Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-06-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juin 1902 05 juin 1902
Description : 1902/06/05 (A6,N102,T10). 1902/06/05 (A6,N102,T10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63780700
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
L'ARBRE A ÉBÈNE DU NORD-OUEST DE MADAGASCAR 335
transformer en long bois. Cette époque varie avec de nombreux éléments : cli-
mat, sol, vigueur de l'arbuste, variété. Je ne crois, pourtant, pas m'éloigner de
la vérité en fixant à trois ans sa durée. De trois en trois ans, quatre au plus,
nous devrons donc renouveler les branches à fruits de nos caféiers, en prati-
quant sur eux la taille que nous pratiquons annuellement sur la vigne.
Voilà donc définitivement énoncée la double solution du problème : Le caféier
auquel on aura supprimé une partie du pivot sera monté en gobelet sur trois à
quatre branches de 50 à 60 centimètres du sol, suivant le plus ou moins de fraî-
cheur de celui-ci, et soumis à une taille annuelle de renouvellement par quart,
indépendamment de la taille de propreté qui s'efforcera de maintenir la circula-
tion de l'air et de conserver l'équilibre entre les divers étages.
Telle est, à mon avis, la taille rationnelle, dont la facilité dans l'application
est parfaitement compatible avec l'énorme étendue des grandes plantations à
grands rendements : ce qui n'est pas petit mérite, surtout au Brésil.
Il en est, sûrement, d'autres, qu'il ne m'appartient pas de juger ici; celle que
je viens de présenter me semble, cependant, celle qui répond le mieux aux-
exigences économiques et physiologiques de la culture.
Dr GERMANO VERT.
S. Paul, 2 mai 1902.
»
L'ARBRE A ÉBÈNE DU NORD-OUEST DE MADAGASCAR
On connaît depuis longtemps déjà, à Madagascar, une vingtaine d'espèces de
Diospyros (24 exactement) sans qu'il soit encore bien établi quelles sont celles
qui donnent l'ébène du commerce. Cependant, il y a près de vingt ans, ainsi que
nous l'avons déjà expliqué autrefois ailleurs (1), que des exportations d'ébène de
Madagascar ont lieu de la côte ouest. Ce furent, paraît-il, les Indiens et les
Arabes qui, les premiers, s'y adonnèrent. Les billes étaient expédiées à Nosi-Bé,
puis à Zanzibar, et, de là, dirigées principalement vers l'Inde et la Chine, où
elles étaient très recherchées pour la fabrication des cercueils. La loi malgache
de 1881, qui interdisait l'abatage des arbres dans toutes les régions soumises à
la domination hova, restreignait ce trafic sans l'empêcher complètement.
Aujourd'hui, d'après les renseignements que nous fournit M. Perrier
de la Bathie, ce serait surtout une compagnie allemande, la Deulsche Ost-Afrilca
Gesellschaft, qui s'occuperait de ce commerce.
Sur l'identité botanique des arbres ainsi exploités, les seules indications
d'apparence un peu précise qui aient, croyons-nous, été données jusqu'alors,
sont celles de M. Hiern, qui, dans sa Monographie des Ébénacées (2), mentionne
comme principaux Diospyros utilisables du N. 0. le Diospyros haplostylis Boiv.
et le Diospyros microrhombus Hiern.
Ces indications de M. Hiern — que l'auteur anglais ne donne qu'incidemment
lf) H. JUMELLE. Les forêts et les essences forestières exploitables à Madagascar (Congrès national
des Sociétés françaises de géographie. Marseille, sept. 1898).
(2) HIERN, in Transactions of tlie Cambridge Philosophical Society, vol. XII.
transformer en long bois. Cette époque varie avec de nombreux éléments : cli-
mat, sol, vigueur de l'arbuste, variété. Je ne crois, pourtant, pas m'éloigner de
la vérité en fixant à trois ans sa durée. De trois en trois ans, quatre au plus,
nous devrons donc renouveler les branches à fruits de nos caféiers, en prati-
quant sur eux la taille que nous pratiquons annuellement sur la vigne.
Voilà donc définitivement énoncée la double solution du problème : Le caféier
auquel on aura supprimé une partie du pivot sera monté en gobelet sur trois à
quatre branches de 50 à 60 centimètres du sol, suivant le plus ou moins de fraî-
cheur de celui-ci, et soumis à une taille annuelle de renouvellement par quart,
indépendamment de la taille de propreté qui s'efforcera de maintenir la circula-
tion de l'air et de conserver l'équilibre entre les divers étages.
Telle est, à mon avis, la taille rationnelle, dont la facilité dans l'application
est parfaitement compatible avec l'énorme étendue des grandes plantations à
grands rendements : ce qui n'est pas petit mérite, surtout au Brésil.
Il en est, sûrement, d'autres, qu'il ne m'appartient pas de juger ici; celle que
je viens de présenter me semble, cependant, celle qui répond le mieux aux-
exigences économiques et physiologiques de la culture.
Dr GERMANO VERT.
S. Paul, 2 mai 1902.
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L'ARBRE A ÉBÈNE DU NORD-OUEST DE MADAGASCAR
On connaît depuis longtemps déjà, à Madagascar, une vingtaine d'espèces de
Diospyros (24 exactement) sans qu'il soit encore bien établi quelles sont celles
qui donnent l'ébène du commerce. Cependant, il y a près de vingt ans, ainsi que
nous l'avons déjà expliqué autrefois ailleurs (1), que des exportations d'ébène de
Madagascar ont lieu de la côte ouest. Ce furent, paraît-il, les Indiens et les
Arabes qui, les premiers, s'y adonnèrent. Les billes étaient expédiées à Nosi-Bé,
puis à Zanzibar, et, de là, dirigées principalement vers l'Inde et la Chine, où
elles étaient très recherchées pour la fabrication des cercueils. La loi malgache
de 1881, qui interdisait l'abatage des arbres dans toutes les régions soumises à
la domination hova, restreignait ce trafic sans l'empêcher complètement.
Aujourd'hui, d'après les renseignements que nous fournit M. Perrier
de la Bathie, ce serait surtout une compagnie allemande, la Deulsche Ost-Afrilca
Gesellschaft, qui s'occuperait de ce commerce.
Sur l'identité botanique des arbres ainsi exploités, les seules indications
d'apparence un peu précise qui aient, croyons-nous, été données jusqu'alors,
sont celles de M. Hiern, qui, dans sa Monographie des Ébénacées (2), mentionne
comme principaux Diospyros utilisables du N. 0. le Diospyros haplostylis Boiv.
et le Diospyros microrhombus Hiern.
Ces indications de M. Hiern — que l'auteur anglais ne donne qu'incidemment
lf) H. JUMELLE. Les forêts et les essences forestières exploitables à Madagascar (Congrès national
des Sociétés françaises de géographie. Marseille, sept. 1898).
(2) HIERN, in Transactions of tlie Cambridge Philosophical Society, vol. XII.
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