Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-06-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juin 1902 05 juin 1902
Description : 1902/06/05 (A6,N102,T10). 1902/06/05 (A6,N102,T10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780700
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
342 REVUE DES CULTURES COLONIALES
que Cross, lorsqu'il introduisit pour la première fois des graines de cette es-
pèce, ne l'aurait pas fait, s'il n'avait pas été persuadé du rendement de cette
espèce.
Il faut être très heureux que la culture du caoutchouc soit encore expérimentée
dans les Indes Néerlandaises et que l'on veuille d'abord se rendre compte si les
emplacements, le climat, etc., sont appropriés pour cette culture et quelles seront
les espèces végétales qui donneront les meilleurs résultats.
Si ceux qui montrent de l'intérêt pour ces recherches veulent se donner la
peine de rendre publics leurs observations et leurs résultats éventuels, la culture
des plantes à caoutchouc reposera dans peu de temps sur une base saine et la
période de tâtonnements sera considérablement diminuée.
Pour ceux qui ont planté le Ficus eîastica et le Castilloa elastica, la communica-
tion faite par le Dr Preyer (1) dans le « Tropenpflanzer », 1900, n° 8, sous le titre
« Widerholte Anzapfang von Ficus elastica », est des plus agréables.
Il y décrit une expérience faite dans le Jardin botanique de Buitenzorg, pen-
dant les mois d'avril et mai 1900 sur un seul arbre.
Le résultat était :
1er rendement le 7 avril 1900 ; production. 15.90 gr.
2e — "le 14 — — 48.03 -
3e - le 21 — — 17.96—
4e — le 1er mai 1900 — 26.86—
5e — le 11 - — — 1. 2. 04 -
Total 120.79 gr.
Il résultait donc de cette expérience, à la suite de celle qui avait été faite au
Jardin botanique de Ceylan, en 1899, sur l'Hevea Irasiliensis, que le Ficus elastica
permettait une telle exploitation (2).
La preuve que les arbres qui ont été traités de cette façon ne souffrent pas
particulièrement, est fournie par ce fait que, dans la région de Tjiasem et de
Pamanoekan, la même méthode d'exploitation (les arbres sont saignés pendant
trois jours consécutifs) a été employée depuis 17 ans et que les arbres, qui ont
actuellement environ 35 ans, paraissent très sains.
On peut également voir, dans cette région, que les arbres exploités par cette
méthode produisent beaucoup plus que par les anciennes méthodes, et le Dr Preyer,
dans l'article que nous avons déjà cité plus haut, donne les résultats d'une expé-
rience faite sur trois arbres de la région ; nous les reproduisons ci-dessous :
1er arbre 2e arbre 36 arbre
27 avril. 114 gr. 136 gr. 101 gr.
28 - 132 — 94 — 104 —
29 — ..,..,.,., 75 — 91 — 41 —
- - -
Total en 3 jours. 321 gr. 321 gr. 246 gr.
(1) On fera bien d'admettre avec certaines réserves les conclusions de M. Preyer qui ne sont
basées que sur des expériences faites sur un arbre, surtout que l'on sait que la quantité de latex qui
s'écoule en un temps donné d'une blessure de Ficus elastica dépend de diverses circonstances qui
nous sont en partie inconnues.. — (Note de la Rédaction du « Teysrnannia. »)
(2) La méthode importée à Ceylan par Parkin, dans laquelle les blessures faites sur la tige sont
avivées après chaque écoulement par l'enlèvement d'une mince couche d'écorce, ce qui donne chez
YHevea un grand écoulement de latex et ce qui augmente par suite notablement la production, ne
peut s'appliquer au Ficus elastica. — (Note de la Rédaction.)
Le rédacteur du Teysmannia annonce que, dans un prochain fascicule, le lecteur trouvera des
renseignements très complets sur les résultats de l'exploitation de l'Hevea.
que Cross, lorsqu'il introduisit pour la première fois des graines de cette es-
pèce, ne l'aurait pas fait, s'il n'avait pas été persuadé du rendement de cette
espèce.
Il faut être très heureux que la culture du caoutchouc soit encore expérimentée
dans les Indes Néerlandaises et que l'on veuille d'abord se rendre compte si les
emplacements, le climat, etc., sont appropriés pour cette culture et quelles seront
les espèces végétales qui donneront les meilleurs résultats.
Si ceux qui montrent de l'intérêt pour ces recherches veulent se donner la
peine de rendre publics leurs observations et leurs résultats éventuels, la culture
des plantes à caoutchouc reposera dans peu de temps sur une base saine et la
période de tâtonnements sera considérablement diminuée.
Pour ceux qui ont planté le Ficus eîastica et le Castilloa elastica, la communica-
tion faite par le Dr Preyer (1) dans le « Tropenpflanzer », 1900, n° 8, sous le titre
« Widerholte Anzapfang von Ficus elastica », est des plus agréables.
Il y décrit une expérience faite dans le Jardin botanique de Buitenzorg, pen-
dant les mois d'avril et mai 1900 sur un seul arbre.
Le résultat était :
1er rendement le 7 avril 1900 ; production. 15.90 gr.
2e — "le 14 — — 48.03 -
3e - le 21 — — 17.96—
4e — le 1er mai 1900 — 26.86—
5e — le 11 - — — 1. 2. 04 -
Total 120.79 gr.
Il résultait donc de cette expérience, à la suite de celle qui avait été faite au
Jardin botanique de Ceylan, en 1899, sur l'Hevea Irasiliensis, que le Ficus elastica
permettait une telle exploitation (2).
La preuve que les arbres qui ont été traités de cette façon ne souffrent pas
particulièrement, est fournie par ce fait que, dans la région de Tjiasem et de
Pamanoekan, la même méthode d'exploitation (les arbres sont saignés pendant
trois jours consécutifs) a été employée depuis 17 ans et que les arbres, qui ont
actuellement environ 35 ans, paraissent très sains.
On peut également voir, dans cette région, que les arbres exploités par cette
méthode produisent beaucoup plus que par les anciennes méthodes, et le Dr Preyer,
dans l'article que nous avons déjà cité plus haut, donne les résultats d'une expé-
rience faite sur trois arbres de la région ; nous les reproduisons ci-dessous :
1er arbre 2e arbre 36 arbre
27 avril. 114 gr. 136 gr. 101 gr.
28 - 132 — 94 — 104 —
29 — ..,..,.,., 75 — 91 — 41 —
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Total en 3 jours. 321 gr. 321 gr. 246 gr.
(1) On fera bien d'admettre avec certaines réserves les conclusions de M. Preyer qui ne sont
basées que sur des expériences faites sur un arbre, surtout que l'on sait que la quantité de latex qui
s'écoule en un temps donné d'une blessure de Ficus elastica dépend de diverses circonstances qui
nous sont en partie inconnues.. — (Note de la Rédaction du « Teysrnannia. »)
(2) La méthode importée à Ceylan par Parkin, dans laquelle les blessures faites sur la tige sont
avivées après chaque écoulement par l'enlèvement d'une mince couche d'écorce, ce qui donne chez
YHevea un grand écoulement de latex et ce qui augmente par suite notablement la production, ne
peut s'appliquer au Ficus elastica. — (Note de la Rédaction.)
Le rédacteur du Teysmannia annonce que, dans un prochain fascicule, le lecteur trouvera des
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