Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-07-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juillet 1902 05 juillet 1902
Description : 1902/07/05 (A6,N104,T11). 1902/07/05 (A6,N104,T11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378072t
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
22 REVUE DES CULTURES COLONIALES
pour les terrains élevés, mais en général, le premier mode que nous préférons
est le plus adopté. Aussitôt que les plantes ont atteint une hauteur de 15 à
20 centimètres, ordinairement un mois après la plantation, on éclaircit le semis,
laissant en place les deux plantes le mieux constituées. Cette opération est
toujours précédée d'un binage et suivie d'un arrosage.
« Pendant la première période de végétation, soit environ jusqu'au 15 juin,
on arrose tous les vingt jours ou plus rarement si la température est relati-
vement fraîche; après le mois de juin et jusqu'au commencement d'août, on
irrigue tous les dix à douze jours. Aussitôt les nouvelles crues du Nil arrivées,
on irrigue très légèrement jusqu'au moment de la cueillette. Les cultivateurs
qui disposent de moyens suffisants font faire quatre ou cinq binages jusqu'au
mois de juillet; plus tard cela devient impossible par suite du développement
des plantes.
« La première récolte se fait à la fin de septembre, elle représente à peu près
les deux cinquièmes du rendement; la seconde cueillette qui se fait un peu plus
tard, donne à peu près le même rendement, la troisième cueillette ne donne
qu'un cinquième de la récolte totale, et un produit de qualité inférieure aux deux
premières. La récolte finie, on enlève le cotonnier et on fait une culture de
céréales.
« Dans les bonnes terres, le cotonnier peut atteindre 1 mètre à lm50 de
hauteur.
« Suivant la qualité du terrain et les soins apportés à la culture, le cotonnier
peut donner, de 3 à 8 quintaux de coton, par feddam de 4.200 mètres carrés;
dans les très bonnes terres bien préparées, le rendement est de 7 à 8 quintaux;
il est de 3 à 4 quintaux dans les terrains moyens.
« Les variétés les plus cultivées dans la région sont : Affin, Abassi, et Yano-
vitch ou Anianovitch. La variété la plus cultivée et la moins exigeante au point de
vue des terrains est l'Affifi ; son coton est d'une couleur dorée et très commer-
cial. Les deux autres variétés sont des cotons blancs à longs fils d'une valeur
supérieure, mais d'une demande limitée.
« Comme insecte nuisible, il faut citer principalement la chenille de YAletia
argillacea. Elle fait, dans certaines années, de grands ravages en détruisant les
feuilles, les plantes s'arrêtent dans leur développement et la récolte est compro-
mise. Parmi les différents moyens préconisés pour combattre ce parasite, le
plus radical est celui que l'on pratique ici : dès que la chenille est signalée, on
met en route deux ou trois cents enfants sous la conduite de quelques hommes;
on ramasse et on brûle toutes les feuilles attaquées. Il existe aussi des maladies
cryptogamiques, mais elles causent moins de dégâts »
Les variétés citées plus haut appartiennent au Gossypium barbadense typique;
la première, Affifi ou Mit Affifi, est caractérisée par une légère pubescence
verdâtre au sommet des graines; elle est très vigoureuse et donne un rendement
en fibres assez élevé; on estime que plus des 80 de la production cotonnière
totale de l'Egypte sont fournis par cette variété. Le rendement en fibres peut être
compté en moyenne à 35 du poids du coton brut.
La variété Abassi rappelle beaucoup l'Affifi; elle pourrait être un hybride de
cette dernière, les fibres qu'elle fournit sont fines et soyeuses, blanches, mais
elles paraissent moins résistantes que celles de l'Affifi. Le rendement en fibres
est en moyenne de 33 en atteignant parfois 34 L'Anianovitch, cultivée
depuis peu en Égypte paraît provenir également de l'Affifi; la plante donne des
pour les terrains élevés, mais en général, le premier mode que nous préférons
est le plus adopté. Aussitôt que les plantes ont atteint une hauteur de 15 à
20 centimètres, ordinairement un mois après la plantation, on éclaircit le semis,
laissant en place les deux plantes le mieux constituées. Cette opération est
toujours précédée d'un binage et suivie d'un arrosage.
« Pendant la première période de végétation, soit environ jusqu'au 15 juin,
on arrose tous les vingt jours ou plus rarement si la température est relati-
vement fraîche; après le mois de juin et jusqu'au commencement d'août, on
irrigue tous les dix à douze jours. Aussitôt les nouvelles crues du Nil arrivées,
on irrigue très légèrement jusqu'au moment de la cueillette. Les cultivateurs
qui disposent de moyens suffisants font faire quatre ou cinq binages jusqu'au
mois de juillet; plus tard cela devient impossible par suite du développement
des plantes.
« La première récolte se fait à la fin de septembre, elle représente à peu près
les deux cinquièmes du rendement; la seconde cueillette qui se fait un peu plus
tard, donne à peu près le même rendement, la troisième cueillette ne donne
qu'un cinquième de la récolte totale, et un produit de qualité inférieure aux deux
premières. La récolte finie, on enlève le cotonnier et on fait une culture de
céréales.
« Dans les bonnes terres, le cotonnier peut atteindre 1 mètre à lm50 de
hauteur.
« Suivant la qualité du terrain et les soins apportés à la culture, le cotonnier
peut donner, de 3 à 8 quintaux de coton, par feddam de 4.200 mètres carrés;
dans les très bonnes terres bien préparées, le rendement est de 7 à 8 quintaux;
il est de 3 à 4 quintaux dans les terrains moyens.
« Les variétés les plus cultivées dans la région sont : Affin, Abassi, et Yano-
vitch ou Anianovitch. La variété la plus cultivée et la moins exigeante au point de
vue des terrains est l'Affifi ; son coton est d'une couleur dorée et très commer-
cial. Les deux autres variétés sont des cotons blancs à longs fils d'une valeur
supérieure, mais d'une demande limitée.
« Comme insecte nuisible, il faut citer principalement la chenille de YAletia
argillacea. Elle fait, dans certaines années, de grands ravages en détruisant les
feuilles, les plantes s'arrêtent dans leur développement et la récolte est compro-
mise. Parmi les différents moyens préconisés pour combattre ce parasite, le
plus radical est celui que l'on pratique ici : dès que la chenille est signalée, on
met en route deux ou trois cents enfants sous la conduite de quelques hommes;
on ramasse et on brûle toutes les feuilles attaquées. Il existe aussi des maladies
cryptogamiques, mais elles causent moins de dégâts »
Les variétés citées plus haut appartiennent au Gossypium barbadense typique;
la première, Affifi ou Mit Affifi, est caractérisée par une légère pubescence
verdâtre au sommet des graines; elle est très vigoureuse et donne un rendement
en fibres assez élevé; on estime que plus des 80 de la production cotonnière
totale de l'Egypte sont fournis par cette variété. Le rendement en fibres peut être
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La variété Abassi rappelle beaucoup l'Affifi; elle pourrait être un hybride de
cette dernière, les fibres qu'elle fournit sont fines et soyeuses, blanches, mais
elles paraissent moins résistantes que celles de l'Affifi. Le rendement en fibres
est en moyenne de 33 en atteignant parfois 34 L'Anianovitch, cultivée
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