait le plus de caoutchouc. Il rapporte aussi que le L. Heudelotii
existe dans le Bahr-el- Ghazal où il a été récolté par Schweinfurth, qui y a rencontré un Kicfcxia
qui ne donne peut-être pas un bon produit. M. Foui-eau, lors-de la traversée de l'Algérie au Congo,
a rencontré une plante déterminée comme Clitanda cirrhosa qui fournirait un produit de bonne
qualité. Des diverses recherches faites jusqu'à ce jour il résulte que si'les plantes caoutchoutifères
de l'Afrique tropicale sont nombreuses, elles sont loin d'être connues scientiifquement.
- La consommation du thé a atteint en Angleterre les quantités suivantes, suivant la prove-
nance :
1898 1899. 1900
Chine. 14.695.336 16.677.834 13.143.854 livres anglaises
Inde. 133.430.350 134.018.921 138.025.026 » »
Ceylan., 82.471.745 85.137.946 92.470.009 » »
Divers. 4.816.673 6.728.612 6.163.197 » »
235.414.104 242.560.813 249.792.086 » »
— En 1711, l'Angleterre ne consommait que 142.000 livres de thé; en 1790 : 14,693.000 livres; en
1870 : 118.200.000.
En 1,900, l'Inde a fourni pour une superficie de 522.487 acres (un acre : 40 = ares 46,4)
197.460.664 livres anglaises. Ceylan pour 330.000 acres en plein rapport, 142.000.000 de livres
(« Moniteur officiel du commerce », février 1902).
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