Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-05-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mai 1902 05 mai 1902
Description : 1902/05/05 (A6,N101,T10). 1902/05/05 (A6,N101,T10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378069b
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 305
plaines arides du Nouveau-Mexique, de l'Arizona et de la Californie. Le dépar-
tement de l'agriculture des États-Unis analysa la racine en 1-878 et nota son
grand pourcentage en acide tannique. Le résultat de cette découverte fut l'envoi
en Allemagne d'un chargement considérable, de ces racines. Elles arrivèrent,
paraît-il, en mauvais état et plus ou moins fermentées. Dans les envois posté-
rieurs, les racines furent coupées en tranches et séchées et maintenant elles arri-
vent à destination dans d'excellentes conditions. Les racines contiennent 35 pour
100 d'acide tannique. Il fallut alors faire un pas de plus en extrayant des racines
l'acide tannique et en envoyant l'extrait au lieu des racines. La Canaigre est
actuellement régqlièrement cultivée.
On pourra voir par nos conclusions du 23 mai et du 6 juin 1901 que la Canaigre
a déjà atteint un certain succès dans les Indes et qu'il n'y a pas de difficultés
considérables à vaincre. Un correspondant, dans cette communication anté-
rieure, disait que « les conditions nécessaires à une culture rémunératrice de la
Canaigre paraissent être : un climat modérément frais, comme celui de Allaha-
bad dans la saison froide ; la pleine lumière, un bon sol et un système d'irri-
gation régulier. »
On l'a également cultivée dans les montagnes, comme on l'a dit antérieure-
ment ; elle se comporte aussi très bien dans les parties de l'Amérique citées plus
haut, et paraît donc s'accommoder d'une grande variété de conditions ; d'après
le « Scientific American », il y aurait des chances pour que la demande pour le
produit s'élève et cela vaudrait la peine pour nos planteurs d'expérimenter la
culture de cette plante.
DEUX SORTES DE NOIX DE COCO (1)
Au meeting du « Board of Management » tenu en juin, l'on discuta sur l'indus-
trie de l'huile de noix de coco et un des membres fit la remarque qu'il existait en
Jamaïque deux variétés de noix de coco et que les indigènes des environs du Rio-
Bueno et d'autres endroits connaissaient ces variétés. Il y a, outre le grand coco-
tier qui porte des noix à enveloppe brune, une autre variété dont le fruit reste
vert même à maturité. Le paragraphe suivant du « Bulletin » du département
botanique à la Trinidad confirme ce renseignement qu'il existe deux variétés
distinctes de noix de coco dans les Indes Occidentales :
« En entreprenant l'édification de la station de Tobago, on a reconnu qu'il y
avait une sorte spéciale de cocotier croissant avec la variété ordinaire et qui lui
est supérieure à tous les points de vue. Le poids moyen de cette « claret nut » est
de beaucoup supérieure à celui de la variété ordinaire.
« J'ai vu pour là première fois cette variété de cocotier en 1885 à San Andréas,
une des îles Caribbéennes, disposées au Nord-Ouest de la Jamaïque entre celle-ci
et la terre ferme de l'Amérique Centrale.
cr Les noix de coco se vendent mieux quand elles sont plus grosses et il n'y a
pas le moindre doute que la variété sur laquelle j'attire l'attention est supérieure,
(1) Traduit d'une note parue dans The Journal of the Jamaica Agricultural Society, 1901,
n° 10.
plaines arides du Nouveau-Mexique, de l'Arizona et de la Californie. Le dépar-
tement de l'agriculture des États-Unis analysa la racine en 1-878 et nota son
grand pourcentage en acide tannique. Le résultat de cette découverte fut l'envoi
en Allemagne d'un chargement considérable, de ces racines. Elles arrivèrent,
paraît-il, en mauvais état et plus ou moins fermentées. Dans les envois posté-
rieurs, les racines furent coupées en tranches et séchées et maintenant elles arri-
vent à destination dans d'excellentes conditions. Les racines contiennent 35 pour
100 d'acide tannique. Il fallut alors faire un pas de plus en extrayant des racines
l'acide tannique et en envoyant l'extrait au lieu des racines. La Canaigre est
actuellement régqlièrement cultivée.
On pourra voir par nos conclusions du 23 mai et du 6 juin 1901 que la Canaigre
a déjà atteint un certain succès dans les Indes et qu'il n'y a pas de difficultés
considérables à vaincre. Un correspondant, dans cette communication anté-
rieure, disait que « les conditions nécessaires à une culture rémunératrice de la
Canaigre paraissent être : un climat modérément frais, comme celui de Allaha-
bad dans la saison froide ; la pleine lumière, un bon sol et un système d'irri-
gation régulier. »
On l'a également cultivée dans les montagnes, comme on l'a dit antérieure-
ment ; elle se comporte aussi très bien dans les parties de l'Amérique citées plus
haut, et paraît donc s'accommoder d'une grande variété de conditions ; d'après
le « Scientific American », il y aurait des chances pour que la demande pour le
produit s'élève et cela vaudrait la peine pour nos planteurs d'expérimenter la
culture de cette plante.
DEUX SORTES DE NOIX DE COCO (1)
Au meeting du « Board of Management » tenu en juin, l'on discuta sur l'indus-
trie de l'huile de noix de coco et un des membres fit la remarque qu'il existait en
Jamaïque deux variétés de noix de coco et que les indigènes des environs du Rio-
Bueno et d'autres endroits connaissaient ces variétés. Il y a, outre le grand coco-
tier qui porte des noix à enveloppe brune, une autre variété dont le fruit reste
vert même à maturité. Le paragraphe suivant du « Bulletin » du département
botanique à la Trinidad confirme ce renseignement qu'il existe deux variétés
distinctes de noix de coco dans les Indes Occidentales :
« En entreprenant l'édification de la station de Tobago, on a reconnu qu'il y
avait une sorte spéciale de cocotier croissant avec la variété ordinaire et qui lui
est supérieure à tous les points de vue. Le poids moyen de cette « claret nut » est
de beaucoup supérieure à celui de la variété ordinaire.
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une des îles Caribbéennes, disposées au Nord-Ouest de la Jamaïque entre celle-ci
et la terre ferme de l'Amérique Centrale.
cr Les noix de coco se vendent mieux quand elles sont plus grosses et il n'y a
pas le moindre doute que la variété sur laquelle j'attire l'attention est supérieure,
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n° 10.
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