Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1902-05-05

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 05 mai 1902 05 mai 1902

Description : 1902/05/05 (A6,N100,T10). 1902/05/05 (A6,N100,T10).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378068x

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

60 ANNÉL- — TOMK X. N" 100. -- - - 5 Mai 1902.

REVUE
DES
CULTURES COLONIALES

SOMMAIRE. — Sur l'igname plate du Japon (Dioscorea Japonica Thumb.) et sur sa culture au
Jardin colonial de Marseille : ED. HECKEL. — Maladie vermiçulaire des caféiers à Madagascar :
DEVILLE DE SARDELYS et Dr DELACROIX. — Le Plectranthus cernatus et le Coleus Coppini à la
Guadeloupe : L. GUESDE et ROLLIN.

Variétés : Notes pratiques d'un planteur de Déli : TABEL.

Nouvelles et Correspondances. — Revue commerciale.

SUR
L'IGNAME PLATE DU JAPON (DIOSCOREA JAPONICA THCMB.)
ET SUR SA CULTURE
AU JARDIN COLONIAL DE MARSEILLE,
par M. EDOUARD HECKEL.

En abordant mon sujet, je dois d'abord relater les conditions qui m'ont con-
duit à l'étude de cette plante encore mal connue qu'on nomme l'Igname plate du
Japon etlescirconstances heureuses qui m'ont permis de me la procurer. Depuis
longtemps je m'occupe,avec le concours de mon dévoué chef de culture M. Davin,
au Jardin botanique de Marseille, de réduire la longueur des tubercules de
l'igname de Chine (Dioscorea Batatcis L.). Cette question de haute importance pour
l'avenir cultural de ce délicieux féculent dans notre pays a été mise au concours
parla Société nationale d1 acclimatation de France depuis quelques années,sans avoir
reçu jusqu'ici une solution entièrement satisfaisante. En ce qui me concerne,
j'avais orienté mes recherches dans un sens spécial. Me basant sur ce fait que les
tubercules de pomme de terre, d'après les travaux du Pr Prunet de l'Université
de Toulouse, sont plus riches en azote au pôle libre, j'avais, par comparaison, été
amené à constater le même phénomène dans le tubercule de l'igname de Chiné
et de là m'était venu l'espoir qu'en reproduisant la plante, dont je n'ai jamais
obtenu floraison à Marseille, par la seule plantation répétée de ce pôle libre
(grosse extrémité), je pourrais arriver peut-être à ramener l'ensemble de ce
tubercule à des proportions plus réduites et à le sphériser dans une certaine
mesure. Ces essais expérimentaux continués pendantplusieursannéesnem'ayant
conduit qu'à des résultats médiocres et insuffisants pour répondre aux besoins
réels de l'agriculture maraîchère, je résolus, dès 1899, de tenter des recherches
dans un autre sens, c'est-à-dire en essayant de croiser des ignames capables de

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