Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-07-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 juillet 1902 20 juillet 1902
Description : 1902/07/20 (A6,N105,T11). 1902/07/20 (A6,N105,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780737
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
-50 REVUE DES CULTURES COLONIALES
de façon à former un toit ou couvercle à l'ouverture ; la chaleur de la plaque de
fer enlève l'humidité à une faible température.
Il est important de veiller à ce que la température à laquelle s'effectue la des-
siccation, soit aussi basse que possible. Un surchauffage détruirait le principe
actif, de sorte qu'un produit préparé sans soins, peut être inutile. En pratique,
il faut donner simplement la température nécessaire pour que la substance se
dessèche avant que la décomposition ne puisse commencer, si ceci peut se faire
sans que la température doive être élevée à plus de 100° Farhrenheit, ce ne
sera que mieux.
Quand la substance se dessèche, son volume diminue considérablement. Le
contenu de plusieurs plateaux peut être réuni sur un seul et le séchage ainsi
continué.
Les plateaux vidés sont prêts pour recevoir une autre provision journalière de
matière fraîche.
Le séchage doit être continué jusqu'à ce que la substance soit friable et puisse
être réduite en poudre fine sans difficulté. La matière sèche réduite en poudre,
doit être blanche ou jaunâtre, à odeur caractéristique mais pas nauséabonde.
La poudre doit être emballée dans des boites en fer-blanc ou dans des bou-
teilles et soigneusement préservée du contact de l'air. La mouture s'effectue
facilement dans un moulin du type employé communément pour le café. Pour
moudre il est bon de chauffer légèrement la papaïne.
F. WATTS.
L'HUMIDITÉ ET LA HERSE SARCLEUSE
D'après la Revista agricolct de Sao Paulo du 15 février de cette année, nous
avons parlé succinctement de cet instrument important pour l'agriculture; nous
reproduisons un nouvel extrait qui démontre les avantages de son emploi (1).
« Nous disions antérieurement : c'est une machine de peu de poids, avec laquelle
nous pourrons, sans grands frais, conserver toujours les cultures en bon état; et
grâce au remaniement constant de la surface du sol, nous formerons une couche
superficielle poudreuse qui détruira la capillarité et empêchera L'évaporation.
L'humidité enlevée à l'air par le sol est peu considérable et nous ne pouvons
compter dans nos cultures que sur celle amenée dans le sol par les pluies, et
encore une partie de cette eau est enlevée par des courants souterrains, et l'on
ne peut considérer comme utile à la plante que l'eau retenue dans la couche
superficielle.
Le meilleur moyen de diminuer faction de la capillarité sera donc de remuer
la surface du sol de nos cultures afin d'avoir une couche de terre légère et nous
aurons ainsi, en partie du moins, remédié au manque d'eau pendant les années
de sécheresse.
Pour réaliser ce desideratum nous ne connaissons pas d'instrument agricole
plus efficace que la herse sarcleuse que nous décrivons ci-dessous.
(1) Voir à ce sujet Revue des Cultures Coloniales, n. 98; p. 221.
de façon à former un toit ou couvercle à l'ouverture ; la chaleur de la plaque de
fer enlève l'humidité à une faible température.
Il est important de veiller à ce que la température à laquelle s'effectue la des-
siccation, soit aussi basse que possible. Un surchauffage détruirait le principe
actif, de sorte qu'un produit préparé sans soins, peut être inutile. En pratique,
il faut donner simplement la température nécessaire pour que la substance se
dessèche avant que la décomposition ne puisse commencer, si ceci peut se faire
sans que la température doive être élevée à plus de 100° Farhrenheit, ce ne
sera que mieux.
Quand la substance se dessèche, son volume diminue considérablement. Le
contenu de plusieurs plateaux peut être réuni sur un seul et le séchage ainsi
continué.
Les plateaux vidés sont prêts pour recevoir une autre provision journalière de
matière fraîche.
Le séchage doit être continué jusqu'à ce que la substance soit friable et puisse
être réduite en poudre fine sans difficulté. La matière sèche réduite en poudre,
doit être blanche ou jaunâtre, à odeur caractéristique mais pas nauséabonde.
La poudre doit être emballée dans des boites en fer-blanc ou dans des bou-
teilles et soigneusement préservée du contact de l'air. La mouture s'effectue
facilement dans un moulin du type employé communément pour le café. Pour
moudre il est bon de chauffer légèrement la papaïne.
F. WATTS.
L'HUMIDITÉ ET LA HERSE SARCLEUSE
D'après la Revista agricolct de Sao Paulo du 15 février de cette année, nous
avons parlé succinctement de cet instrument important pour l'agriculture; nous
reproduisons un nouvel extrait qui démontre les avantages de son emploi (1).
« Nous disions antérieurement : c'est une machine de peu de poids, avec laquelle
nous pourrons, sans grands frais, conserver toujours les cultures en bon état; et
grâce au remaniement constant de la surface du sol, nous formerons une couche
superficielle poudreuse qui détruira la capillarité et empêchera L'évaporation.
L'humidité enlevée à l'air par le sol est peu considérable et nous ne pouvons
compter dans nos cultures que sur celle amenée dans le sol par les pluies, et
encore une partie de cette eau est enlevée par des courants souterrains, et l'on
ne peut considérer comme utile à la plante que l'eau retenue dans la couche
superficielle.
Le meilleur moyen de diminuer faction de la capillarité sera donc de remuer
la surface du sol de nos cultures afin d'avoir une couche de terre légère et nous
aurons ainsi, en partie du moins, remédié au manque d'eau pendant les années
de sécheresse.
Pour réaliser ce desideratum nous ne connaissons pas d'instrument agricole
plus efficace que la herse sarcleuse que nous décrivons ci-dessous.
(1) Voir à ce sujet Revue des Cultures Coloniales, n. 98; p. 221.
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