Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-05-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mai 1902 05 mai 1902
Description : 1902/05/05 (A6,N101,T10). 1902/05/05 (A6,N101,T10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378069b
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
290 REVUE DES CULTURES COLONIALES
nies, décrivait (1) les fruits, les graines et les germinations d'un Musa à tubercules
dont il avait reçu les graines de la Haute-Sangha et que la maison VILMORIN mettait
dans le commerce vers cette même époque. il le nommait Musa religiosa, rap-
pelant que c'était une plante fétiche. Au mois d'août de la même année, M. le
prof. ENGLER commençait le Pflanzenreich en publiant, comme première monogra-
phie, les Musacèes par le prof. K. SCHUMANN. Cinq espèces de Musa africains de
la section Physocaulis y étaient décrits; toutes les espèces nouvelles apparte-
naient au Cameroun, à l'Angola et à l'Afrique centrale.
Cependant, dès 1899, M. MARTRET, chef de cultures au Jardin d'essai de Kati
(Soudan français), avait rencontré dans la brousse quelques bananiers sauvages
, 1, 111/. '-
FIG. 1. — Germination de Musas de la section Physocciiilis. - 1. M. Arnoldiana
Wildeman. — 2Gilletii Wildeman. — 3. M. Gilletii, commencement de la
tubérisation. (Echantillon de la maison Vilmorin, cliché de M. VIRÉ.)
qu'il transporta dans le Jardin d'essai. Ces végétaux étaient en fleur et avaient
environ 2 mètres de haut lorsque je passai à Kati.
D'après le souvenir qui m'en est resté et les graines que je possède, je crois
qu'ilfaut rapporter la plante au Musa elephantorum K. Schum. Ces graines semées
au Muséum ont donné des germinations à tubercules.
Peu de temps après, M. JACQUEY, ingénieur agronome, directeur du service
agricole au Soudan, recevait d'un jardinier qu'il avait installé dans le Kissi (Haut
Niger) quelques mois plus tôt, des graines de Musa qui, d'après MM. JACQUEY et
MARTRET, donnèrent des plants semblables au Musa de Kati.
Enfin, l'année dernière, M. EUGÈNE POISSON, fils du dévoué assistant du Muséum,
chargé de mission par M. BORELLI" a rapporté du Dahomey les graines d'un
Musa qui, semées par M. GODEFROY-LEBOEUF, l'horticulteur colonial bien connu,
(1) Bull, du Muséum, 1900.
nies, décrivait (1) les fruits, les graines et les germinations d'un Musa à tubercules
dont il avait reçu les graines de la Haute-Sangha et que la maison VILMORIN mettait
dans le commerce vers cette même époque. il le nommait Musa religiosa, rap-
pelant que c'était une plante fétiche. Au mois d'août de la même année, M. le
prof. ENGLER commençait le Pflanzenreich en publiant, comme première monogra-
phie, les Musacèes par le prof. K. SCHUMANN. Cinq espèces de Musa africains de
la section Physocaulis y étaient décrits; toutes les espèces nouvelles apparte-
naient au Cameroun, à l'Angola et à l'Afrique centrale.
Cependant, dès 1899, M. MARTRET, chef de cultures au Jardin d'essai de Kati
(Soudan français), avait rencontré dans la brousse quelques bananiers sauvages
, 1, 111/. '-
FIG. 1. — Germination de Musas de la section Physocciiilis. - 1. M. Arnoldiana
Wildeman. — 2Gilletii Wildeman. — 3. M. Gilletii, commencement de la
tubérisation. (Echantillon de la maison Vilmorin, cliché de M. VIRÉ.)
qu'il transporta dans le Jardin d'essai. Ces végétaux étaient en fleur et avaient
environ 2 mètres de haut lorsque je passai à Kati.
D'après le souvenir qui m'en est resté et les graines que je possède, je crois
qu'ilfaut rapporter la plante au Musa elephantorum K. Schum. Ces graines semées
au Muséum ont donné des germinations à tubercules.
Peu de temps après, M. JACQUEY, ingénieur agronome, directeur du service
agricole au Soudan, recevait d'un jardinier qu'il avait installé dans le Kissi (Haut
Niger) quelques mois plus tôt, des graines de Musa qui, d'après MM. JACQUEY et
MARTRET, donnèrent des plants semblables au Musa de Kati.
Enfin, l'année dernière, M. EUGÈNE POISSON, fils du dévoué assistant du Muséum,
chargé de mission par M. BORELLI" a rapporté du Dahomey les graines d'un
Musa qui, semées par M. GODEFROY-LEBOEUF, l'horticulteur colonial bien connu,
(1) Bull, du Muséum, 1900.
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